Les Kurdes sont un peuple persécuté à qui l’on dénie le droit d’avoir un pays.
Dans une alliance improbable, les Turcs, les Iraniens, les Irakiens et les Syriens qui ont tous un bout du peuple et du territoire kurdes insérés dans leurs Etats respectifs, se sont ligués pour les empêcher de s’unir, en partie parce que l’édification d’une nation kurde serait une invitation à toutes les autres qui sont enserrées dans ces Etats à faire de même.
Sans oublier les matières premières dont est riche le sol kurde.
Au-delà d’organisations terroristes dont certaines ont voulu malheureusement jouer la carte de terre brûlée en s’attaquant à nombre d’innocents ce qui a eu pour but, un temps, de discréditer toute la lutte pour la liberté du peuple kurde, ce dernier a le droit de se réunir et de vivre en paix, volonté qu’on entrave jusqu’à présent.
Même son alliance avec les démocraties contre Daesh n’a pas été récompensée à sa juste valeur.
Mais la communauté kurde dont celle qui vit en France, ne doit pas non plus se tromper de combat.
En voulant absolument faire de l’assassinat de trois de ces membres par un personnage aussi dérangé que haineux, qui clame ouvertement son racisme qui est à l’origine de son acte, un acte de terrorisme diligenté par la Turquie et provoquant des violences dans les rues des villes de France, elle se trompe de cible.
D’autant que le meurtrier a clairement indiqué qu’il avait d’abord voulu s’attaquer à d’autres bouc émissaires de sa détestation avant de venir rue d’Enghien pour perpétrer son méfait contre des Kurdes.
Qu’il ait des accointances avec les thèses d’extrême-droite semblent évident mais, contrairement à ce qu’essaie de nous faire croire l’extrême-gauche, aucune preuve ne le relie jusqu’à présent à des organisations ou des partis ce cette mouvance.
Non, c’est juste un ignoble et infâme crime raciste et cela suffit à une indignation vigoureuse et au soutien sans faille de la communauté kurde pour cet acte ignominieux.
