Mais n’était-ce qu’un répit dans la montée inexorable des forces réactionnaires dans les démocraties républicaines libérales?
C’est la question que l’on peut se poser suite à la mauvaise surprise avec l’extrémiste trumpiste, Karol Nawrocki, qui a remporté de justesse la présidentielle polonaise face au candidat de l’axe central.
Un Karol Nawrocki immédiatement félicité par l’autocrate Viktor Orban.
Car, oui, la menace de l’extrémisme populiste est toujours là, bien présente et qu’elle ne faiblit pas malgré quelques victoires des démocrates mais qui s’accompagnent presque toujours par une poussée des partis et des candidats d’extrême-droite.
En Pologne, c’est donc le retour au premier plan du PiS, ce parti nationaliste qui pendant son long passage au pouvoir n’a cessé de rogner sur les libertés et sur l’Etat de droit démocratique.
Il ne faut pas se leurrer, le combat pour la démocratie est plus que jamais en cours et il sera long c’est pourquoi la mobilisation doit demeurer constante contre cette internationale réactionnaire qui se développe de plus en plus.