Les Actualités sur www.ecoinfosmonde.com

samedi 31 mars 2012

MONDIALISATION-BRICS-ECONOMIE. Un sommet décevant, comme d’habitude…

Comme d’habitude, on nous promettait beaucoup. On allait voir, ce que on allait voir. Les membres du club qui monte et dont la plupart des pays émergents voudraient faire partie, aux côtés du Brésil, de la Russie, de l’Inde, de la Chine et de l’Afrique du Sud, le Brics, tenait son sommet annuel à New Dehli, avec le gratin du gratin (Hu Jintao, Manmohan Singh, Dilma Rousseff, Dmitri Medvedev et Jacob Zuma) pour décider de peser sur l’avenir du monde.
Et, comme d’habitude, le résultat a été très décevant. Il a bien accouché d’une déclaration de grandes intentions (sinon debonnes!) mais sans le moindre contenu concret. Oui, rappelle-t-il, en gros, le club existe et il veut peser sur la scène internationale mais sans s’en donner les moyens.
Lorsqu’il s’agit de passer au concret, ce n’est, en effet, plus du tout l’union sacrée entre les quatre mastodontes de l’émergence (plus l’Afrique du Sud, petite sœur sans grand pouvoir). Bien au contraire. Ainsi, ce sommet devait mettre en place une banque d’investissement (baptisée «banque Sud-Sud») des grands pays émergents pour aider les pays en développement, banque souhaitée par la Chine et qui devrait servir ses intérêts géostratégiques et géopolitiques dans le monde. La seule décision la concernant a été de mettre en place une étude de faisabilité confiée aux ministres des Finances...
Le Brics, création d’un financier américain et que font vivre des médias en quête de contenu (comme ce site web!) ne peut être surtout pas être une nouvelle union européenne ou même une réunion de pays partageant les mêmes intérêts stratégiques. Car, justement, les intérêts des membres le composant sont très éloignés sur un nombre astronomique de points essentiels.
Et ils sont toujours incapables de présenter des candidats communs aux postes de direction des grandes institutions internationales. Ce fut vrai pour le FMI, c’est encore vrai pour la Banque mondiale. Comment Pékin pourrait-il soutenir un Indien et comment New Dehli ou Moscou pourraient se ranger derrière un Chinois? Comment Brasilia pourrait adouber un Indien ou un Chinois? Impossible!
Oublie-t-on aussi facilement que les militaires indiens et chinois travaillent toujours prioritairement sur la manière de mener un conflit entre leurs deux pays. Oublie-t-on que la Russie craint par-dessus tout, l’expansion de la Chine au détriment de sa frontière de l’Est. Oublie-t-on que le Brésil est plus intéressé à nouer des liens forts avec l’Europe et les Etats-Unis, ses partenaires naturels.
Des Etats-Unis qui, d’ailleurs, sont incontournables pour tous les pays du Brics qui veulent chacun établir des relations privilégiées avec eux mais indépendamment de ce même Brics et même au détriment de ce club qui devra encore prouver qu’il sert à quelque chose d’autre qu’à faire le buzz jusqu’au jour où il se délitera de lui-même!
A moins que ces grands pays émergents décident de devenir responsables et de participer à la gestion du monde aux côtés des pays avancés. Avec tout ce que cela aura de positif sur leur image dans le monde mais aussi en acceptant le côté négatif de prendre des décisions difficiles, voire impopulaires. On les attend toujours sur l’Iran, la Syrie, le réchauffement climatique, le respect des règles de la concurrence et de la propriété intellectuelle et beaucoup d’autres questions où leurs positions actuelles ne démontrent guère cette responsabilité qui est associée à la reconnaissance du statut de grande puissance qu’ils réclament sans cesse.
Alexandre Vatimbella
© 2012 LesNouveauxMondes.org

vendredi 30 mars 2012

ETATS-UNIS-ENERGIE. L’indépendance énergétique des Etats-Unis bientôt retrouvée?

Les Américains produisent de plus en plus de pétrole et de gaz alors qu’ils en consomment de moins en moins. Du coup, ils vont redevenir bientôt, non seulement autosuffisants, mais exportateurs de pétrole et de gaz.
Ils ont réduit leurs importations de pétrole du Golfe persique de 20% en trois ans. Et ils sont déjà exportateurs nets de produits raffinés depuis 2011. Une première depuis soixante-trois ans et la présidence d’Harry Truman!
Merci aux forages en haute mer et à l’extraction de gaz et de pétrole dans des endroits où il était trop difficile et/ou trop coûteux de le faire auparavant. La montée inexorable des prix ces dernières décennies, couplée avec l’innovation technologique permettent désormais d’entre faire un business rentable
Et, aux Etats-Unis, quand un business est rentable, il ne reste pas longtemps sans les entrepreneurs adéquats pour le prendre en main. A côté des compagnies traditionnelles, de nouveaux venus ont profité de l’occasion pour s’enrichir et devenir milliardaire.
Le plus important est que cette manne pourrait permettre au pays de retrouver une forte croissance dans les années à venir. Mais aussi une nouvelle indépendance dans ses choix diplomatiques.
Comme l’explique Michael A. Levi, un expert sur les questions énergétiques et environnementales, au New York Times, «il est évident que les décideurs en matière de politique de sécurité nationale estimeront qu’ils ont plus de flexibilité et verront le monde d’un œil différent si les Etats-Unis importent beaucoup moins de pétrole».
Pour l’homme de la rue, peu de choses ont, pour l’instant, changé. Le prix du gallon d’essence ne cesse d’augmenter, ce qui est une cause nationale dans un pays où celle-ci est absolument incontournable pour se déplacer, de faire ses courses jusqu’à partir en vacances sans oublier aller au travail ou emmener ses enfants à l’école.
Pourtant, tout va dans le sens d’une réduction continue de la consommation. Que ce soit parce que les Américains prennent moins leur voiture ou que leurs habitations sont mieux isolées. Que ce soit parce que, dans les années à venir, l’on fera de plus en plus ses courses sur internet sans se déplacer dans un magasin ou parce que tous les véhicules continueront à être moins gourmands en carburants.
La politique énergétique suivie en matière d’accroissement de la production intérieure a été initiée par George W Bush et continuée par Barack Obama. Une des raisons de ce passage de témoin qui n’avait rien d’évident et qui a été plus aisé que l’on aurait pu le penser, est que l’actuel président a du battre en retraite sur sa volonté de mettre en place une économie «verte», ne parvenant pas à imposer son plan ambitieux d’énergies propres et renouvelables au Congrès pour réduire la pollution mais aussi pour créer des millions d’emplois.
Mais, politiquement, il était aussi et surtout difficile de demander aux Américains de nouveaux sacrifices, particulièrement dans le domaine des prix de l’énergie au moment où ils étaient touchés par les conséquences de la grave crise économique et financière de 2008.
Cela ne veut pas dire que les problèmes environnementaux ont soudainement disparu, loin de là. D’autant que ces nouveaux forages et ces nouvelles techniques d’extraction sont accusés d’être particulièrement polluant et néfaste écologiquement parlant.
Par exemple, l’utilisation de grandes quantités d’eau qui permettent que briser les roches par la méthode du «fracking», où se trouvent emprisonné une partie de l’or noir est très critiquée même si l’industrie pétrolière a déjà fait des progrès en diminuant les volumes prélevés.
Ainsi, s’il n’est plus question de limiter l’exploitation de ces nouveaux gisements, les Etats-Unis seront bien obligé, comme l’explique Jay Hakes qui travailla au Département (ministère) de l’énergie sous la présidence de Bill Clinton, de travailler «en prenant en compte les problèmes environnementaux, ce qui est un défi manifeste».
La transition en être «vieilles» sources d’énergie et nouvelles pourrait donc se réaliser beaucoup plus en douceur. Et l’erreur stratégique à ne surtout pas commettre serait de la remettre à plus tard…

Alexandre Vatimbella

jeudi 29 mars 2012

CHINE-ECONOMIE. La Chine tentée par la fuite en avant

Les autorités de Pékin vont-elles, comme elles le font depuis des années, soutenir artificiellement l’activité économique de la Chine? C’est ce que croient savoir les investisseurs et les analystes financiers. Méthode Coué ou non, ils se basent sur quelques signes qui vont dans ce sens et anticipent un desserrement du crédit. Surtout, ils parient sur un Parti communiste qui ne peut se résoudre à voir l’économie ralentir avec tous les dangers, notamment sociaux, que cela recèle.
Pourtant, les interventions de l’Etat sont une des raisons majeures des graves difficultés qui risquent de toucher la Chine dans les années qui viennent. L’investissement à tout va dans des infrastructures qui ne servent à rien pour soutenir l’activité, les aides massives des gouvernement locaux aux entreprises publiques qui sont des gouffres financiers sont, parmi d’autres, des mesures qui font grimper le taux de croissance mais ne résolvent pas, bien au contraire, les problèmes structurels de la machine productive chinoise, incapable de se réformer et de se projeter vers un nouveau mode de développement tourné vers son marché intérieur plutôt que vers l’exportation.
Si la croissance devait tout de même atteindre les 9% comme le prévoit désormais la banque d’affaires Morgan Stanley (contre 7,5% prévu par le gouvernement chinois), cela rassurerait les financiers, peut-être aussi les politiques, mais pas les économistes…
Nicolo Morfino
© 2012 LesNouveauxMondes.org

mercredi 28 mars 2012

ETATS-UNIS-ECONOMIE. La loi sur l’assurance santé devant la Cour suprême

La Cour suprême des Etats-Unis va devoir prendre une décision que certains qualifient déjà d’une des plus importantes de son histoire. Elle concerne la loi sur l’assurance maladie promise par Barack Obama lors de sa campagne et votée il y a tout juste deux ans par le Congrès.
Une loi qui a déchaîné les passions entre ceux qui la soutiennent bec et ongle et ceux qui la détestent au plus haut degré. On se rappelle que le mouvement populiste, proche des thèses d’extrême-droite, le Tea Party, a été créé pour s’opposer au «socialisme», au «communisme», au «national-socialisme» qu’est sensée représenter cette loi et son initiateur.
Car les arguments renvoient, non pas à l’économie comme on aurait pu le croire, mais à ce que sont les Etats-Unis et ce qu’ils peuvent devenir.
En effet, la plupart des spécialistes de l’économie de la santé sont d’accord pour dire qu’une loi générale sur l’assurance maladie va faire baisser les coûts astronomiques en la matière dans un pays qui est en tête pour les dépenses de santé.
Elle va permettre de rationaliser un système qui voit ses coûts s’envoler d’années en années tout en permettant d’avoir une population en meilleure santé, ce qui induit une meilleure productivité et un meilleur amortissement de l’investissement de la société sur chacun de ses membres.
Le clivage, le vrai, vient sur ce que représentent les Etats-Unis (même s’il ne faut pas se cacher la face, le lobby des assurances santé joue un grand rôle pour dénoncer cette loi qui rogne ses profits indécents).
Sont-ils la terre de la liberté absolue et de la responsabilité individuelle, auquel cas une loi obligeant les Américains à prendre une assurance viendrait à l’encontre de l’essence même de ce qu’est la nation américaine?
Ou bien sont-ils la terre où chacun peut s’élever socialement tout en bénéficiant de la solidarité de la communauté, auquel cas cette loi ne serait qu’une avancée nouvelle vers une société plus équilibrée et plus mature?
Sans oublier, évidemment, la dimension humaine avec les drames que les médias relatent souvent, de personnes décédées car n’ayant pas pu se faire soigner faute de moyens financiers. Pour les uns, c’est insupportable. Pour les autres, cela fait partie de la vie…
Les audiences de la Cour suprême qui se terminent aujourd'hui, ont duré plus longtemps que de coutume et ont été plus largement diffusées dans les médias que d’habitude en attendant une décision qui devrait intervenir entre mai et juillet prochains.
Peut-on dire de quel côté va pencher les neuf juges de la Cour suprême. Si l’on se fie à leurs étiquettes politiques (qui reflètent souvent le nom et l’appartenance partisane du président qui les a nommés), il y a quatre conservateurs républicains et quatre progressistes démocrates plus un modéré qui vote plus souvent avec les premiers nommés qu’avec les seconds.
Cependant, d’autres variables interviennent. Une fois nommés, les membres de la Cour sont totalement indépendants dans leurs décisions d’autant qu’ils sont nommés à vie. Une bizarrerie dans une démocratie mais qui a été décidée pour leur donner le plus d’indépendance possible.
Parmi ces variables, il y a la volonté de dire réellement le droit et de bâtir un édifice qui a du sens, notamment de la part du président de la Cour. Celui-ci, John G Roberts, nommé par George W Bush est encore jeune (57 ans), ce qui lui permet d’avoir du temps pour élaborer une doctrine personnelle qui restera dans l’histoire et ne pas apparaître uniquement comme une créature d’un camp politique.
De même, il y a des juges qui sont pour un renforcement de l’Etat fédéral tandis que d’autres sont pour une garantie renforcée de l’autonomie des Etats fédérés. Et cette distinction traverse les attaches partisanes.
Reste que la décision sera hautement politique à quelques mois de la présidentielle. Cependant, de nombreux analystes affirment qu’elle ne jouera pas un rôle déterminant dans le choix du prochain président des Etats-Unis.
Ainsi, si l’économie continue à retrouver de la vigueur, l’annulation partielle ou totale de la loi ne devrait pas causer la défaite de Barack Obama. En revanche, les millions d’Américains qui ne peuvent se payer une assurance santé actuellement seraient, eux, les grands perdants.

Alexandre Vatimbella
© 2012 LesNouveauxMondes.org

mardi 27 mars 2012

CHINE-ECONOMIE. Les grandes remises en question face à un avenir inquiétant

Changement de direction politique, baisse de la croissance, problèmes structurels économiques et financiers, climat social difficile, la Chine est en train de réfléchir à voix haute (ce qui est une nouveauté) à son avenir que beaucoup de ses dirigeants jugent inquiétant si rien n’est fait pour changer la donne actuelle.
Pas un jour sans que les médias officiels ne citent un haut responsable qui est intervenu pour mettre en garde sur les défis qui se présentent au pays.
C’est Wen Jiabao qui, le premier et comme d’habitude, a sonné le tocsin. Pour sa dernière année en tant que premier ministre, il multiplie les déclarations plus ou moins alarmistes sur l’état de la société, que ce soit au niveau économique, financier, social mais aussi politique.
Sa dernière intervention a été pour s’inquiéter des entreprises d’Etat qui sont souvent des mastodontes absolument pas rentables (mais qui permettent de créer de nombreux emplois) et qui empêchent le secteur privé de jouer réellement son rôle dans la modernisation de l’appareil productif, essentiel pour que la Chine continue à progresser.
Li Keqiang, le vice-premier ministre et futur successeur du premier nommé, lui a emboîté le pas en plaidant pour une transformation du mode de croissance et une restructuration de l’économie.
De son côté, le ministre des Ressources humaines et de la Sécurité sociale, Yin Weimin, a déclaré, selon l’agence de presse officielle Xinhua, que «La Chine est confrontée à d'importants défis sur le plan de l'emploi en 2012, en raison d'un grand nombre de demandeurs d'emploi et d'un marché du travail déséquilibré».
Et la liste de telles prises de position est encore longue.
Rappelons, par ailleurs, que le gouvernement chinois a récemment approuvé un rapport de la Banque mondiale qui estime que d’importantes réformes sont nécessaires afin de permettre au pays de poursuivre son développement dans de bonnes conditions et sans crise majeure. Un document rédigé avec un think tank chinois et qui avait reçu le soutien de la plupart des plus hauts dirigeants du pays dont le vice-président Xi Jinping qui est le futur numéro un puisqu’il succédera cette année à Hu Jintao au poste de président de la république.
Néanmoins, y a-t-il un nouveau Den Xiaoping qui sera capable d’insuffler le vent nouveau nécessaire pour donner un vrai coup de pied dans la fourmilière en bousculant les situations établies, en luttant efficacement contre une corruption de plus en plus endémique et en mettant au pas une bureaucratie politique et économique qui fait de la résistance acharnée contre les atteintes à ses privilèges exorbitants?
Le futur numéro un chinois, Xi Jinpimg, sera-t-il capable de chausser les bottes du père de la révolution chinoise qui, après celle de Mao qui unifia le pays sur fond de pauvreté et de massacres, lui permit de retrouver un rang plus conforme à son histoire? Une démocratisation du pays n’est-elle pas une nécessité pour libérer les forces créatrices dont a si besoin la société chinoise?
La réponse à ces questions déterminera une part importante du futur d’une Chine moins sûre qu’auparavant de l’inéluctabilité de son avenir radieux.

Alexandre Vatimbella
© 2012 LesNouveauxMondes.org

jeudi 22 mars 2012

MONDIALISATION-CHINE-CULTURE. La Chine, premier marché mondial de l’art

Un rapport publié par la Tefaf (The European Fine Art Fair) indique que la Chine a dépassé les Etats-Unis en 2011 pour devenir le premier marché de l’art au monde. En troisième position, on trouve la Grande Bretagne et, loin derrière, en quatrième position, la France.
Selon les chiffres publiés, les ventes d’art ont progressé de 7% en 2011 pour atteindre le chiffre de 46,1 milliards d’euros. Une preuve du rétablissement du marché de l’art ces deux dernières années même s’il demeure en deçà des résultats obtenus en 2007 (48,1 milliards d’euros, record à ce jour).
Nicolo Morfino
© 2012 LesNouveauxMondes.org

mercredi 21 mars 2012

INDE-SOCIAL. La pauvreté serait en baisse en Inde selon les autorités

Selon le gouvernement, le pourcentage de pauvres a baissé en Inde de sept points dans les cinq dernières années pour ne plus que concerner que moins de 30% de la population.
Mais, comme le rappelle de nombreux économistes indiens, ces statistiques sous-estiment la pauvreté dans le pays. Ceci, à la fois, pour des raisons politiques et de rayonnement international ainsi que pour des raisons budgétaires. Car, toute personne en-dessous du seuil de pauvreté reçoit automatiquement des aides qui coûtent fort cher aux pouvoirs publics.
D’ailleurs, le gouvernement de Manmohan Singh avait décidé d’abaisser ce seuil en considérant toutes les personnes ayant un revenu quotidien au-dessus de 38 cents (ruraux) et de 48 cents (citadins) comme ne faisant plus partie des pauvres. Devant les levées de boucliers qui avaient suivi cette annonce, il avait fait machine arrière sans pour autant fixer un nouveau seuil officiel.
Un des gros problèmes de l’Inde est que la croissance économique permet l’émergence d’une classe moyenne relativement limitée et enrichit surtout les plus riches laissant sur le bord de la prospérité la grande majorité de la population.
Louis-Jean de Hesselin
© 2012 LesNouveauxMondes.org

mardi 20 mars 2012

MONDIALISATION-ECONOMIE. Investissements étrangers: trois villes chinoises dans les dix premières

Selon une étude de l’organisme Paris Ile-de-France capitale économique et du cabinet de conseil KPMG, Londres est la ville qui a attiré en 2011 le plus grand nombre d’investissements étrangers (389) des vingt-deux grandes villes mondiales.
On trouve ensuite Shanghai (309), Hong Kong (239), Sao Paulo (195), New York (157), Paris (150), Pékin (148), Moscou (146), San Francisco (122), Bombay (108).
Si le trio de tête demeure inchangé par rapport au précédent classement, Sao Paulo passe de la septième à la quatrième place, New York de la huitième à la cinquième place, San Francisco de la douzième à la neuvième place et Bombay de la quatorzième à la dixième place. A noter que Paris perd une place, de la cinquième à la sixième place mais elle reste en tête de toutes les capitales européennes continentales.
Jean-Louis Pommery
© 2012 LesNouveauxMondes.org