La séquence trumpienne sur sa grandeur et ses compétences surhumaines ainsi que sur ses résultats exceptionnels a ceci de nouveau que ce ne sont pas que ces fan(atique)s qui participe à cette propagande sans aucune base solide et qui va à l’encontre de toute réalité.
Ainsi, sur les frappes qu’il a ordonné contre le programme nucléaire iranien, il y a, bien sûr, ses autocongratulations dithyrambiques, les louanges d’une obséquiosité servile de ses partisans mais se surajoutent les commentaires positifs de journalistes et d’experts médiatiques ainsi que les flagorneries de quelques politiciens qui veulent prendre le train en marche, alors même que de plus en plus d’indices montrent qu’elles n’ont pas du tout été le succès revendiqué par l’extrémiste populiste.
Dernières en date l’interception par les services de renseignements américains de communications secrètes entre responsables iraniens qui minimisent les dégâts de celles-ci et les déclarations du chef de l’AIEA qui estime que le programme pourra reprendre d’ici peu.
On sait bien que, souvent, dans la société du paraître dans laquelle nous vivons, il suffit de prétendre pour être et qu’il suffit d’une communication incessante pour exister et pour faire croire, les réseaux sociaux le démontrent quotidiennement.
Trump ne s’en est jamais privé même avant sa carrière politique et il a réussi à avoir une image de golden boy alors qu’il n’est que le «fils de» dont la père lui a permis de monter ses affaires, affaires qui ont souvent périclitées avec quatre faillites retentissantes à la clé.
On est peut-être en train d’assister à la rupture d’une sorte de cordon sanitaire qui faisait que les assertions mensongères de Trump étaient souvent prises pour ce qu’elles étaient préventivement pour être mises dorénavant à l’égale de la réalité.
Si cela se confirme, voilà une bien mauvaise nouvelle pour cette réalité et pour la démocratie.