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jeudi 30 juin 2011

MONDIALISATION-ECONOMIE. Pour Pascal Lamy, la démondialisation est «un concept réactionnaire»


Face aux multiples appels à refuser la mondialisation, surtout dans le monde politique français, le directeur de l’OMC a réagi devant ces tentatives de repliement sur soi.
Dans un entretien avec le journaliste Alain Faujas et paru dans quotidien français Le Monde d’aujourd’hui, Pascal Lamy, le directeur de l’OMC (Organisation mondiale du commerce) estime que refuser la mondialisation n’est pas la bonne attitude. Extraits.
Etes-vous étonné du retour du débat sur les bienfaits du protectionnisme et de la démondialisation?
(…) Dès 1999, au Parlement européen, j'avais dit que la mondialisation avait ses bons et ses mauvais côtés, et qu'elle devait être «maîtrisée». Je n'étais pas et ne suis pas devenu un apôtre de la «mondialisation heureuse». Les turbulences qu'elle engendre sont vécues d'autant plus dans l'angoisse qu'elles frappent des pays qui se trouvaient en tête du classement de la richesse mondiale. Mais la démondialisation est une mauvaise réponse à cette bonne question. C'est un concept réactionnaire.
Pourquoi?
Parce que le phénomène est parti pour durer. Les moteurs de la mondialisation sont technologiques: le porte-conteneurs et Internet. Gageons que la technologie ne reviendra pas en arrière! Vouloir démondialiser, c'est jeter le bébé avec l'eau du bain. Et même si c'était souhaitable, ce ne serait plus possible. On n'est plus au temps où le tsar et le roi de France passaient des accords de commerce entre eux. Aujourd'hui, les frontières entre le commerce international et le commerce domestique s'effacent. Les chaînes de production se sont globalisées pour gagner en efficacité. Cela signifie que freiner vos importations revient à pénaliser vos exportations. Sans compter la riposte de partenaires qui ne sont pas naïfs.
Beaucoup en France font comme si l'économie nationale était asservie aux pays émergents, et surtout à la Chine, en raison de leur dumping environnemental et social. Les chiffres ne disent pas cela: les deux tiers du commerce français sont réalisés avec l'Union européenne. C'est en Europe que les parts de marché françaises diminuent, et c'est dans le reste du monde qu'elles progressent.
Reste l'angoisse des bouleversements de la mondialisation…
(…) Ce n'est pas la mondialisation qui fait problème, mais l'insuffisance de garde-fous, de régulations.
Jean-Louis Pommery
© 2011 LesNouveauxMondes.org

MONDIALISATION-CHINE-ECONOMIE. La Chine et l’Allemagne veulent développer leurs relations économiques

Les deux principaux exportateurs mondiaux voient beaucoup d’intérêt à renforcer leur coopération et leurs échanges. Pour l’instant, il s’agit plus de se partager le gâteau mais les oppositions ne sont pas loin.
Angela Merkel a déroulé le tapis rouge à Wen Jiabao lorsque celui-ci a posé les pieds sur le sol allemand dans le cadre d’une tournée en Europe. Il faut dire que la chancelière d’Allemagne et le premier ministre chinois peuvent se montrer satisfaits des relations économiques entre leurs deux pays. Ils souhaitent même les développer dans les années qui viennent pour porter leur commerce bilatéral à 280 milliards de dollars en 2015.
En 2010, les exportations allemandes vers la Chine ont augmenté de 38% à un peu plus de 180 milliards de dollars. Les produits «made in Germany», en particulier les machines outils et les voitures de luxe, sont particulièrement appréciés par les Chinois qui sont, en plus, demandeurs de transferts de technologie.
Le rêve allemand serait que les deux pays, premier et deuxième exportateurs mondiaux, se partagent le marché avec les produits simples et bas de gamme pour la Chine et les produits sophistiqués et hauts de gamme pour l’Allemagne.
Evidemment, ce n’est pas la vision de Pékin! Les Chinois veulent transformer leur système économique en privilégiant, à la fois, la consommation intérieure, mais aussi la production de biens technologiques à forte valeur ajoutée, c’est-à-dire le domaine où l’Allemagne est numéro un mondial…
Pour l’instant, dans l’euphorie de leurs balances commerciales largement excédentaires et dans leurs relations bilatérales au beau fixe, Allemands et Chinois ont préféré célébrer leur bonne entente. Mais cela ne pourra durer si l’Allemagne veut conserver ses positions et que la Chine veut les conquérir…
Alexandre Vatimbella
© 2011 LesNouveauxMondes.org

mercredi 29 juin 2011

BOURSE-MONNAIE. Bourses chinoises: tendance baissière; bourse indienne: tendance haussière


SHANGHAIComposite
2.728,48pts
-1,11%
SHENZHENComponent
11.913,20pts
-1,11%
HONG KONGHangSeng
22.061,18pts
-0,60%

MUMBAI Sensex
18.693,86pts
+1,09%


Monnaies / Taux de change
1 € = 1,4396$
1 € = 9,3046 yuans
/ 1 $ = 6,4633 yuans
1 € = 64,5661 roupies / 1 $ = 44,8500 roupies

mardi 28 juin 2011

BOURSE-MONNAIE. Bourses chinoises et indienne stables


SHANGHAIComposite
2.759,20pts
+0,04%
SHENZHENComponent
12.047,09pts
+0,17%
HONG KONGHangSeng
22.061,78pts
+0,09%

MUMBAI Sensex
18.492,45pts
+0,43%


Monnaies / Taux de change
1 € = 1,4318$
1 € = 9,2609 yuans
/ 1 $ = 6,4680 yuans
1 € = 64,4453 roupies / 1 $ = 45,0100 roupies

MONDIALISATION-CHINE-LUXE. Les Chinois ne veulent plus des contrefaçons mais des originaux conçus à leurs goûts


En 2015, 20% des ventes mondiales de produits de luxe se feront en Chine pour un montant de 27 milliards de dollars.
Selon une étude du cabinet américain McKinsey, les ventres de produits de luxe en Chine atteindront en 2015 le chiffre de 27 milliards de dollars.
Cela représentera 20% du total du marché du luxe dans le monde.
Il faut dire que, même au plus fort de la crise économique et financière de 2008-2009, les ventes de produits de luxe ont fortement augmenté en Chine (+16%) même si la croissance a été moins élevée que prévue.
Bonne nouvelle pour l’industrie mondiale du luxe et notamment celle de la France: de plus en plus de Chinois affirment ne plus vouloir acheter des imitations de produits de luxe étrangers mais les originaux. Cela va évidemment de pair avec une hausse des revenus des plus riches mais aussi de la classe moyenne.
En outre, l’étude de McKinsey confirme que les consommateurs chinois sont de plus en plus nombreux à souhaiter une production de biens de luxe spécifiquement conçus pour leurs goûts. Déjà, de nombreuses marques ont créé des lignes uniquement pour le marché chinois comme, par exemple, Hermès.
Alexandre Vatimbella
© 2011 LesNouveauxMondes.org

lundi 27 juin 2011

BOURSE-MONNAIE. Bourses chinoises mitigées; bourse indienne: petite hausse


SHANGHAIComposite
2.758,23pts
+0,44%
SHENZHENComponent
12.026,29pts
+0,25%
HONG KONGHangSeng
22.041,77pts
-0,59%

MUMBAI Sensex
18.412,41pts
+0,94%


Monnaies / Taux de change
1 € = 1,4280$
1 € = 9,2486 yuans
/ 1 $ = 6,4766 yuans
1 € = 64,3028 roupies / 1 $ = 45,0300 roupies

MONDIALISATION-BRIC-SANTE. Les médicaments en forte expansion dans les pays du Bric


Dans trois ans, la Chine, l’Inde, le Brésil et la Russie seront parmi les onze nations où l’on consomme le plus de médicaments, preuve d’un développement du secteur de la santé.
L’industrie du médicament va continuer à croître, surtout dans les pays émergents et, notamment, les plus grands d’entre eux.
Ainsi, les pays du Bric (Brésil, Russie, Inde, Chine) se retrouveront, en 2014, dans les onze premiers consommateurs de médicaments suite à une forte croissance de leurs marchés respectifs et grâce aux médicaments génériques. On s’attend une progression des ventes, en 2011, de 20% en Chine, de 15% en Inde, de 12% en Russie et de 11% au Brésil.
La Chine passera ainsi de la neuvième à la troisième place (derrière les Etats-Unis et le Japon), le Brésil de la dixième à la sixième place, l’Inde de quatorzième place à la dixième place et la Russie de la vingtième à la onzième place.
A noter que la France passera de la troisième place à la cinquième place dans le même temps.
Louis-Jean de Hesselin
© 2011 LesNouveauxMondes.org

LA SEMAINE DE LA MONDIALISATION. G20 agricole, la France a obtneu un accord… non contraignant / La Chine réconcilie malgré elle Américains et Vietnamiens! / Les salariés français du privé divisés sur la mondialisation


Nicolas Sarkozy voulait un accord au G20 agricole que la France organisait à Paris en tant que pays présidant l’institution en 2011. Et il a obtenu quelque chose. Evidement pas un accord révolutionnaire comme voudrait le faire croire son ministre de l’Agriculture, Bruno Le Maire, ni même un accord contraignant mais un accord tout de même sur la gestion des informations concernant les stocks mondiaux.
Le plan d’action adopté met en place une base mondiale de données sur les niveaux de production et de consommation ainsi que sur l’état des stocks. Les Etats signataires du document s’engagent ainsi à fournir les informations nécessaires pour faire fonctionner le système de collecte des données (AMIS ou Agricultural markets information system) et à le mettre à jour afin de lutter contre la volatilité des prix des produits agricoles et des denrées alimentaires. L’idée est d’intervenir pour éviter des flambées de prix dues à de la spéculation financière mais, surtout, à une incapacité, au niveau mondial, de savoir exactement quels sont les stocks détenus par les pays, ce qui peut engendrer des mouvement de panique et déstabiliser complètement les marchés en cas d’événement particulier comme une sécheresse ou une inondation qui détruisent les récoltes.
Seule la pratique dira si cet accord signifie une avancée ou simplement une gesticulation médiatique.

Oui, le Vietnam est en train de devenir le sous-traitant de la Chine, fabriquant à bas coût ce que ne peut plus faire l’Empire du milieu depuis que les salaires ne cessent d’augmenter. Pour autant, si le Vietnam et les Etats-Unis sont en train de se réconcilier et de devenir des alliés, c’est, avant tout, grâce aux Chinois!
En effet, on connait l’antagonisme traditionnel entre les deux peuples voisins, ponctué par plusieurs guerres. Les récents développements politico-militaires, sur fond de souveraineté disputée d’îles et de zone maritime nationale (la Chine étant en bisbille avec pratiquement tous ses voisins asiatiques sur cette question!), ont abouti à une demande inattendue et inacceptable pour Pékin: le gouvernement du Vietnam a demandé l’aide des Etats-Unis! Et ces derniers n’ont pas hésité à répondre par l’affirmative ce qui a encore plus rendu furieux les faucons chinois qui tiennent actuellement le haut du pavé au sein du Parti communiste.

Le Conseil d’orientation pour l’emploi dépendant du gouvernement français a organisé un colloque intitulé «mondialisation et emploi». A cette occasion, il a commandé un sondage à Tns-Sofres sur la perception de la mondialisation par les salariés français du privé, soit seize millions de personnes.
Les résultats sont assez équilibrés globalement puisque 52% des personnes interrogées estiment que la mondialisation est une mauvaise chose alors que 48% estiment que c’est une bonne chose.
Les jeunes - pourtant durement touchés par le chômage -, quand ils ont un emploi, estiment à 60% que la mondialisation est une bonne chose alors que les plus âgés (50 ans et plus) ne sont que 35% dans ce cas. En outre, ce sont les cadres qui voient la mondialisation le plus positivement (63%) et les ouvriers qui la voient le plus négativement.

Alexandre Vatimbella
© 2011 LesNouveauxMondes.org

vendredi 24 juin 2011

MONDIALISATION-EDITORIAL. La mondialisation humaniste


Refuser la mondialisation ne la fera pas disparaître d’un coup de baguette magique et n’aboutira qu’à la subir au lieu de la maîtriser et de s’en servir positivement. Prôner la fameuse «démondialisation» à la mode chez quelques intellectuels et de politiques populistes en mal de buzz médiatique est une attitude qui ne résoudra pas les problèmes de la France, bien au contraire. A l’inverse, n’accepter qu’une mondialisation financière, sans règle et sans gouvernance digne de ce nom est irresponsable. La bonne réponse est une mondialisation humaniste.
Rappelons que la mondialisation est une mise en réseau du monde par un processus d’ouverture volontaire ou non de chacune de ses parties (continent, région, pays, ville et de leurs populations) aux échanges et aux influences de toute nature venus de toutes les autres parties, échanges et influences qui produisent de la richesse au-delà même du processus autonome qui les active. Et ce, quel que soit les gagnants et les perdants de ce processus de mise ne réseau.
Ce phénomène de mondialisation part d’un changement d’échelle des relations économiques et culturelles entre les pays. Il doit aboutir à un monde global où ces échanges et ces influences créent un lien direct entre tous les humains au-delà des frontières d’un pays, au-delà de l’appartenance à une nation, au-delà de la culture que l’on a reçue.
Dans ce monde global continuellement interconnecté, la division internationale du travail doit permettre, en théorie, une rationalisation de la production dans un fonctionnement gagnant-gagnant alors que l’individu mondialisé devient un citoyen du monde.
La réalité prouve que les dérapages sont nombreux. Et seule la dimension humaniste lui peut apporter l’équilibre nécessaire.
Une mondialisation humaniste est celle qui réunit sans uniformiser, qui rapproche sans contrainte, qui fait coopérer les individus volontairement et sur un pied d’égalité, qui crée des réseaux de communication et d’échange fonctionnant sur le principe du juste équilibre.
C’est également une mondialisation qui se réforme et se régule constamment, qui place le progrès de l’humanité au cœur de son projet et où la gouvernance mondiale a comme but la paix perpétuelle ainsi que le développement de la vie bonne (le vivre bien ensemble, le vivre bien individuel et la réalisation de soi) au niveau global.
Cette mondialisation ne se construit pas sur un fantasme mais sur le réel, c’est-à-dire en reconnaissant que toute société, mondiale ou nationale, fonctionne sur les mêmes principes du libéralisme social où la liberté et la solidarité sont deux piliers qui se complètent et non qui s’opposent pour bâtir la meilleure société possible.
Voilà donc cette mondialisation humaniste qui est essentielle dans ce monde global où les défis et les solutions à ceux-ci sont, le plus souvent, du domaine de la communauté humaine et non de communautés nationales divisées et n’ayant pas les moyens de réussir en agissant chacune de leur côté.
Relier les personnes entre elles – économique, socialement, sociétalement – au bénéfice de chacun, individuellement, et de tous, collectivement, telle est la raison d’être de la mondialisation humaniste, cette mondialisation respectueuse, progressiste, équilibrée. Tel est l’espoir de l’humanité depuis toujours.
Et, au lieu de fermer les portes à double tours et de se barricader derrière des murs en béton, dans une régression que nous paierons cher, tous autant que nous sommes dans le monde, nous devons prendre nos responsabilités. C’est peut-être cela qui fait peur, la responsabilité, aux adversaires de la mondialisation humaniste, qu’ils se trouvent autant chez les profiteurs d’une mondialisation sauvage que chez les craintifs supporters d’une renationalisation antagoniste de la planète.

Alexandre Vatimbella
© 2011 LesNouveauxMondes.org

BOURSE-MONNAIE. Bourses chinoises et indienne: hausses conséquentes


SHANGHAIComposite
2.746,21pts
+2,16%
SHENZHENComponent
11.996,08pts
+1,87%
HONG KONGHangSeng
22.171,95pts
-1,90%

MUMBAI Sensex
18.240,68pts
+2,89%


Monnaies / Taux de change
1 € = 1,4188$
1 € = 9,1796 yuans
/ 1 $ = 6,4700 yuans
1 € = 63,8318 roupies / 1 $ = 44,9900 roupies

jeudi 23 juin 2011

BOURSE-MONNAIE. Bourses chinoises et indienne repartent à la hausse


SHANGHAIComposite
2.688,25pts
+1,47%
SHENZHENComponent
11.775,32pts
+2,01%
HONG KONGHangSeng
21.759,14pts
-0,46%

MUMBAI Sensex
17.727,49pts
+1,01%
Monnaies / Taux de change
1 € = 1,4148$
1 € = 9,1505 yuans
/ 1 $ = 6,4677 yuans
1 € = 63,4679 roupies / 1 $ = 44,8600 roupies

RUSSIE-ECONOMIE. Le pouvoir d’achat des Russes a baissé en 2011


Selon les statistiques officielles, la population voit ses revenus s’effriter dangereusement.
Même si l’on fait dire ce que l’on veut aux statistiques, surtout en rapprochement abusivement certaines d’entre elles, le pouvoir d’achat des Russes n’est pas au mieux.
Selon les chiffres publiés par Rosstat, l’institut public des statistiques de Russie, en mai 2011, le revenu réel disponible des ménages aurait baissé de 7% par rapport à mai 2010 et de 3,7% sur les cinq premiers mois de l’année par rapport à la même période de 2010.
Quant au revenu moyen, s’il a bien augmenté sur un an de 3,2%, le taux d’inflation sur la même période, 9,6%, l’a grandement rogné.
Alexis Levé
© 2011 LesNouveauxMondes.org

mercredi 22 juin 2011

BOURSE-MONNAIE. Bourses chinoises et bourse indienne: stabilité


SHANGHAIComposite
2.649,32pts
+0,11%
SHENZHENComponent
11.543,65pts
+0,29%
HONG KONGHangSeng
21.859,97pts
+0,04%
Monnaie / Taux de change
1 € = 9,2909 yuans / 1 $ = 6,4628 yuans



MUMBAI Sensex
17.550,63 pts
-0,06%
Monnaie / Taux de change
1 € = 64,3757 roupies / 1 $ = 44,7800 roupies