Cela fait plusieurs mois que les nuages s’amoncèlent au-dessus du Brésil alors que la croissance est en forte chute.
De 7,5% en 2010, la croissance ne devrait plus être que de 3,5% cette année selon les prévisions de la Banque centrale, voire beaucoup moins si l’on en croit certains analystes qui la situent en-dessous de 3%.
Le Brésil connait des difficultés alors qu’une crise mondiale n’est pas à exclure.
Il n’est évidemment pas le seul grand pays émergents dans cette situation, la Chine, la Russie et surtout l’Inde sont également de plus en plus fragilisés.
Alors que la production industrielle s’essouffle, que la vente de voitures ralentit, les exportations sont en recul, notamment celles des matières premières qui pâtissent de la brusque chute des cours depuis le mois de septembre.
De même, à cause d’une croissance très faible dans les pays avancés, les capitaux étrangers pourraient faire défaut ce qui poserait un problème pour financer le développement économique du pays. Un paradoxe tant le Brésil s’est plaint ces dernières années de ces capitaux spéculatifs qui entraient dans le pays pour quelques mois afin de bénéficier d’un réal fort et de taux d’intérêts élevés.
Jean-Louis Pommery
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