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lundi 31 octobre 2011

MONDIALISATION-DEMOGAPHIE. Aujourd’hui, nous sommes 7 milliards


Selon les Nations Unies, le sept-milliardième être humain peuplant la planète nait en ce 31 octobre 2011.
La planète terre compte désormais sept milliards d’êtres humains. Ce qui est beaucoup d’un certain côté (pour les nourrir et leur assurer une vie décente) et peu de l’autre (toute la population du monde ferait du seul Etat du Texas, un territoire à la densité de population identique à la ville de New York).
Les dix pays les plus peuplés sont, dans l’ordre, la Chine (1,3 milliard), l’Inde (1,2 milliard), les Etats-Unis (310 millions), l’Indonésie (240 millions), le Brésil (195 millions), le Pakistan (174 millions), le Nigéria (158 millions), le Bangladesh (149 millions), la Russie (143 millions), le Japon, (127 millions).
Selon les projections, nous devrions être 8 milliards en 2025 et 9 milliards en 2043.
Quelques statistiques 2011 en vrac: l’âge médian des habitants de la terre est de 29 ans; 50,5% des terriens vivent dans des villes; le revenu moyen annuel est de 10.290 dollars; 73% de la population mondiale n’utilise pas internet; 50,4% des individus sont de sexe masculin; 19% des habitants vivent en Chine; le taux de fécondité le plus élevé est au Niger avec 7,2 enfants par femme et le plus faible est en Bosnie (1,2 enfant).
Nicolo Morfino
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ETATS-UNIS-ECONOMIE. Rebond de l’économie américaine


Les statistiques montrent que l'activité économique des Etats-Unis est beaucoup plus soutenue que le prévoyaient les experts.
L’économie américaine ne se porterait pas aussi mal qu’on pouvait le craindre. C’est en tout cas ce que disent les chiffres publiés par le département du Commerce (même s’ils demandent à être affinés dans les semaines à venir).
Selon ceux-ci, la croissance aurait augmenté de 2,5% en rythme annualisé au cours du troisième trimestre soit 0,8% de plus qu’au cours de deuxième trimestre.
En outre, la consommation des ménages a été plus élevée que prévu, +2,4% (contre seulement +0,7% au deuxième trimestre). De même, les exportations ont cru de 4% contre 3,6% au trimestre précédent.
Par ailleurs, la production automobile a augmenté de plus de 21% et les grandes entreprises semblent assez optimistes sur une amélioration de leurs carnets de commandes.
En revanche, même s’il y a eu création de nouveaux emplois, le taux de chômage demeure élevé au taux inchangé de 9,1%. Et cela ne risque guère de changer diamétralement puisque le plan pour l’emploi de Barack Obama semble n’avoir aucune chance d’être voté par le Congrès.

Alexandre Vatimbella
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dimanche 30 octobre 2011

BRESIL-ECONOMIE. Selon l’OCDE, «le Brésil doit mener à bien des réformes indispensables»


Même si l’organisme est optimiste pour le développement du pays, il indique dans un rapport tout ce qu’il reste à faire pour pérenniser ce dernier dans les années à venir.
Selon Angel Gurria, le secrétaire général de l’OCDE (Organisation de coopération et de développement économique), «Si de saines politiques économiques ont permis au Brésil de résister à la crise financière mondiale, les progrès sans précédent réalisés dans le domaine social, notamment vers les objectifs de réduction de la pauvreté et de l’inégalité, sont encore plus remarquables. (…) Nous croyons que le Brésil peut connaître une croissance encore plus forte, et plus solidaire, à moyen terme, à condition que les responsables répondent aux enjeux clés auxquels l’économie est confrontée et imprimer ainsi l’élan nécessaire à de nouvelles réformes».
Ces enjeux clés et ces réformes sont, selon le rapport que vient de publier l’organisme international, le soutien à «des taux d’investissement, qui sont faibles par comparaison aux niveaux observés dans d’autres pays», une réforme du régime des retraites, un approfondissement des marchés des capitaux «qui permettrait de favoriser l’investissement», la diminution de la charge fiscale, des politiques visant à faire baisser les taux d’intérêt, la priorité aux dépenses d’infrastructure, «indispensables à la croissance à long terme et à l’inclusion sociale, et notamment les protéger des coupes des dépenses publiques».
Car si le Brésil a connu une très forte croissance en 2010, celle-ci devrait tomber en dessous des 4% les deux prochaines années «soit moins que les taux tendanciels annuels de 4.5 %, mais plus que la moyenne des pays de l’OCDE».
De même, les auteurs du rapport s’inquiètent de la revalorisation régulière du real brésilien ces dernières années «qui suscite des craintes pour la compétitivité à long terme» et estiment que «l’appréciation monétaire est pour partie le résultat des écarts de croissance et d’inflation au niveau international et conseille de ne pas chercher à la compenser totalement».
Jean-Louis Pommery
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samedi 29 octobre 2011

MONDIALISATION-RUSSIE-COMMERCE. La Russie devrait (vraiment) entrer dans l’OMC dans les semaines à venir


L’ultime blocage venait de la Géorgie qui semble avoir décidé de ne plus opposer son veto à l’adhésion russe dans l’Organisation mondiale du commerce.
La fin du feuilleton de l’entrée de la Russie dans l’OMC (Organisation mondiale du commerce) va-t-elle vraiment avoir lieu? Annoncée maintes et maintes fois, elle n’a pourtant jamais été effective car, à chaque fois, un blocage de dernière minute a empêché que les Russes puissent adhérer à l’organisation internationale.
Alors que l’Union européenne et les Etats-Unis avaient levé leurs refus, c’est la Géorgie, ancienne république d’Union soviétique, qui a pris le relais en imposant son véto à l’adhésion de son ancienne «grande sœur».
Un véto plus politique qu’économique puisque les deux pays ont des relations extrêmement tendues et la guerre qui, en 2008, les a opposées à propos de deux régions géorgiennes sécessionnistes est la vraie raison du blocage de la part de Tbilissi (pour entrer dans l’OMC il faut l’accord de tous les membres sans exception).
Malgré les affirmations de la Géorgie, ce sont sans doute des pressions de la part des Européens et des Américains qui est la cause de l’assouplissement de sa position.
Jean-Louis Pommery
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MONDIALISATION-CHINE/EUROPE-GEOECONOMIE. La Chine salue l’accord de la zone euro mais n’a pas encore décidé d’y investir ses réserves


Le gouvernement chinois s’est félicité que les Européens aient trouvé une solution aux problèmes de leur monnaie commune mais attendent avant de savoir s’ils vont participer à ce sauvetage.
La Chine est soulagée par l’accord trouvé à Bruxelles par les membres de la zone euro. C’est ce qu’a déclaré le ministère des Affaires étrangères: «Nous espérons que ce plan de sauvetage permettra de soutenir la confiance des marchés et d'encourager le développement durable de l'économie de la zone euro et le processus d'intégration européenne».
L’agence de presse officielle Xinhua a ajouté que, la porte parole du ministère a indiqué «la Chine est prête à œuvrer avec la communauté internationale pour préserver la stabilité du marché financier international et contribuer à la reprise et à la croissance de l'économie mondiale». De même, elle «est disposée à renforcer sa coopération avec l'Union européenne dans les domaines du commerce, de l'investissement, des technologies et des finances».
Pour autant, Pékin n’a pas encore décidé de sa participation à un fonds de soutien à l’euro malgré les attentes des gouvernements européens. Cette participation selon le Financial Times pourrait se monter entre 50 et 100 milliards de dollars.
Alexis Levé
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BRICS-BOURSE-MONNAIE. 28.10.11: Fin de semaine positive pour les bourses du Brics / L’euro en repli face aux devises émergentes et au dollar



Bourses des Brics
CHINE-SHANGHAI  Composite
+1,55%
INDE-MUMBAI  Sensex
+2,98%
BRESIL-SAO PAULO Ibovespa
+0,41%
RUSSIE-MOSCOU Rts
+1,09%
AFRIQUE DU SUD-JOHANNESBURG Aasi
+1,36%


Monnaies / Taux de change
1 € = 1,4155$
1 € = 8,9983 yuans
/ 1 $ = 6,3570 yuans
1 € = 68,8358 roupies / 1 $ = 48,6300 roupies
1 € = 2,3795 reals / 1 $ = 1,6810 reals
1 € = 42,0757 roubles / 1 $ = 29,7250 roubles
1 € = 10,9347 rands / 1 $ = 7,7250 rands

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Bourses des Brics
CHINE-SHANGHAI  Composite
+1,55%
INDE-MUMBAI  Sensex
+2,98%
BRESIL-SAO PAULO Ibovespa
+0,41%
RUSSIE-MOSCOU Rts
+1,09%
AFRIQUE DU SUD-JOHANNESBURG Aasi
+1,36%


Monnaies / Taux de change
1 € = 1,4155$
1 € = 8,9983 yuans / 1 $ = 6,3570 yuans

1 € = 68,8358 roupies / 1 $ = 48,6300 roupies
1 € = 2,3795 reals / 1 $ = 1,6810 reals
1 € = 42,0757 roubles / 1 $ = 29,7250 roubles
1 € = 10,9347 rands / 1 $ = 7,7250 rands

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vendredi 28 octobre 2011

INDE-FINANCE. Comme prévu, l’Inde relève encore une fois ses taux d’intérêts


La forte inflation persistante oblige les autorités de New Dehli de prendre des mesures pour ralentir l’activité.
L’Inde a toujours du choisir entre une forte croissance ou une inflation maîtrisée. Mais les deux ne vont quasiment jamais ensemble pour le malheur de son économie et, surtout, pour la grande majorité de sa population qui est particulièrement touchée par des revenus faibles et des achats de denrées alimentaires dont les prix dérapent sans cesse.
Encore une fois, la Banque de réserve, la banque centrale du pays, a du relever ses taux d’intérêt afin de refroidir une hausse des prix qui est toujours proche des 10%.
Depuis mars 2010, il s’agit, tout de même, du treizième relèvement! Celui-ci est de 25 points de base.
Les milieux économiques s’inquiètent des conséquences de cette politique de crédit restrictive d’autant que la croissance est moins forte que prévue et qu’une crise mondiale n’est pas à exclure dans les mois qui viennent.
Louis-Jean de Hesselin
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MONDIALISATION-CHINE/EUROPE-GEOECONOMIE. L’Europe sous tutelle de la Chine?


Avec l’idée de demander aux Chinois d’investir les énormes excédents de leur balance commerciale dans la zone euro, certains craignent que les Européens ne soient en train de faire entrer le loup dans la bergerie.
D’un point de vue technique, les Européens ont besoin de capitaux pour stabiliser la zone euro et les Chinois ont besoin de trouver des placements sûrs (autres que les bons du Trésor américain) pour placer leurs énormes excédents commerciaux provenant de leurs exportations.
De même, l’Europe a besoin de retrouver de la croissance, ce qu’elle ne pourra faire que si ses pays membres peuvent se sortir des énormes déficits de leurs finances publiques et la Chine a absolument besoin que son premier client, l’Union européenne, continue à lui acheter en masse ses produits pour nourrir sa croissance.
Dès lors, l’idée de faire appel à ces derniers par les pays de la zone euro et la volonté de la Chine de répondre positivement est une sorte de deal «gagnant-gagnant».
Sauf que cette intrusion de l’Empire du milieu dans l’Union européenne est bien un événement qui sera peut-être d’une portée historique. Rappelons qu’il ne s’agit que d’un souhait de l’Europe car rien de concret n’a été fait pour l’instant.
Néanmoins, il s’agit bien d’une présence bien encombrante de l’«ami» chinois dans la maison européenne. Car, évidemment, et même si aucune contrepartie n’était demandée par Pékin (ce qui semble peu probable), cela donnerait un pouvoir certain à la Chine sur l’Union européenne et chaque pays membre en particulier.
Car, Nicolas Sarkozy a beau prétendre que la zone euro peut s’en sortir sans les Chinois, que rien d’officiel ne leur a été demandé par les Européens et qu’il n’y a rien de mal à ce que leurs excédents s’investissent dans un fonds de stabilisation de l’euro, ceux-ci le faisant bien dans les bons du Trésor américain (c’est-à-dire permettant aux Etats-Unis de continuer à financer leur énorme déficit), il oublie de dire l’essentiel: les Américains n’ont jamais rien demandé à la Chine, ce qui n’est pas le cas des Européens qui font un appel du pied quasi-officiellement à celle-ci.
Cette différence est énorme. Et il faudra voir, dans les mois qui viennent, quelles en seront les conséquences.
D’une part, dans les concessions faites par l’Europe à la Chine (cette dernière se verra-t-elle enfin accordée le titre d’économie de marché que les Européens, tout comme les Américains, lui refusent depuis toujours pour excès de dirigisme).
D’autre part, dans la perte d’autonomie économique et politique (la Chine pouvant faire pression sur les politiques économiques et financières des Européens et ces derniers ne pouvant plus faire pression sur les abus des politiques économiques et financières chinoises).
Alors, oui, peut-être que l’Europe ne pouvait pas faire autrement qu’aller frapper à la porte de la Chine (et d’autres grands pays émergents) pour sauver la zone euro et se sauver du naufrage. Mais il est faux de dire que cela ne changera pas la donne mondiale si les Chinois deviennent les financiers des Européens. D’autant que, depuis plusieurs années, ils investissent également de plus en plus sur le Vieux continent, mettant la main sur quelques fleurons de son industrie.
Et cela ressemble bien à une mise sous tutelle…
Alexandre Vatimbella
© 2011 LesNouveauxMondes.org

BRICS-BOURSE-MONNAIE. 27.10.11: Les bourses des Brics saluent l’accord de la zone euro / Le dollar à 6,35 yuans / L’euro à 1,4174 dollar


Bourses des Brics
CHINE-SHANGHAI  Composite
+1,15%
INDE-MUMBAI  Sensex
+2,80%
BRESIL-SAO PAULO Ibovespa
+3,72%
RUSSIE-MOSCOU Rts
+4,11%
AFRIQUE DU SUD-JOHANNESBURG Aasi
+2,26%


Monnaies / Taux de change
1 € = 1,4174$
1 € = 9,0005 yuans / 1 $ = 6,3500 yuans

1 € = 69,1833 roupies / 1 $ = 48,8100 roupies
1 € = 2,4233 reals / 1 $ = 1,7090 reals
1 € = 42,4561 roubles / 1 $ = 29,9535 roubles

1 € = 10,9707 rands / 1 $ = 7,7400 rands

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jeudi 27 octobre 2011

MONDIALISATION-EUROPE-GEOECONOMIE. L’euro mondialisé pour éviter l’effondrement de l’économie et une récession planétaire


Après dix heures d’un sommet éprouvant à Bruxelles, les 17 pays de la zone euro sont parvenus à un accord qui offre une bouffée d’air frais à l’économie et à la finance mondiale, bouffée qui ne sera sans doute pas suffisante…
Avec un Fonds européen de stabilisation financière doté de 1.000 milliards d’euros, un abandon de créances à hauteur de 100 milliards d’euros pas les banques (qui seront recapitalisées pour un montant de 106 milliards d’euros), une BCE (Banque centrale européenne) qui continuera à acheter de la dette italienne en particulier, les dix-sept pays de la zone euro ont sauvé la monnaie unique… pour l’instant!
Car il faudra voir si les nouveaux mécanismes seront suffisants, ce dont doutent de nombreux experts. Mais, pour le moment, tout le monde semble satisfait, les Européens, les marchés financiers (avec des bourses en hausse) mais aussi le reste de la planète, à commencer par les Etats-Unis et la Chine.
Car la crise de la zone euro avec la quasi-faillite de la Grèce, les difficultés encore nébuleuses de l’Italie (mais aussi du Portugal et de l’Espagne), les doutes sur la santé financière de la France, est une affaire de la mondialisation.
Dans un monde interconnecté comme nous le connaissons aujourd’hui, tout se tient encore plus qu’avant. Même si la crise des années trente avait été internationale (tout comme, plus ou moins, celles qui ont suivi), celle qui s’est déclarée en 2008 et qui menace de repartir encore plus forte en cette fin 2011, est totalement mondialisée.
Pour les Etats-Unis, un effondrement de l’euro signifierait un effondrement du système financier et d’énormes difficultés qui s’ajouteraient à celles que le pays connait actuellement. Pour la Chine, cela aurait pour conséquence un effondrement du commerce mondial et donc une chute des exportations chinoises vers leur client principal, l’Union européenne et donc, également, d’énormes difficultés. Et cela aurait également de graves conséquences pour tous les pays de la planète.
C’est pourquoi, la Chine devrait acheter encore plus de la dette européenne (ce que Nicolas Sarkozy en tant que président en exercice du G20 va essayer de vendre aux autorités de Pékin) et que d’autres grands pays émergents pourraient faire de même dans les mois qui viennent, même si le Brésil, pour l’instant, a décidé de ne pas en acheter mais de demander au FMI d’intervenir. Une l’intervention du Fonds monétaire international qui est d’ailleurs toujours une option.
Il reste encore du chemin à faire et tout doit être fortifié et sécurisé dans les jours qui viennent pour que le sommet du G20 des 3 et novembre à Cannes puissent prendre des décisions afin d’éviter une récession et tenter de faire repartir l’économie mondiale.
Alexandre Vatimbella
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mardi 25 octobre 2011

MONDIALISATION-CHINE/ETATS-UNIS-ENVIRONNEMENT. Réchauffement climatique: le G2 fait de la résistance


L’économiste Jean-Paul Maréchal, dans un livre qui vient de sortir, accuse les Américains et les Chinois de ne rien faire pour lutter contre les menaces climatiques dues aux activités humaines.
Dans un ouvrage intitulé «Chine/USA, le climat en jeu», l’économiste Jean-Paul Maréchal estime qu’«en l’espace de deux décennies, la ‘question climatique’ s’est imposée comme l’un des défis majeurs auxquels l’humanité devra répondre au cours de ce siècle».
Et pour s’attaquer réellement et concrètement à ce défi, il faut l’entière coopération des Américains et des Chinois car, «dans le domaine du climat, comme dans tant d’autres d’ailleurs, le ‘G2’ (ndlr: regroupant les Etats-Unis et la Chine) est en effet devenu l’axe du monde».
Pourtant, Jean-Paul Maréchal n’est guère optimiste sur la participation des deux grandes puissances. Il estime même qu’«à l’évidence, le climat est bien pris en otage par le G2. Comme le résume Chris Patten (ndlr: ancien gouverneur de Hong Kong et ancien commissaire européen): ‘la Chine ne bougera pas sans l’Amérique et l’Amérique ne bougera pas sans la Chine. Ils sont enfermés ensemble. Un accord entre eux est vital pour sauver le siècle’».
Du coup, il estime que «le mieux qui puisse être espéré au cours des années qui viennent dans le domaine du climat serait l’ouverture d’un cycle de négociations comparable à ceux qui ont eu lieu pour les négociations en matière de désarmement ou les négociations commerciales».
Une sorte de pis-aller pour l’auteur qui rappelle l’urgence, selon lui, de s’attaquer au réchauffement climatique: «les négociations climatiques ont ceci de particulier qu’on ne les reprend jamais au point où on les avait laissées. En effet, plus le temps passe plus la situation écologique se détériore et plus il devient difficile (et coûteux) en même temps que nécessaire d’y remédier».
Alexandre Vatimbella
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Chine/USA, le climat en jeu, Jean-Pierre Maréchal, Choiseul éditions, 15€

lundi 24 octobre 2011

MONDIALISATION-GEOECONOMIE. En 2050, la Chine sera plus riche que les Etats-Unis mais les Américains seront encore nettement plus riches que les Chinois


Selon une étude du CEPII dévoilée lors d’un colloque organisé en partenariat avec Groupama, l’économie mondiale dans 40 ans se caractérisera par une croissance modérée.
Lors d’une colloque intitulé «Les transformations de la mondialisation» organisé conjointement par le groupe d’assurance Groupama et le centre de recherches économiques CEPII, l’économiste Lionel Fontagné a présenté une étude sur les tendances économiques mondiales à l’horizon 2050.
Evidemment, ces tendances peuvent être contredites dans les années à venir par de multiples événements mais elles sont utiles pour se projeter dans l’avenir et tenter de discerner les fondamentaux de celui-ci.
Les Etats-Unis et la Chine, ainsi, vont demeurer les deux acteurs principaux de la mondialisation dans les décennies à venir avec un rééquilibrage en faveur de la seconde. Pour autant, si, à partir de 2040, la richesse de la Chine devrait dépasser celle des Etats-Unis, les Américains seront toujours, en 2050, deux fois plus riches que les Chinois. Ce devrait être également le cas des habitants des autres pays avancés, notamment européens.
Quant à la rivalité entre l’Inde et la Chine qui va peser, à la fois, au niveau du continent asiatique et au niveau mondial, la première devrait combler une partie de son retard avec, à partir de 2030, un taux de croissance supérieur. A noter, en outre, que la population de l’Inde dépassera celle de la Chine en 2025.
Enfin, partout dans le monde, les taux de croissance vont se rejoindre à l’horizon 2050 où les hausses de PIB deviendront modérées.
Alexandre Vatimbella
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dimanche 23 octobre 2011

MONDIALISATION-ETATS-UNIS-GEOECONOMIE. Le nouveau multilatéralisme version américaine


Depuis la chute du communisme, les Etats-Unis tentent de définir un multilatéralisme où ils demeurent dans une position prééminente.
Première puissance mondiale et fière de l’être, les Etats-Unis veulent bien partager le pouvoir à l’échelle du monde mais seulement s’ils sont au-dessus des autres…
Une position paradoxale qui montre que, depuis la chute du communisme et de l’Union soviétique (dont les Américains exagéraient la puissance), être la seule superpuissance et pourtant avec des moyens limités, comme l’ont montré les conflits en Afghanistan et en Irak, n’est pas toujours facile à gérer.
C’est ce qu’est venu analyser lors d’une conférence au CERI (Centre études et de recherches internationales) de Sciences po Paris, le professeur de «global affairs» à l’université Rutgers de New York, Simon Reich.
Car, entre la vision de Barack Obama, «l’Amérique première parmi des égaux» et celle de George W Bush, «l’Amérique en premier», il n’y a pas autant de différence que les joutes politiques veulent le faire croire. On est soit dans le «multipolar leadership» (Obama), soit dans le «unipolar leadership» (Bush).
Dans tous les cas, la doctrine de la politique étrangère américaine est, en réalité, de retrouver ou de garder une position hégémonique. Telle est d’ailleurs la vision de l’actuelle secrétaire d’Etat, Hillary Clinton.
Celle-ci parle de «civilized power» qui combine les pouvoirs militaire, économique et culturel.
Pour Simon Reich, les réalistes (néoconservateurs) et les libéraux (centre-gauche), partagent une vision proche mais qui est une chimère. Car l’hégémonie américaine comme base du multilatéralisme est, selon lui, «une illusion qui n’a jamais réellement existé sauf pour une très courte période après la fin de la Deuxième guerre mondiale».
Alexandre Vatimbella
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samedi 22 octobre 2011

BRICS-BOURSE-MONNAIE. 21.10.11: Sao Paulo, Moscou et Johannesburg terminent bien la semaine


Bourses des Brics
CHINE-SHANGHAI Composite
2.316,61pts
-0,03%
INDE-MUMBAI Sensex
16.785,64pts
-0,89%
BRESIL-SAO PAULO Ibovespa
55.255,00 pts
+2,31%
RUSSIE-MOSCOU Rts
1.456,73pts
+2,37%
AFRIQUE DU SUD-JOHANNESBURG Aasi
31.449,99pts
+1,99%


Monnaies / Taux de change
1 € = 1,3867$
1 € = 8,8503 yuans
/ 1 $ = 6,3823 yuans
1 € = 69,2379 roupies / 1 $ = 49,9300 roupies
1 € = 2,4683 reals / 1 $ = 1,7800 reals
1 € = 43,1264 roubles / 1 $ = 31,1000 roubles
1 € = 11,2011 rands / 1 $ = 8,0775 rands

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