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lundi 30 novembre 2009

MONDIALISATION-EMERGENTS-COMMERCE. Les pays émergents veulent un accord à l’OMC au plus vite


Alors que s’ouvre à Genève la nouvelle session de l’Organisation mondiale du commerce, la pression monte pour que les Etats-Unis mais aussi l’Europe lâchent du lest sans réelle contrepartie.


Une centaine de pays émergents et en voie de développement ont demandé, à l’ouverture de la septième Conférence ministérielle de l’OMC (Organisation mondiale du commerce) qu’un accord soit conclu rapidement dans le cycle de Doha, débuté en 2001, qui doit mettre en place un système de libre-échange notamment dans le domaine agricole. Cette pression à l’encontre des Etats-Unis mais aussi de l’Europe qui soutient la position américaine est menée par les principaux pays émergents, la Chine, le Brésil et l’Inde, cette dernière étant pourtant largement responsable de l’enlisement des négociations.

Car le bras de fer à l’OMC concerne les subventions agricoles que les pays occidentaux versent à leurs paysans mais aussi les aides et les barrières douanières que les pays émergents ont mis en place dans ce secteur. Or les Etats-Unis et l’Europe sont d’accord pour baisser voire supprimer leurs subventions si les mesures de dumping et de protectionnisme des pays émergents et en voie de développement le sont également. Or, ces derniers, par la voix de l’Inde, refusent cette réciprocité au motif que leur développement est bien loin d’être celui des pays riches et qu’ils ont besoin encore d’aider leurs agriculteurs.

Cela n’empêche pas tous les acteurs de vouloir aboutir dans ce cycle de Doha. Ainsi, à périodes répétées, ils affirment que les négociations vont reprendre et qu’un accord sera trouvé. Mais cette méthode Coué n’a rien donné jusqu’à présent.


Alexandre Vatimbella

© 2009 LesNouveauxMondes.org

CHINE-INTERNATIONAL. La France et la Chine signent plusieurs contrats


Une délégation chinoise forte de 400 personnes est venue à Paris pour signer pas moins de plus de 40 accords et préaccords. Une nouvelle preuve du réchauffement des relations entre les deux pays.


La ministre de l’Economie française, Christine Lagarde, et sa secrétaire d’Etat au commerce extérieur, Anne-Marie Idrac, ont de quoi être satisfaites par la quarantaine d’accords et préaccords, sous forme de lettres d’intention, que la Chine et la France viennent de signer à Paris. Pour ce faire, le ministre du Commerce chinois, Chem Deming, s’était déplacé avec pas moins de quatre cents personnes. Pour autant, aucun montant n’a été donné sur ce que représentent ces contrats concernant plus d’une centaine d’entreprises chinoises et autant de françaises. Cette rencontre d’une ampleur inégalée montre l’effectivité du rapprochement entre les deux pays après la brouille de l’année 2008. On évoque même une visite du président chinois Hu Jintao l’année prochaine en France.


Louis-Jean de Hesselin

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dimanche 29 novembre 2009

MONDIALISATION-CHINE-MONNAIE. L’Union européenne demande à la Chine de réévaluer le yuan


La pression s’accentue sur les autorités de Pékin à propos du yuan. Après les Etats-Unis, l’Europe est revenue à la charge leur demandant de laisser la monnaie chinoise se réévaluer progressivement. En vain.


A la veille d’un sommet Chine-Union européenne, le président de la Commission européenne, José Manuel Barroso, et le président des ministres des finances de la zone euro, Jean-Claude Junker, ont rencontré à Nankin le Premier ministre chinois, Wen Jiabao. Et les deux leaders européens ont demandé à la Chine de faire un geste sur sa monnaie en la laissant se réévaluer d’elle-même progressivement et de ne plus l’accoler à la valeur du dollar. Le problème semble qu’ils n’ont pas réussi à faire changer d’avis les Chinois. Ainsi, Jean-Claude Juncker, qui avait pourtant pris soin de ne pas froisser ses hôtes en disant comprendre leurs raisons pour ne pas relever le taux de change du yuan, a déclaré: «je ne peux pas dire que je suis plus optimiste que je ne l'étais avant de venir ici». Et il a ajouté qu’une appréciation «ordonnée et progressive du renminbi serait dans le meilleur intérêt de la Chine et dans le meilleur intérêt de l'économie mondiale». Mais Wen Jiabao a répondu en utilisant la désormais traditionnelle argumentation du gouvernement chinois, à savoir qu’il ne faut pas rompre un équilibre monétaire et un taux de change raisonnable. En revanche, il faut tout faire pour que le dollar ne baisse pas avant de penser à réévaluer le yuan. Traduit en clair, c’est une fin de non-recevoir…


Alexandre Vatimbella

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samedi 28 novembre 2009

INDE-INTERNATIONAL. Création d’un institut de recherche indo-américain sur les énergies propres


Hillary Clinton et son homologue indien ont signé un accord de recherches communes sur les nouvelles énergies.


La secrétaire d’Etat américaine, Hillary Clinton, et le ministre indien des Affaires étrangères, S.M. Krishna, ont signé, en marge de la visite d’Etat du Premier ministre indien à Washington, un accord sur la recherche et le développement de technologies dans le domaine des énergies propres. Il s’agit ainsi d’accélérer «le développement et le déploiement des technologies propre» et de renforcer «la coopération dans les domaines du changement climatique, de la climatologie et de la réduction des gaz à effet de serre» selon la déclaration du département d’Etat des Etats-Unis. Pour ce faire, un institut commun, de recherche sur les énergies propres va être, entre autres, créé. Il aura des laboratoires à la fois aux Etats-Unis et en Inde.


Nicolo Morfino

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vendredi 27 novembre 2009

RUSSIE-INTERNATIONAL. Nombreux accords commerciaux entre la France et la Russie


Les Premiers ministres français et russe ont signé à Rambouillet plusieurs contrats concernant les secteurs automobile, pharmaceutique, du transport et surtout de l’énergie


Vladimir Poutine, le Premier ministre russe, est en visite en France avec une imposante délégation économique. Il a signé d’importants accords aujourd’hui à Rambouillet avec son homologue français François Fillon. Ils concernent l’automobile (avec un investissement complémentaire de Renault dans le constructeur russe proche de la faillite Avtovaz), la pharmacie, les transports, l’innovation mais surtout l’énergie avec un investissement d’EDF dans le gazoduc South Stream et des discussions entre GDF et Gazprom pour un investissement de la firme française dans le gazoduc North Stream, les deux ouvrages devant ravitailler l’Europe en gaz russe. En tout, ce sont vingt-cinq accords qui ont été signés rappelant que la France et la Russie sont des partenaires économiques et politiques traditionnels.

De même, Vladimir Poutine est venu chercher des investisseurs français afin qu’ils participent à la grande entreprise que lui-même et le président Medvedev ont décidé de mener, la modernisation et la diversification de l’économie russe pour faire d’une machine économique veillotte et inadaptée au XXI° siècle, uniquement centrée sur les matières premières, une puissance compétitive dans la mondialisation.


Jean-Louis Pommery

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