Ce président était Valéry Giscard d’Estaing qui estimait, entre autres, qu’avec la construction de l’Europe et le couple franco-allemand, il fallait voir vers le futur et fêter les morts des guerres mondiales le 11 novembre.
Même si cette initiative avait du sens, heureusement qu’elle n’a jamais été mise en place.
Dans ce 21e siècle, quelques 50 ans après cette volonté de Giscard d’Estaing, cette commémoration garde toute sa légitimité et est même indispensable face au monde qui nous entoure et à la mémoire défaillante des peuples quand ce n’est pas à leur inculture historique.
Oui, le 8 mai doit demeurer pour toujours une journée où l’on se rappelle de ce que fut la boucherie de cette Deuxième guerre mondiale aux massacres et génocides qui ont fait plus de 60 millions de morts (une estimation qui pourrait être bien en deçà de la réalité) et où on n’oublie pas ce que furent le fascisme et le nazisme.
Cet épisode des plus noirs, si ce n’est le plus noir, de l’Humanité s’est déroulé il y a moins de 90 ans seulement et nous n’avons pas le droit de ne plus en faire un épisode mémoriel pour toujours.