Ainsi, en quelques phrases agressives, le président américain a jeté de l’huile sur le feu alors même que les Européens attendaient d’être informé en quoi consistait les réelles intentions de l’extrémiste populiste.
Parce que Trump a dit tout et son contraire dans la guerre commerciale qu’il a déclaré au monde entier.
Surtout, il a pris des décisions qui se contredisaient les unes, les autres, certains affirmant que c’était une stratégie de négociation, d’autres du n’importe quoi de la part d’un politicien qui ne savait pas ce qu’il voulait vraiment et qui avait vu que ses déclarations à l’emporte-pièce risquait de provoquer une grave récession dans son pays.
Avec ces nouvelles menaces, les choses sont loin d’être clarifiées car personne, et peut-être Trump lui-même, ne sait où il veut en venir et si les 50% seront bien mis en place le 7 juin comme il l’a déclaré.
En outre, cette nouvelle attaque contre l’Union européenne qui est pourtant la meilleure alliée des Etats-Unis, montre qu’il est toujours dans une volonté de la déstabiliser pour l’affaiblir alors même que dans la situation internationale de crise où le monde se trouve, c’est le contraire qui serait de la bonne politique.
Mais il se peut aussi que Trump cherche simplement à montrer qu’il agit et qu’il cherche un succès de taille pour une présidence qui est plutôt vue comme chaotique et incapable d’imposer ses vues aux autres pays.
Gagner la bataille commerciale contre l’UE alors qu’il piétine avec la Russie en Ukraine pour lui imposer un cessez-le-feu et que la Chine lui résiste serait, pour lui, bienvenu.
Quant au monde libre…