Les manifestations monstres anti-Trump de ces derniers jours aux Etats-Unis sont une bonne nouvelle.
Elles montrent qu’une forte mobilisation est possible face
aux menées anti-démocratiques de l’extrémiste populiste qui poursuit pas à pas
son chemin vers l’établissement d’une autocratie et d’un culte de la personnalité
en sa faveur.
Ce qu’il reste à savoir c’est si la plus vieille démocratie de la planète peut
se transformer en autocratie ou si les résistances venant du corps même de la
société seront une protection suffisante.
Ces premiers mois du deuxième mandat de Trump semblait pencher vers la première option au vu d’une apathie du peuple américain (rappelons que Trump n’a obtenu qu’un tiers des votes des Américains inscrits sur les listes électorales, loin d’une majorité de la population comme il le prétend).
Les rassemblements derrière le slogan «No kings» (pas de rois aux Etats-Unis) permettent une nouvelle lecture où, finie l’apathie, le temps de la confrontation est venu.
Cela reste à confirmer.
Car si Trump peut mettre la pédale douce à son projet autocratique pour éviter un embrasement qui pourrait l’emporter, il peut aussi continuer la manière forte et à suivre son plan.
Ce sera alors au corps social de l’empêcher de le mettre à exécution.
Les dernières manifestations permettent dorénavant de l’espérer, pas plus, mais c’est déjà ça.