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dimanche 30 novembre 2008

INDE-ECONOMIE. Les attentats islamistes auraient fait perdre 800 millions de dollars à Bombay


Selon des estimations officielles, les trois jours de terreurs terroristes qu’à vécu Bombay lui aurait fait perdre plusieurs centaines de millions de dollars. Une somme qui pourrait vite être dépassée avec les possibles conséquences économiques de ces attaques.


Après les attentats terroristes, la ville de Bombay, première place financière et économique du pays, panse ses plaies et commence à faire le bilan de ces trois jours de terreurs. Près de deux cents morts et de trois cents blessés ont déjà fait de ceux-ci une véritable tragédie. Mais l’heure est aussi aux comptes plus économiques. Au-delà de répercussions sur l’économie locale et celle du pays, de la finance au tourisme en passant par l’industrie, qui pourraient se produire dans les semaines à venir, des experts industriels cités par le site économique indien The Financial Express estiment que la ville a perdu quelques huit cents millions de dollars durant ces journées dramatiques. Pour le secrétaire de l’Association indienne des chambres de commercer et d’industrie (Assocham) « C’est une perte globale puisque les hôtels, les commerces et les entreprises étaient fermés. » De même, toute l’industrie du spectacle dont le fleuron est évidemment Bollywood et ses studios de cinéma ont également souffert de ces attentats avec des pertes estimées à 80 millions de dollars.


Alexandre Vatimbella

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samedi 29 novembre 2008

CHINE-INTERNATIONAL. Le report du sommet avec l’Union européenne est-il l’amorce d’une crise avec la France


Alors que beaucoup de pays européens sont dubitatifs sur la diplomatie française envers la Chine et son timing, le gouvernement chinois tente d’affaiblir l’Europe et met en garde la France. Cela se traduira-t-il en termes économiques comme le redoutent certains patrons français ? Réponse dans les semaines à venir.


La position de Nicolas Sarkozy vis-à-vis de la Chine a de quoi troubler cette dernière mais aussi les partenaires européens de la France. Après les tergiversations à propos de sa présence lors de la cérémonie d’ouverture des Jeux olympiques de Pékin après les émeutes au Tibet et leur répression qui avaient valu une vague anti-française en Chine et des appels au boycott des produits « Made in France » et de Carrefour, une nouvelle crise s’est amorcée lorsque le président français a décidé de participer à une réunion avec le Dalai Lama le 6 décembre prochain et a parlé des droits nationaux des Tibétains à quelques jours du sommet Chine-Union européenne.

Les autorités de Pékin ont évidemment pris la mouche sur un problème extrêmement sensible pour elles (l’intégrité territoriale de la Chine) et ont décidé de « punir » la France en reportant cette réunion prévue le 1er décembre au grand dam des partenaires européens de la France qui, à défaut de critiquer la position de celle-ci, ne comprennent pas son timing alors que Nicolas Sarkozy avait toujours évité de rencontrer le chef religieux tibétain auparavant.

De leurs côtés, les patrons français craignent de nouveaux boycotts et le report de la signature d’un contrat de vente d’avions Airbus les inquiètent. Les analystes sont divisés. Certains estiment que des « sanctions » pourraient être prises et que les industriels français pourraient ne pas être sélectionnés si des appels d’offre pour des gros contrats avaient lieu dans les semaines à venir. D’autres estiment qu’en ces temps de crise économique, la Chine a aussi besoin de tous les pays européens, dont la France, pour faire tourner son économie et que si sanctions il y a, elles ne devraient pas être très importantes.


Alexandre Vatimbella

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vendredi 28 novembre 2008

BRIC-ECONOMIE. La Russie et le Brésil appellent à un sommet des chefs d’Etat du Bric en 2009


Comme prévu lors de la première réunion des ministres des Affaires étrangères des pays du Bric, la nouvelle réunion devrait avoir lieu début 2009. La Russie et le Brésil voudraient qu’elle réunisse les quatre chefs d’Etat pour discuter de la crise économique et financière mondiale.


Lors de la première réunion des pays du Bric à Iekaterinbourg en Russie au printemps dernier, il avait été décidé que le Brésil, la Russie, l’Inde et la Chine, les quatre membres de ce club des grands pays émergents se revoient début 2009. La crise économique et financière mondiale rend cette réunion d’autant plus nécessaire aujourd’hui. Et pour qu’elle est un plus grand impact, le président russe, Dmitri Medvedev, et le président brésilien, Luiz Inacio Lula da Silva souhaitent que celle-ci ait lieu au sommet c’est-à-dire avec les quatre chefs d’Etat. Commentant cet appel, le président brésilien a déclaré « Le Bric représente une force importante dans les forums de discussions des grands problèmes de la planète. Nous mettons beaucoup d'espoir dans ce sommet du Bric ». On ne connaît pas encore la réponse de la Chine et de l’Inde.


Alexis Levé

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INDE- ECONOMIE. L’économie indienne devrait bien résister aux attentats de Mumbai


Alors que le Bourse de Mumbai rouvre ce matin, les analystes parient sur la résilience de l’économie indienne au moins sur le court terme pour surmonter cette crise politique.


La plupart des économistes pensent comme le président de la chambre de commerce de Mumbai (Bombay). Celui-ci a déclaré à la chaîne américaine CNN que les attentats qui ont ensanglanté la capitale économique de l’Inde ne devrait pas avoir d’effets négatifs sur l’économie du pays et sa croissance au moins dans le court terme. Et pour bien prouver la capacité de résistance et de résilience de l’Inde et de son appareil économique et financier, la Bourse de Mumbai a rouvert aujourd’hui avec un indice qui s’est plutôt bien comporté depuis l’ouverture. Bien évidemment, dans les jours et les semaines qui viennent le bilan des attentats au-delà de leur horreur et des morts permettra de savoir dans quel état politique et économique l’Inde se tire de cette très grave crise qui réveille, s’il en était besoin, de tristes épisodes de son existence. Il est à espérer que cette violence n’engendrera pas une autre violence en retour. Malheureusement, cela semble un vœu pieu… Reste que Mumbai n’est pas une ville comme les autres en Inde, c’est la capitale économique du pays avec, entre autres, de très grosses entreprises indiennes et étrangères qui y sont installées, un trafic de fret le plus important du pays et la présence de Bollywood et la place financière principale du pays. Tout ce qui s’y passe prend donc une résonnance particulière pour tout le pays. Et, comme pour ceux de New York en 2001, il faudra une force de caractère à ses habitants pour se relever le plus vite possible.


Alexandre Vatimbella

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jeudi 27 novembre 2008

RUSSIE-BRESIL-COMMERCE. La Russie et le Brésil veulent développer leurs échanges économiques


Lors d’une rencontre à Rio de Janeiro, les président russe et brésilien se sont félicités de la coopération entre leurs deux pays et ont appelé à des échanges commerciaux accrus.


En 2007, les échanges commerciaux entre le Brésil et la Russie ont atteint les 5,2 milliards de dollars et atteignent déjà les 6 milliards de dollars pour les dix premiers mois de 2008 selon le président russe Dmitri Medvedev qui, qualifiant le Brésil de « partenaire le plus important » en Amérique latine, a souhaité « augmenter ce chiffre d'ici la fin de l'année et le porter prochainement à 10 milliards », une déclaration qu’il a faite lors de sa visite à Rio de Janeiro pour rencontrer son homologue brésilien Luiz Inacio Lula da Silva dans le cadre de sa tournée dans les pays d’Amérique du Sud. Les deux chefs d’Etat ont fait part de leur volonté commune d’augmenter les échanges commerciaux entre les deux pays. Alors que le président russe a souhaité que les échanges commerciaux s’élargissent à d’autres produits que les matières premières, le président brésilien attend de la Russie des équipements électriques et ferroviaires, notamment.

Dmitri Medeved et Luiz Inacio Lula da Silva ont, bien entendu, abordé la crise économique et financière mondiale en insistant sur la mise en place de mécanismes de régulation des marchés financiers à la fois efficaces et transparents. Ils ont également demandé que cette crise ne soit pas l’occasion pour certains Etats de prendre des mesures protectionnistes.


Jean-Louis Pommery

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