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mardi 21 mai 2024

Point de vue. Mort du président iranien: un non-événement mais un assassin de moins sur terre


Le président iranien est mort dans le crash de son hélicoptère.

Ebrahim Raïssi était un pilier du régime criminel des mollahs et était pressenti pour devenir le nouveau guide de la révolution islamique à la mort de l’assassin Khamenei.

Il s’agit d’un non-événement dans le sens où cela ne concernera qu’une lutte de pouvoir dans les cercles du totalitarisme théocratique au pouvoir à Téhéran pour savoir qui le remplacera et qui deviendra numéro deux de cette mafia qui gouverne le pays.

Il s’agit malheureusement d’un non-événement pour cette répression sanglante qui touche le peuple iranien avec un record d’emprisonnements, de tortures et d’exécutions des opposants ainsi que de tous ceux qui ne filent pas droit, dont les femmes qui demandent l’égalité et la reconnaissance de leurs droits humains, une répression qui continuera sans faiblir.

Il s’agit également d’un non-événement dans la politique étrangère et terroriste des mollahs et de leur alliance avec le duo Xi Jinping-Vladimir Poutine qui veut détruire la démocratie sur la planète et instauré un ordre mondial totalitaire ainsi que dans leur soutien au Hezbollah, au Hamas et aux Houthis.

Oui, la mort de Raïssi est un non-événement.

Elle n’est que la disparition d’un odieux personnage qui, si le dieu de Mahomet existe, n’est sans doute pas prêt de le recevoir…

Tout juste c’est un assassin de moins sur terre.

dimanche 19 mai 2024

L’Editorial d’Alexandre Vatimbella. L’exemple étasunien nous montre pourquoi le Centre est toujours préférable aux extrêmes populistes


Selon les médias et les sondeurs, il y aurait nombre de Français qui disent «nous n’avons jamais essayé la petite entreprise de la famille Le Pen alors voyons ce qu’elle pourrait faire si on lui donne les clés du pouvoir».

Si tel est le cas, tournons-nous vers l’exemple grandeur nature que nous offre ces quinze dernières années les Etats-Unis.

Oui, comparons les périodes Obama-Biden à la période Trump.

Comparons le comportement des centristes Barack Obama et de Joe Biden à celui de l’extrémiste populiste Donald Trump.

Et, surtout, de dites pas que cela n’a rien à voir avec la France, que l’on ne peut pas transposer ce qui se passe outre-Atlantique avec la situation dans notre pays.

Car, juste après l’élection de Trump en 2016, Marine Le Pen s’est rendue immédiatement à New York, à la Trump tower, dans l’espoir de rencontrer le populiste qui avait fait une campagne au-delà de toute décence, afin de poser en photo avec lui et de se faire adouber pour évidemment s’en servir à des fins électorales en France (l’élection présidentielle devant avoir lieu quelques mois plus tard).

Mais il ne s’agissait pas simplement de se faire tirer le portrait avec «The Donald».

Marine Le Pen partageait et partage toujours nombre de positions avec le promoteur corrompu notamment sur l’immigration, l’OTAN et l’Union européenne, la guerre en Ukraine, le soutien à Vladimir Poutine, la théorie complotiste «du grand remplacement», un nationalisme irrédentiste, une économie protectionniste et un abandon du multilatéralisme, pour ne citer que les plus importantes.

Et le fait que Marine Le Pen se soit pris un vent – Trump refusant de la rencontrer – ne change rien aux similitudes de comportements et de programmes entre les deux personnages et leurs fan(atiques).

Donc, nous savons quelles sont les velléités lepénistes et comment elles ont été poursuivies pendant quatre ans par Trump.

Donc, nous connaissons l’échec d’une telle politique, le chaos que cela a provoqué à la fois à l’intérieur des Etats-Unis mais aussi dans l’ordre mondial ainsi que les menaces qui pèsent sur la démocratie.

Mais l’exemple américain n’est pas le seul que l’on peut prendre en compte.

Il y a eu, aussi et entre autres, Bolsonaro et sa présidence calamiteuse au Brésil, Orban et le recul de la démocratie en Hongrie, Johnson et le fiasco du brexit, Meloni et la montée du fascisme en Italie.

Or, donc, personne ne peut prétendre qu’avec la famille Le Pen, on va essayer quelque chose de nouveau.

Au contraire, on va revenir en arrière dans les années 1930, pendant l’Occupation dans les années 1940 et lors de l’épisode du poujadisme triomphant dans les années 1950.

Tout cela est frelaté, tout cela a été un cuisant échec, tout cela a mis en péril, et la liberté, et la prospérité des Français.

Un des scénarios catastrophes pour le monde libre serait la victoire de Trump en novembre prochain aux Etats-Unis suivie un peu plus de deux ans plus tard par celle de Marine Le Pen en France.

Ni l’un, ni l’autre ne sont heureusement une fatalité.

Mais malheureusement ils sont dans le domaine de la probabilité.

Avec toutes les conséquences désastreuses qui s’en suivraient.

Ici, l’Histoire serait d’une grande utilité afin de démasquer ces personnages dangereux.

Encore faudrait-il que les peuples démocratiques la connaissent…

Surtout celle des dernières années avec les présidences des centristes Barack Obama et Joe Biden aux Etats-Unis et celles d’Emmanuel Macron en France.

Celles-ci correspondent à des périodes de croissance économique, de baisse de chômage, de renforcement de la démocratie et des droits de minorités exclues ou opprimées, d’une lutte contre les extrémismes partout dans le monde, entre autres.

Oui, les politiques centrales et centristes, même si elles n’ont pas été parfaites, ont donné des résultats alors que les politiques extrémistes et populistes ont failli.

Et l’exemple américain en les la preuve la plus flagrante.

Ce qui pose évidemment le problème de savoir comment Donald Trump peut être aussi haut dans les sondages actuellement et alors même qu’il comparait devant un tribunal de New York pour une affaire pénale et qu’il a tenté d’organiser un coup d’Etat le 6 janvier 2021 alors qu’il avait été battu à plate couture par Joe Biden à la présidentielle (un avant-goût de ce qui se passera si Marine Le Pen gagne en 2027 puis perd cinq ans plus tard?).

C’est tout à la fois que les fan(tiques) de l’extrémiste démagogue et populiste sont particulièrement mobilisés mais aussi parce qu’une grande partie des Américains, à l’opposé, ne l’est pas face au danger qui les guette.

Une seconde présidence de Trump serait bien pire que la première.

En espérant que Trump ne gagne pas mais si tel est le cas, ce sera une nouvelle mise en garde venue des Etats-Unis: la désunion des tenants de la démocratie risque de la faire disparaître.

Espérons alors qu’elle aura l’impact nécessaire pour une réelle prise de conscience que le pire est à notre porte.

Alexandre Vatimbella

 

 

samedi 18 mai 2024

Le Focus. XI-Poutine: la rencontre du maître et du vassal de la conspiration totalitaire


La nouvelle rencontre entre le chinois Xi Jinping et le russe Vladimir Poutine faut penser, comme à chaque fois, lorsqu’Adolf Hitler et Benito Mussolini se rencontraient comme des alliés mais aussi des amis qui partageaient une même vision totalitaire du monde qu’ils rêvaient de dominer et qu’ils ont conduit au chaos que l’on sait.

Parce que le projet de nouvel ordre mondial qu’ont élaboré le régime chinois et auquel Poutine s’est rallié est du même acabit que celui du dictateur nazi et de son acolyte fasciste.

Il s’agit d’abord et avant tout de faire un sort à la démocratie qui est aussi honnie par le tandem sino-russe qu’il l’était pas l’italo-allemand.

Dans le même temps, il s’agit d’asservir le monde dans une vision ultra-nationaliste où les plus forts seraient les chefs tout en faisant la chasse à toute contestation intérieure comme le parcage dans des camps tant en Chine qu’en Russie comme ce fut le cas en Allemagne mais aussi en Italie.

Avec cette vision qu’avait Hitler et Mussolini sur les peuples Allemands et Italiens et reprises par Xi et Poutine pour les peuples Chinois et Russes qu’ils sont des dominateurs naturels et légitimes à diriger la planète.

Cette conspiration totalitaire échoua dans les années 1940 et il est à souhaiter qu’elle échoue aujourd’hui.

Et qu’elle échoue sans le déclenchement d’une guerre mondiale qui serait encore plus dévastatrice que les deux premières.

Pour cela, il faut qu’il y ait un front uni et intransigeant face à deux puissances qui, comme l’Allemagne et l’Italie à la fin des années 1930 étaient loin d’être les plus puissantes mais que l’on a laissées, à la fois, se renforcer et prendre l’initiative avec l’idée que l’on pouvait les amadouer en faisant profil bas et en évitant toute «provocation».

Or si les discours et quelques actes vont bien dans ce sens, le front n’est pas aussi uni qu’il le faudrait et manque souvent d’intransigeance qui fait qu’un Poutine a envahi l’Ukraine tout en fantasmant sur le retour d’une grande Russie aux contours de l’Union soviétique ou qu’un Xi réclame le leadership mondial au nom d’une gloire passée de l’empire chinois et qu’il se prépare à la guerre contre Taïwan mais aussi envers tous les pays asiatiques qui n’accepteraient pas d’être ses vassaux.

Oui, ceci est une conspiration totalitaire dans laquelle nous faisons semblant de jouer les candides, une attitude qui, nous, pays du monde libre, ne nous a pas réellement réussi dans un épisode où nous fêtons cette années le 80e anniversaire du débarquement allié sur les plages de Normandie qui nous a permis de retrouver la liberté dans l’Europe occidentale mais à quel prix?

 

 

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