Beaucoup en doute même au Royaume Uni comme l’affirme le
leader des Libéraux-démocrates, Ed Davey:
«Même après l’accord, les terribles tarifs de Trump continueront à frapper
durement les emplois et les entreprises britanniques. La seule façon de mettre
fin à la guerre commerciale dommageable de Trump est d’être ferme avec nos
alliés en Europe et dans le Commonwealth.»
Et le centriste d’ajouter:
«Le Parlement doit voter sur l’accord du gouvernement avec les États-Unis.
Empêcher les députés d’avoir un vote serait une tactique trumpiste, purement et
simplement.»
Oui, les Britanniques ont donc été les premiers à céder à Trump et, seuls, de leur côté, tournant encore une fois le dos à l’Europe au lieu d’avoir fait front avec elle.
Depuis des siècles, ils jouent systématiquement contre l’Europe et les relations tumultueuses qu’ils ont entretenu avec l’UE quand ils n’en faisaient pas partie – essayant de la torpiller de multiples façons – et quand ils en étaient membres – faisant de l’obstruction et empêchant une union plus approfondie – jusqu’à leur sortie de celle-ci pour son plus grand bien, ayant un ennemi intérieur de moins.
Aujourd’hui, suite au Brexit, le Royaume-Uni se débat dans des crises sans fin notamment politiques et économiques avec des services sociaux délabrés comme le système de santé.
Mais au lieu de se rapprocher de l’Union européenne qui est son principal client, il a, une nouvelle fois, préféré le grand large.
L’annonce de cet accord entre les deux pays le jour où l’on fête le Jour de l’Europe et les 75 ans de l’appel de Robert Schuman est bien le symbole d’une île qui croit qu’elle pourra toujours s’en sortir toute seule.
Espérons que les Européens auront définitivement compris.
Et espérons que dans le soutien à l’Ukraine, la Grande-Bretagne ne retournera pas sa veste si Trump le lui demande.