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mercredi 21 mai 2025

Editorial. Oui, la Chine est le principal ennemi et la plus grande menace pour le monde libre


S’il y en avait encore qui doutaient que le marionnettiste s’appelle Xi Jinping et sa marionnette, Vladimir Poutine, il suffit de lire la tribune que le dictateur chinois a fait publier dans les médias russes à l’occasion de sa énième rencontre avec son alter ego russe, cette fois-ci pour la parade militaire du 9 mai consacré à la soi-disant victoire de l’URSS communiste sur l’Allemagne nazie (Xi attribuant la victoire contre le Japon à la seule Chine…), les Américains, les Britanniques et les Français étant évidemment «oubliés»…

Dans cette tribune instructive pour ceux qui refusent de voir en Xi le dirigeant de l’internationale totalitaire et qui ne fait que confirmer ce que savent les lucides depuis un bout de temps, le despote de la Chine réécrit l’Histoire dans un fatras de mensonges et de menaces à peine voilées contre les démocraties.

Surtout, Xi rappelle son soutien indéfectible à son ami Poutine et à leur entreprise de créer un nouvel ordre mondial à leur botte, enfin, avant tout à la botte des «communistes» chinois.

On voit également que, contrairement à ce que pensent nombre de sinologues, Xi ne parie plus sur le temps long pour remporter son combat contre la liberté mais veut accélérer la refonte des relations internationales afin de pouvoir annexer Taïwan et parvenir à dominer le monde.

Bien sûr, la menace immédiate vient de Russie et il faut stopper Poutine par tous les moyens.

Cependant on ne comprendrait pas grand-chose et on ferait une faute lourde si, dans le même temps, on n’adoptait pas une position ferme contre Xi Jinping.

Car, à l’inverse de Poutine qui brasse de l’air sans pouvoir assouvir ses ambitions mégalomaniaques, Xi, lui possède l’argent, les soldats et les technologies pour les siennes.

On peut même se demander si Poutine et son invasion de l’Ukraine n’est pas vue par Xi Jinping et son régime totalitaire comme une heureuse diversion où les démocraties ont les yeux fixés sur Moscou alors que tout se passe à Pékin.

 


Commentaire. Biden était-il vraiment incapable de gouverner?


Selon des journalistes , dont deux ont écrit un livre qui vient de sortir, Joe Biden était déjà incapable de gouverner avant même son entrée à la Maison blanche en 2021.

Ils s’appuient sur des témoignages et des documents sonores.

Mais savoir si le démocrate avait déjà des signes d’une maladie ou d’un déclin physique et peut-être mental n’est pas du tout la même chose que de prétendre qu’il ne pouvait gouverner.

Ainsi, qui peut affirmer que pendant la campagne présidentielle de 2020, il était diminué intellectuellement?

Et on ne parle pas simplement de son programme imprimé qui aurait pu être pensé, élaboré et rédigé par d’autres mais de ses prestations pendant la campagne des primaires démocrates puis lors de son affrontement avec Donald Trump.

Or aucun élément ne va dans ce sens et tous ceux qui ont assisté à ses prises de parole ont vu un homme qui savait de quoi il parlait, qui était lucide et défendait un programme rationnel avec brio.

De même, lorsque le centriste commence son mandat et qu’il prend ses premières mesures avec des plans aussi ambitieux qui vont permettre aux Etats-Unis de réparer tous les errements de Trump et d’assurer une croissance forte, il n’y a aucun doute qu’il maîtrise absolument les sujets dont il parle.

Et c’est également le cas pour sa politique étrangère, de la réconciliation avec les alliés des Etats-Unis déjà maltraités par Trump jusqu’à ses prises de position vis-à-vis du Moyen-Orient et, bien sûr, de l’agression de Poutine contre l’Ukraine.

On peut en conclure que la plus grande partie du mandat de Joe Biden a été celui d’un président disposant de ses capacités à gouverner et que son bilan plaide d’ailleurs en faveur de cette constatation.

Alors, sans doute, vers la fin de sa présidence, il y a eu une détérioration physique et une fatigue mentale que tout le monde a pu constater.

En revanche, dire qu’il était diminué intellectuellement est une opinion qui, elle, est contestable.

Pour autant, la fragilité de sa santé aurait du l’amener à renoncer à se présenter pour un second mandat.

Mais si l’on peut estimer qu’il a fait une erreur par une volonté de garder le pouvoir, rappelons qu’aucun candidat démocrate crédible à part lui n’avait émergé ce que malheureusement la candidature de dernière minute de Kamala Harris a démontré.

Enfin, la présidence de Joe Biden a été une réussite et le début de celle de Trump le démontre amplement…

 


mardi 20 mai 2025

Point de vue. Poutine se moque des dirigeants des démocraties


Poutine se moque des dirigeants des démocraties en faisant croire qu’il est prêt à négocier avec Zelensky alors qu’il veut une reddition en règle de l’Ukraine afin de pouvoir annexer les territoires qu’il veut et faire de celle-ci un protectorat russe.

Mais, évidemment, personne n’est plus dupe, pas même Donald Trump.

Pourtant c’est bien le président des Etats-Unis qui permet au dictateur du Kremlin de pouvoir agir ainsi.

Tellement obnubilé d’être le faiseur de paix dans ce conflit et avec un tropisme toujours pro-Poutine, il se garde bien de vraiment taper du point sur la table jusqu’à présent comme le montre son coup de fil au maître du Kremlin qui n’a absolument rien donné mais qu’il a présenté comme une énorme avancée..

Et Poutine en profite allègrement en faisant croire qu’il fait des pas vers des négociations et la paix, en décrétant par exemple des trêves qu’il ne respecte même pas.

Mais ce petit jeu cynique pourrait lasser Trump s’il n’obtenait aucun résultat.

Reste que jusqu’à présent, Trump a plutôt été l’allié ou l’idiot utile, au choix, de Poutine.