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jeudi 5 juin 2025

Editorial. Et si Poutine n’avait –malheureusement – pas tort sur la pusillanimité des démocraties


Poutine se moque du monde libre et d’abord des Etats-Unis mais aussi de l’Europe.

Et face à cette comédie macabre d’un criminel de guerre jusqu’au-boutiste, ces démocraties montrent plus de pusillanimité que de force.

Ainsi, cela fait des semaines qu’il balade les dirigeants étasuniens et européens sur sa volonté de mettre fin à son agression contre l’Ukraine.

Encore une fois, demain, il ne viendra pas en Turquie pour négocier avec Volodymyr Zelensky et ce comportement inacceptable ne fait l’objet que de critiques verbales et peu de mesures de rétorsion pour l’obliger à conclure la paix.

Et tout est à l’avenant, Poutine pariant sur cette pusillanimité, sur cette incapacité des démocraties de se mobiliser face au danger.

Et, en regardant l’Histoire, il n’a pas tort, malheureusement.

Si celles-ci étaient intervenues à temps et de manière forte, beaucoup de régimes totalitaires n’auraient pu survivre que ce soit l’Allemagne nazie, l’Espagne franquiste, la Russie bolchévique ou la Chine maoïste.

Dès lors, sa stratégie pour agresser ses voisins, pour reconstruire le «bloc de l’Est» et pour mettre sous tutelle toute l’Europe par une violence sans risque pour lui-même et son impunité fonctionne.

Bien sûr, les Russes paient pour ses rêves mégalomaniaques de grandeur et sa cupidité et pourrait en payer un prix encore plus élevé qu’il y ait la paix ou non avec l’Ukraine, mais cela n’est guère important puisque ceux-ci ne sont qu’un moyen de sa volonté de puissance comme c’est toujours le cas avec les dictateurs.

Une stratégie que le monde libre ferait bien de combattre à la hauteur des enjeux.