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samedi 27 avril 2024

Commentaire. Parlons encore et toujours de cette indispensable union des Européens


Rappeler sans cesse l'importance de l'Union européenne

Certains ont voulu voir dans le discours d'Emmanuel Macron sur l'Europe prononcé aujourd'hui à la Sorbonne un acte partisan du Président de la république pour venir en aide à la liste de sa majorité qui est en-dessous des scores espérés pour l'élection européenne du 9 juin.

Que cela soit la réalité ou non, peu importe.

Car ce qui l'essentiel c'est de parler encore et encore de cette union capitale pour tous les Européens qu'ils soient des citoyens des pays membres de celle-ci ou non donc évidemment des Français.

Non, jamais on ne parlera trop de cette Union européenne si nécessaire pour notre présent et notre avenir, pour les générations d'aujourd'hui et celles de demain, pour leur prospérité et leur sécurité, pour la paix, ici, sur ce «vieux continent» mais également pour l'Humanité entière.

Car une Europe unie dans la liberté et la dignité humaine, capable de se battre pour les valeurs humanistes, ce serait la première puissance économique mondiale qui porterait le flambeau d'une espérance démocratique qui se délite petit à petit depuis ce début de troisième millénaire par les attaques répétées des ennemis du projet d’une humanité rassemblée pour le meilleur dont l'Union européenne est l'avant-garde.

Oui, parlons encore et encore de l'Europe tout en la faisant, tout en la solidifiant pour le bien des Européens et de tous les peuples de cette planète.

Et, non, jamais au grand jamais on ne parlera trop de cette union aussi cardinale au moment où tant de dangers menace l'espèce humaine et son environnement.

 

 

 

vendredi 26 avril 2024

Le Focus. Aider l’Ukraine, un impératif moral et une question de survie pour les démocraties


Les Etats-Unis vont donc dépenser 61 milliards de dollars de plus pour défendre l’Ukraine, donc pour défendre l’Europe, donc pour défendre les Etats-Unis donc pour défendre le monde libre donc pour défendre la démocratie républicaine.

Car, encore une fois depuis l’agression criminelle de Poutine contre l’Ukraine en février 2022, c’est bien de cela qu’il s’agit.

La défaite de l’Ukraine serait comme un jeu de dominos où tout l’architecture du projet démocratique serait en danger.

Non pas que cette défaite entrainerait immédiatement ou de facto celle de la démocratie dans le monde.

Mais elle prouverait à tous les autocrates et tous les dictateurs qu’une nouvelle fois les pays démocratiques ont refusé de se donner les moyens de se protéger efficacement.

Et cela donnerait plus de crédibilité au projet de la Chine et de la Russie de remplacer un monde démocratique par un monde totalitaire.

C’est pour cela qu’il ne faut pas, absolument pas, que la Russie gagne.

Et l’on est interdit devant l’irresponsabilité de nombre de dirigeants du monde libre sans parler de ceux qui sont, de fait, des «collabos» de ce projet sino-russe.

C’est également pour cela que le combat contre la tentation totalitaire doit se faire, à la fois, vis-à-vis des ennemis extérieurs mais aussi des ennemis intérieurs.

 

mercredi 17 avril 2024

L’Editorial d’Alexandre Vatimbella. C’est si fatigant d’être libre?


Être libre c’est un droit naturel mais ce n’est pas une condition naturelle.

Ainsi, nous pouvons tous, avec raison, réclamer notre liberté mais celle-ci ne nous est pas donnée automatiquement.

Pour preuve, les régimes autocratiques et totalitaires qui peuplent la planète depuis toujours, depuis que les humains se sont constitués en sociétés structurées.

Auparavant, cette liberté n’était pas non plus donnée et la loi du plus fort était la règle.

Dès lors, pour être libre, nous devons nous organiser, c’est-à-dire créer les modalités pour que la liberté soit la règle des communautés dans lesquelles nous vivons.

Et l’on comprend bien que la loi du plus fort est une constante menace face à la loi de l’égalité entre tous qui est la base de la liberté pour tous.

Imposer sa force est, de plus beaucoup plus facile, que d’imposer le respect de la dignité de tous sur un pied d’égalité.

Or donc un régime autoritaire ou totalitaire est plus «solide» qu’un régime démocratique qui est «fragile» parce qu’il interdit aux individus d’exprimer sa liberté et, surtout, de la mettre en pratique, donc de devoir gérer une société de la diversité et de la différence.

Car, pour que la liberté existe, il faut qu’elle soit, non seulement, défendue mais, en plus, par une majorité des membres d’une communauté.

Mais être libre nécessite de se battre contre tous les ennemis de la liberté ainsi que contre tous nos comportements qui fragilisent cette condition.

Or, que voit-on dans les démocraties républicaines de ce troisième millénaire?

Un renoncement à défendre la liberté parce que cela impose des devoirs alors que la plupart d’entre nous ne parlent que de droits et refusent la responsabilité qui va nécessairement avec la condition d’être libre.

Beaucoup, d’ailleurs, estiment qu’être libre est plus fatiguant que de vivre dans un régime autoritaire ou totalitaire qui nous décharge de cette responsabilité.

La plupart d’entre eux regrette cette posture mais une fois que la démocratie a disparu.

Parce que, s’ils ne risquent plus d’être «fatigués» par leur devoir démocratique, c’est dans des prisons, des camps ou dans une tombe qu’ils risquent de se retrouver plus que fatigués.

Reste qu’il semble que de plus en plus de gens sont prêts à échanger leur liberté contre un soi-disant monde «simple» où l’on pense et on agit pour eux si on leur laisse du pain et des jeux.

Oui, la fatigue démocratique est un des principaux dangers qui guettent notre monde libre.

Et qu’effarées regardent ceux qui vivent sous le joug des autocrates et des dictateurs.

En tout cas, nombre d’entre eux…

Alexandre Vatimbella