Moins d’une semaine plus tard, le 4 mai, les Roumains ont placé largement en tête du premier tour des élections présidentielles, George Simion, avec 40% des voix, un extrémiste de droite dont le modèle est Donald Trump et qui se veut être son alter ego roumain ce qui a jeté un froid chez ces mêmes défenseurs de la démocratie républicaine libérale.
Ainsi, en une semaine, l’idée que Trump était devenu un repoussoir dans les pays démocratiques a été battu en brèche, montrant que le président américain avait ses partisans tout autant que ses détracteurs.
Alors, bien sûr, le Canada n’est pas la Roumanie, le premier étant un des pays les plus riches du monde, tandis que la seconde est un des pays les plus pauvres de l’Union européenne, ceci pouvant expliquer cela, la majorité des fans de Trump se recrutant chez les personnes les moins favorisées.
Reste que les 100 premiers jours catastrophiques de Trump que ce soit en matière de politique intérieure ou de politique extérieure n’ont pas dégoûté tout le monde, ce qui n’est pas une bonne nouvelle.
Il faudra, lors des prochains rendez-vous électoraux, notamment le deuxième tour de la présidentielle en Roumanie, voir si c’est l’élection canadienne ou la roumaine qui était l’exception.