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samedi 6 septembre 2025

Editorial. Et si nous arrêtions de financer la Chine


Si quelqu’un croyait encore que la Chine était ou pouvait être notre alliée, le dernier sommet de l’Organisation de coopération de Shanghai (OCS) a été une piqûre de rappel bien douloureuse.

On a vu Xi Jinping accueillir tous les dictateurs de la planète les plus exécrables – club dont il fait partie et en est le premier criminel – où, en dehors de la parade militaire qu’il a organisé pour montrer sa force, il a tenu des propos d’une rare violence à l’encontre des démocraties pour vanter son «rêve chinois» qui est de créer un nouvel ordre mondial totalitaire dont il serait le maître.

Il a également réitéré son soutien inconditionnel à Vladimir Poutine et à son agression contre l’Ukraine.

Voilà qui démasque une nouvelle fois le personnage qui n’hésitait pas, il y a encore quelques semaines, à proposer à l’Europe une alliance contre les Etats-Unis de Donald Trump!

Mais dans cette mégalomanie et cette hubris de Xi, nous avons une grande responsabilité.

D’abord historique en ayant décidé dans les années 1980 de faire de la Chine l’usine du monde et le fournisseur des biens de consommation de l’Occident, ce qui a permis au Parti communiste au pouvoir de faire du pays une grande puissance mondiale alors qu’il n’était plus que l’ombre de lui-même grâce à la manne financière que nous lui avons donnée.

Ensuite, en continuant à acheter sans compter des produits chinois ce qui permet de financer son combat contre… nous!

Car, le primordial n’est pas de couper les ressources de la Russie pour assurer notre sécurité à nous Européens mais bien de ne plus financer la Chine par nos achats.

Or, ce n’est pas du tout ce que nous faisons.

Bien sûr et enfin, il y a de plus en plus de voix de politiques qui désignent la Chine de Xi comme notre principal ennemi mais, pour l’instant, ce ne sont que des discours et aucune réelle mesure de rétorsion n’a encore été prise.

Il est temps qu’enfin nous réagissions avant que grâce à notre argent, la Chine nous dicte ses volontés.

 

 

 




dimanche 3 août 2025

Le Focus. Les pays les plus menaçants selon les Européens, la Russie puis les Etats-Unis devant la Chine


Si la Russie est le pays le plus menaçant pour les Européens selon un sondage réalisé il y a quelques semaines par le Pew research center et de loin sauf pour les Hongrois et… les Italiens – les deux peuples placent malgré tout la Russie en tête mais avec un pourcentage beaucoup plus faible –, il est étonnant que les Etats-Unis arrivent en seconde position devant la Chine!

Ainsi, par exemple, 16% des Français estiment que les Etats-Unis sont la plus grande menace et seulement 9% que c’est la Chine.

Même chose pour les Néerlandais avec les pourcentages respectifs 20% et 9% et même pour les Britanniques avec 18% et 12%.

Cet écart on peut l’expliquer assez facilement: les Etats-Unis de Trump ont multiplié les déclarations incendiaires contre les Européens et ont initié une guerre commerciale qui pourrait faire beaucoup de mal à l’économie du vieux continent sans parler d’une aide à l’Ukraine qui n’est plus assurée ainsi qu’une mansuétude vis-à-vis de Poutine.

Et l’extrémiste populiste qui occupe le Bureau ovale a même prévu d’annexer le Groenland, un territoire qui appartient à un pays européen, le Danemark.

De son côté, la Chine la joue profil bas et assure même qu’elle est l’alliée de l’Europe face à la guerre commerciale de Trump avec des déclarations allant dans ce sens de Xi Jinping et de ses ministres.

Pourtant, la principale menace qui pèse sur les Européens, c’est la Chine.

A la fois en termes de sécurité qu’économiquement.

Ainsi, c’est bien le régime despotique de Xi qui veut imposer un nouvel ordre mondial où la démocratie n’aurait plus sa place et où l’Europe serait complètement marginalisée, d’où son aide sans réserve à Poutine dans son agression contre l’Ukraine.

Et l’armée chinoise est bien plus forte que celle de la Russie.

De même, la menace économique et commerciale de la Chine est bien plus grande et dangereuse que celle venue des Etats-Unis.

Si l’Europe a une balance commerciale positive vis-à-vis des Etats-Unis, c’est tout le contraire avec la Chine où le déficit est abyssal.

Et le protectionnisme mis en place en Chine depuis des années est nettement plus extrême que celui que se propose de mettre en place les Etats-Unis.

Si les Etats-Unis de Trump sont considérés comme notre allié le plus important que pour seulement 20% des Allemands, 19% des Français, 14% des Grecs et 13% des Néerlandais, ce serait une énorme erreur de croire que le régime de Pékin ne nous veut pas du mal.

Car le rêve chinois de Xi est aussi celui de la vengeance contre l’Occident, ces pays européens qui, avec les Etats-Unis, ont occupé la Chinse en y installant des concessions à la fin du 19e et au début du 20e siècle, faisant de ce qui avait été la première puissance mondiale, une sorte de colonie partagée.

Sans cesse, le despote chinois rappelle cette période pour exciter le nationalisme de son peuple et l’exacerber.

Aujourd’hui, c’est bien la Chine la principale menace de l’Europe, du monde, de la paix et de la démocratie.

 


jeudi 24 juillet 2025

Le Focus. Une défaite de Poutine serait aussi une défaite de la Chine


Avec son soutien sans condition de Poutine, le dictateur chinois Xi a lié son pays à l’agression de la Russie contre l’Ukraine.

Dès lors, une défaite de Poutine serait aussi la sienne.

On comprend dès lors qu’il continue et qu’il continuera jusqu’au bout à aider son «ami» et à lui permettre d'obtenir le plus possible dans ses demandes, ce qui pourrait cacher l'évidente défaite de la Russie, donc celle de la Chine.

On comprend aussi pourquoi le monde libre doit prendre en compte cette alliance pour agir et se prémunir des plans des deux despotes dont on rappelle qu’ils sont à la tête d’une internationale totalitaire dont le but est d’établir un nouvel ordre mondial qui rayera de la carte la démocratie républicaine libérale.

On comprend enfin pourquoi Poutine finasse constamment, sûr du soutien de Xi et de la procrastination de Trump.

Pour autant, le régime installé à Pékin sait aussi qu’il faudra bien mettre un terme à cette guerre, tout au moins dans son aspect actif, et que Moscou ne pourra pas avoir le beurre et l’argent du beurre.

N’oublions pas qu’en Chine, perdre la face demeure une sorte d’infamie qu’un dictateur narcissique comme Xi ne peut accepter.

Sans doute que qu’il se prépare à offrir ses services et à jouer les entremetteurs entre les deux parties en essayant d’être un acteur important du post-conflit et ainsi l’afficher comme une victoire.

Reste que l’aventurisme de Poutine que Xi a encouragé et soutenu a terni son image pour longtemps en particulier en Europe et aux Etats-Unis.

 

 


mercredi 30 avril 2025

Point de vue. La Chine veut séduire l’Europe


La Chine dans son conflit économico-commercial avec les Etats-Unis tente de faire de l’Europe son alliée.

Elle propose à l’UE de renforcer leurs liens commerciaux et de mener une campagne commune pour la liberté du commerce international.

Certains, dans les pays européens seraient prêts à se rapprocher de Pékin.

Et ce serait une grande erreur.

Parce que la Chine est la première menace commerciale de l’Europe bien avant les Etats-Unis.

Parce que, surtout, la Chine est le pays qui a mis sur pied l’internationale totalitaire dont le but est de détruire la démocratie républicaine libérale de la planète, le régime qui est en cours en Europe.

Oui, le combat contre les droits de douane de Trump est commun entre la Chine et l’Europe.

Mais il serait inconscient que les Européens tombent dans un piège en faisant leur, en l’espèce, l’adage «l’ennemi de mon ennemi est mon ami».

 

 


samedi 12 avril 2025

Commentaire. L’Europe doit tout autant s’affirmer face aux Etats-Unis et à la Russie, sans oublier la menace chinoise


Au-delà de leurs effets négatifs, les crises mondiales peuvent avoir du bon.

C’est peut-être ce qui est en train de se passer pour l’Europe aujourd’hui.

Ainsi, dans celle que nous vivons actuellement, elle a trois adversaires: les Etats-Unis, ce qui est nouveau, et, plus traditionnellement, la Russie et la Chine.

Mais si l’UE veut être une puissance, ce qu’elle doit être si elle veut maîtriser son avenir, c’est donc maintenant qu’il faut qu’elle s’affirme face à ces trois adversaires.

Car, quoiqu’il arrive, ces trois pays seront toujours des adversaires, non pas forcément en termes militaires, on l’espère pour les Etats-Unis, ni qui seront ad vitam aeternam des totalitarismes, on l’espère pour la Russie et la Chine, mais, en tout cas des puissances majeures qui seront face à elle et qui mettront en avant, d’abord leurs propres intérêts comme doit le faire l’Europe si elle veut être leur égal.

Or donc, cette crise mondiale aux multiples ramifications peut enfin voir émerger cette Europe puissance que certains à l’intérieur de l’Union ont voulu freiner voire empêcher de naître depuis sa création en expliquant que l’Europe ne pouvait pas redevenir une puissance mais devait seulement être un espace de paix, oubliant que cette espace ne peut exister que parce que cette Europe serait une puissance…

Demain, si elle réussit à s’affirmer, l’Europe pourra jouer dans la cour des grands à égalité avec les Etats-Unis et la Chine et un cran au-dessus de la Russie.

C’est maintenant ou jamais que l’Europe doit s’affirmer car si les crises mondiales peuvent avoir du bon, elles peuvent aussi, évidemment, avoir du mauvais en l’espèce.

Ainsi, si l’UE ne saisit pas enfin sa chance, celle-ci risque de ne jamais plus repasser.

Demain, il sera peut-être définitivement trop tard et les Européens seront alors cantonner aux seconds rôles voire à de la figuration.

 

 


dimanche 6 avril 2025

Le Focus. La Chine propose aux Européens de remplacer les Etats-Unis


Il fallait sans doute s’y attendre.

Devant les décisions erratiques qui mettent l’économie mondiale en danger, la Chine a, non seulement, réagi aux tarifs douaniers de Trump en imposant les mêmes aux produits américains mais a, en plus, proposé aux Européens de s’entendre afin de sauvegarder des règles d’un commerce international équitable.

Cette proposition, si elle était acceptée par les pays européens, serait une bien mauvaise nouvelle pour les Etats-Unis qui seraient, en la matière, marginalisés.

Et comme Trump veut également se désengager de la défense européenne, la puissance étasunienne connaîtrait une défaite grave de conséquences.

Sauf que les Européens, tout en continuant à combattre l’extrémiste populiste de la Maison blanche sans concession, n’ont strictement aucun intérêt à s’entendre avec le régime totalitaire de Xi en matière d’échanges de biens et ceci pour deux raisons principales.

La première est que la Chine voyant ses débouchés aux Etats-Unis gravement diminués va sans doute inonder encore plus le marché européen et cette entente proposée serait évidemment tout à l’avantage du «Made in China».

La deuxième raison est que ce commerce avec la Chine n’a jamais été équitable puisque Pékin n’a jamais respecté les règles de l’OMC, a pris des mesures pour interdire ou taxer les produits venus de l’UE, a interdit à des entreprises européennes de s’implanter sur son sol (sauf si elles faisaient des joint-ventures avec des entreprises chinoises tout en partageant leur savoir-faire et leurs licences) et qu’elle a subventionné de manière extrêmement importante ses entreprises pour qu’elles soient le plus compétitif possible à l’international.

Sans oublier que la Chine espère sans doute dans l’affaire que l’interdiction de commercer avec elle sur certains produits stratégiques dont elle a besoin et que les Européens fabriquent, pourrait être levée voire allégée.

Le commerce équitable avec la Chine est une douce illusion dans laquelle les Européens ne doivent absolument pas tomber.

Mais les difficultés que vont connaître leurs économies à cause de Trump vont certainement les faire réfléchir si les effets négatifs s’accumulent et qu’une longue récession s’installe.

En tout cas la proposition chinoise montre bien que toute décision américaine qui affaiblit le camp des démocraties et de la libre-entreprise sera, à coup sûr, utilisée par le camp de l’international totalitaire.

Rappelons qu’il y a peu, Poutine a expliqué que les Européens avaient intérêt à faire alliance avec lui suite à la désertion de l’ami américain…