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mercredi 30 mars 2022

Le Focus. L’indignité des soutiens à la Russie de Poutine à travers le monde

Se rend-on bien compte qu’avec l’envoi des supplétifs tchétchènes du boucher Kadyrov, Poutine a envoyé en Ukraine ses assassins pour tuer et terrorise les populations civiles?

Se rend-on bien compte qu’avec l’arrivée des hommes de main du groupe Wagner, Poutine y a également envoyé ses tueurs à gages pour éliminer le plus d’Ukrainiens possibles?

Est-ce que l’on se rend compte que Poutine n’est qu’un vulgaire chef de bande de la pire engeance s’étant, par ses trafics, enrichis d’argent sale et, par ses détournements, ayant escroqué de milliards le peuple russe, qui règle ses comptes, tel un parrain mafieux, en ordonnant les meurtres de ses opposants et en n’hésitant pas à organiser la terreur dans la population pour faire respecter l’Etat qu’il mis en place et qui ressemble avant tout à une organisation criminelle?

Et pourtant, partout dans le monde, Poutine trouve des soutiens à sa guerre scélérate contre l’Ukraine…

D’abord de la part de gouvernements totalitaires comme ceux de la Chine, de la Biélorussie, de la Syrie, d’Iran ou de la Corée du Nord ou autocratiques comme ceux du Venezuela, d’Algérie et des Emirats arabes unis mais aussi ceux de pays plus ou moins démocratiques comme celui l’Inde du populiste Modi sans oublier ceux des nouveaux Etats croupions du dictateur russe comme la Centrafrique et le Mali.

Ensuite auprès de personnages dangereux des pays occidentaux comme Trump, Zemmour ou Le Pen.

Enfin parmi ceux qui, dans la population mondiale, qui haïssent la démocratie, dont de nombreux Français, Européens et Américains.

Ce qui uni tous ces gens, c’est leur indignité qui n’est pas nouvelle – nombre d’entre eux ont beaucoup de sang innocent sur les mains comme le maître du Kremlin – mais qui trouve naturellement à se dévoiler dans cette guerre où meurent tous les jours des femmes et des enfants ukrainiens.

Ce constat est évidemment préoccupant, on pourrait même dire angoissant, voire terrifiant pour tous ceux qui défendent les valeurs humanistes et le respect de la dignité humaine au plus haut.

L’heure de la vigilance pour tous les démocrates du monde avait déjà sonné, c’est maintenant celle de la résistance qui retentit.

mardi 29 mars 2022

Commentaire. Oui, les mots utilisés par Biden pour parler de Poutine sont justes et pertinents

Oui Vladimir Poutine est un criminel de guerre et il faut encourager son peuple à le renverser.

Oui, «cet homme ne peut pas rester au pouvoir».

Car, comme le dit Biden aux Russes, «je refuse de croire que vous accueillez favorablement le meurtre d'enfants et de grands-parents innocents ou que vous acceptez que des hôpitaux, des écoles, des maternités soient pilonnés par des missiles et des bombes russes».

Oui, Poutine est un «boucher» qui a déclenché une guerre où, sans raison, il assassine des civils.

Oui, Joe Biden a eu raison de rappeler ces évidences même si ses équipes ont tenté, diplomatiquement, de les atténuer.

Mais tout le monde sait que le président américain dit la réalité.

Et l’on est déçu que les dirigeants européens et notamment Emmanuel Macron n’aient pas le courage de parler ce langage sa,s concession à propos d’une canaille.

C’est en ayant voulu «apaiser» le dictateur russe par des propos accommodants que ce dernier a cru que l’Occident était en décadence et qu’il pourrait faire ce qu’il voulait.

Seul le discours de la fermeté et du rapport de force peut l’empêcher d’aller plus loin.

Alors, oui, Biden a eu raison de le prévenir, «ne pensez même pas à avancer d'un centimètre en territoire de l'Otan».

samedi 26 mars 2022

Le Focus. Quand le fact-checking en temps de guerre peut brouiller les responsabilités

Vérifier la véracité des informations diffusées a toujours été d’une évidente nécessité, bien avant que ne déferle, grâce à internet et aux réseaux sociaux, cette vague de fake news, de faits alternatifs et de théories élucubrationistes (complotistes) qui a submergé le monde des médias.

Le «fact-checking» est ainsi devenu une branche du journalisme avec des équipes dédiées à traquer la fausse information et à tenter de rétablir la réalité des faits.

Ce n’est pas toujours fait avec la rigueur que l’on souhaiterait mais il est important que l’on puisse, le plus possible, donner aux citoyens une vision la moins altérée du réel.

Pour autant, la vérification des informations peut aussi brouiller les responsabilités et les enjeux lors d’événements éminents comme une crise économique, une pandémie ou une guerre parce qu’il peut faire oublier l’essentiel de la lutte engagée et contre quoi ou qui on se bat.

Après un mois de conflit en Ukraine, il est important de décrire ce qui se passe sur le terrain et de montrer les ravages occasionnés par l’invasion de la Russie.

Mais lorsqu’il s’agit de questions plus ou moins annexes comme de faire toute une enquête afin de répondre à certains mensonges de la propagande du Kremlin ou les communiqués de l’armée ukrainienne sur le nombre de chars ennemis détruits, on perd de vue que le fondamental est une guerre déclenchée par un dictateur contre un peuple qui n’avait rien fait à son pays et qu’il s’agit d’un combat existentiel pour la démocratie républicaine.

En se perdant dans des détails annexes, en voulant être «équilibrés» les journalistes et principalement ceux de fact-checking introduisent une fausse et dangereuse égalité entre l’agresseur et l’agressé en les renvoyant parfois dos-à-dos, une situation qui ne peut être acceptée moralement et, surtout, qui peut introduire le doute sur la qualité des acteurs où il y a manifestement un assaillant et une victime.

Editorial. Harcelée et fragilisée par ses ennemis de l’intérieur, la démocratie peut-elle faire face à ses ennemis de l’extérieur?

Ce que révèle la guerre de Poutine contre l’Ukraine, c’est que l’attaque frontale contre les démocraties par leurs ennemis extérieurs a pris un nouveau tournant dans l’ampleur et la violence.

Jusqu’à présent, les régimes autocratiques et totalitaires utilisaient surtout le rhétorique des menaces, les attaques cybers contre des entreprises et des institutions et, bien entendu, le sabotage des élections et de la vie politique par le biais de la désinformation, des fake news et des théories élucubrationistes (complotistes) par tous les canaux possibles mais principalement les réseaux sociaux.

Une guerre contre une démocratie, simplement parce qu’elle est une démocratie comme c’est le cas pour l’Ukraine est donc un stade beaucoup plus avancé dans cette volonté d’abattre les libertés dans le monde.

Pour faire face à cette confrontation, les pays démocratiques ont besoin, à la fois, d’être unis entre eux et d’avoir leurs peuples derrière eux.

Mais ce n’est pas le cas.

Les dissensions entre les gouvernements sont nombreuses et ont affaibli le monde libre comme ce fut le cas pour le Brexit ou c’est le cas avec les dirigeants en place dans des pays de l’Union européenne comme la Hongrie ou la Pologne qui ne veulent pas respecter l’Etat de droit de l’Union européenne et qui tentent de phagocyter leurs oppositions respectives.

La montée des extrémismes et des populismes dans nombre de pays comme les Etats-Unis, la France, l’Espagne ou l’Italie, amoindrissent grandement les capacités de lutte contre le totalitarisme quand elles ne les annihilent pas presque complètement.

Car, oui, les régimes démocratiques sont harcelés et fragilisés par leurs ennemis de l’intérieur qui réussissent à mobiliser une partie de la population comme c’est le cas avec Donald Trump aux Etats-Unis – auteur d’une tentative de coup d’Etat --  ou avec Marine Le Pen, Eric Zemmour et Jean-Luc Mélenchon en France.

Ces ennemis de l’intérieur sont des alliés objectifs des ennemis de l’extérieur d’autant qu’ils ont souvent noué des liens avec eux comme c’est le cas de Trump ou de Le Pen avec Poutine.

Les réactions fortes, juste après l’invasion de l’Ukraine, ont laissé espérer à cette mobilisation nécessaire pour faire front.

La discrétion des ennemis de l’intérieur n’a en fait durer qu’un court instant et, surtout, leur popularité auprès d’une partie de la population n’a pas été altérée.

D’où cette crainte réelle d’une impossibilité pour les démocraties de construire et d’appliquer une stratégie de confinement et de contre-attaque pour se protéger et éliminer la menace.

Nous n’avons même pas à Imaginer ce que serait la politique d’une présidence de Marine Le Pen si elle était élue en avril prochain à la tête de la France.

Ce serait exactement ce qu’a fait Donald Trump pendant quatre ans lorsqu’il était à la Maison blanche.

De quoi créer une inquiétude justifiée.

jeudi 24 mars 2022

Commentaire. «Surprise», les gilets jaunes, anti-vax et autres séditieux sont des pro-Poutine!

Selon des enquêtes d’opinion, les pro-Poutine en Occident se recrutent avant tout chez les gilets jaunes, les anti-vax et autres mouvements de foule séditieux.

Voilà bien une surprise qui n’en est pas une!

Ces «braves gens» selon nombre de médias qui se sentaient pas aimés et qui ne demandaient qu’à être reconnus et écoutés sont des soutiens des dictateurs les plus monstrueux.

C’est une évidence que beaucoup se sont ingéniés à nier, voire à travestir.

Mais, dans leurs propos, dans leurs mensonges, dans leurs théories du complot, dans les leaders qu’ils se sont donnés, ces mouvements de foule populistes portaient en eux cette haine de la démocratie, cette vénération de la force et de l’homme providentiel, tout ce qui anime Vladimir Poutine.

Et ceux qui les soutiennent tout en bénéficiant de leur adhésion, ce sont des personnages comme Trump, la famille Le Pen, Zemmour, Mélenchon, Orban, Bolsonaro, Maduros, Loukaschenko, tout ce que la planète compte d’extrémistes dangereux.

Cela fait longtemps que nous avons parlé de ce lien entre les ennemis intérieurs et extérieurs de la démocratie.

Pourquoi donc le dictateur russe a aidé les Le Pen à trouver les financements – russes – pour leurs campagnes?

Pourquoi a-t-il aidé Trump à se faire élire à la Maison blanche?

Pourquoi les mouvements tels les gilets jaunes ou les anti-vax s’en prennent d’abord aux ennemis de Poutine comme Macron en France ou Biden aux Etats-Unis?

Les masques ne tombent que pour ceux qui ne voulaient pas voir ou qui faisaient exprès de ne pas voir.

Et le combat pour la démocratie dont nous parlons si souvent est tout sauf une fantasmagorie d’esprits fragiles et angoissés.

Il est temps de regarder la réalité en face.

mardi 22 mars 2022

L'Editorial d'Alexandre Vatimbella. Quand la «dénazification» de Poutine en Ukraine tue une victime du nazisme

Boris Romantschenko avait 96 ans, vivait au huitième étage d’un immeuble de Kharkiv dans un appartement qu’il ne pouvait quitter du fait de son grand âge et de sa maladie.

Boris Romantschenko avait été envoyé dans plusieurs camps de concentration à 17 ans après qu’il se soit échappé du travail obligatoire en Allemagne où il avait envoyé par les nazis en 1942.

Boris Romantschenko a été tué lors d’un bombardement ordonné par Poutine qui a envahi l’Ukraine soi-disant pour «dénazifier» le pays.

Chaque jour des innocents comme Boris Romantschenko meurent, assassiné par la soldatesque du dictateur russe dont les agissements ont tellement de similitudes troublantes avec celles d’Adolf Hitler.

Boris Romantschenko a été victime d’un crime de guerre tout comme il l’avait déjà été lors de son passage dans les camps nazis avec des millions d’autres innocents qui furent exterminés notamment par le gaz zyklon b.

Comme il l’a déjà fait en Syrie, on prête à Poutine la prochaine utilisation de produits chimiques contre les populations de l’Ukraine.

Combien faudra-t-il de Boris Romantschenko pour mettre ce criminel hors d’état de nuire?