Entre mégalomanie narcissique, incompétence et extrémisme,
Donald Trump avance comme toujours dans un monde qu’il crée et où tout est
permis comme de dire tout et son contraire.
Alors que ses fan(atique)s se gargarisent de son succès contre l’Iran bien que
nombre d’entre eux étaient opposés à toute action militaire, l’extrémiste
populiste se contredit d’un jour à l’autre, voire d’une déclaration à l’autre.
Ainsi, après avoir affirmé qu’il ne veut pas de guerre contre l’Iran et prétendu
que les bombardements qu’il avait ordonnés étaient des succès spectaculaires,
donc sans lendemain, voilà qu’il reparle d’aller lancer de nouvelles bombes et
de nouveaux missiles en se faisant plus menaçant pour le régime des mollahs.
Certains prétendent que c’est de la stratégie bien pensée et bien orchestrée et
on aurait pu prêter attention à leurs louanges et applaudissements du génie de
Trump si l’on n’avait pas vu à l’œuvre ce dernier pendant les quatre années de
sa première présidence et les cinq premiers mois de la seconde où l’on a
surtout remarqué une pensée erratique, changeante, irrationnelle et, surtout,
dangereuse.
A part sa haine du régime en place à Téhéran, non pas parce qu’il est
totalitaire ou terroriste mais parce qu’il hait les Etats-Unis, rien ne procède
d’une fine tactique mais de décisions à l’emporte-pièce et d’une autoglorification
de chacun de ses gestes.
Et la semaine qui vient devrait être du même genre, ce qui n’est guère rassurant
sachant qui sont ses conseillers et ses «amis» comme Netanyahu.
Quant à savoir s’il y aura une guerre des Etats-Unis contre l’Iran, cela
dépendra peut-être d’une humeur du moment…