Les Actualités sur Mondiaglobalisation

mardi 30 septembre 2025

Commentaire. Poutine est un criminel qui tue deux fois «son» peuple


Alors que centaines de drones et de missiles continuent de s’abattre quotidiennement sur les villes d’Ukraine dont la capitale Kiev, il est un fait dont on parle peu, le double assassinat par Poutine de ce qu’il considère être «son» peuple.

Poutine envoie les jeunes russes se faire tuer sut le front.

Mais, ces Russes qui tuent des Ukrainiens, militaires ou civils, tuent ceux que Poutine estime être des Russes puisque, selon lui, le peuple ukrainien n’existe pas et les habitants de l’Ukraine sont des Russes.

Poutine est donc un criminel qui tue deux fois «son» peuple.

Cela démontre toute la barbarie de ce dictateur qui, en réalité, n’agit que pour son compte et, notamment, son compte en banque puisqu’il est l’homme le plus corrompu de la Russie et sans doute de la planète.

Un dictateur qui considère la vie humaine, surtout celle des autres, comme négligeable.

Ses drones qui tuent des femmes et des enfants, tuent donc des femmes et des enfants russes, des morts qui ne servent qu’à terroriser «son» peuple.

On voit ici toute l’inanité de sa revendication sur l’Ukraine qui appartiendrait à la Russie comme une partie de celle-ci.

En réalité, il ne voit l’Ukraine que comme une colonie qui doit être matée pour avoir voulu rompre ses liens avec Moscou en chassant les collaborateurs du régime poutinien qui étaient au pouvoir.

Partant de ces constats, on comprend que Poutine ne peut évidemment pas accepter des faire la paix avec Zelensky mais qu’il doit gagner cette guerre d’agression qui, selon lui, ne peut que se terminer par une Ukraine, marche de l’empire russe.

Même au prix de tuer deux fois «son» peuple.

 


lundi 29 septembre 2025

Point de vue. Trump ou le déclin inexorable de la démocratie américaine


Alors qu’il essaye de détourner l’attention sur les relations qui le reliaient intimement au prédateur sexuel Epstein et que les sondages montrent que les Américains jugent négativement toutes les politiques de sa présidence (selon un sondage du Washington Post, 64% sont contre ses tarifs douaniers, 60% contre sa politique vis-à-vis de Russie, 59% contre ses décisions économiques, 58% contre sa gestion de la crise de Gaza, 55% contre sa politique migratoire, 54% contre sa gestion de la criminalité), Trump poursuit sa destruction méthodique de la démocratie en s’attaquant de plus en plus aux médias en justice (même si ses plaintes sont systématiquement repoussées par les tribunaux comme celle qu’il venait de faire contre le New York Times) ou en faisant pression sur ceux-ci pour qu’ils licencient ses opposants.

Ainsi, après avoir eu la tête du plus populaire talk-show, celui de Stephen Colbert sur CBS qui s’arrêtera en 2026 (le propriétaire de la chaîne avait besoin de l’autorisation de l’Administration Trump pour une opération financière importante), il a réussi à avoir celle du talk-show de l’animateur le plus ancien de ces émissions, Jimmy Kimmel sur la fallacieuse attaque qu’il aurait menti sur l’assassinat de l’extrémiste conservateur et ami de Trump, Charlie Kirk (Disney, propriétaire d’ABC, a besoin, elle aussi, d’une autorisation de l’Administration Trump…).

Mais le tollé provoqué par la suspension de Kimmel a été telle et venant de tous les bords politiques, que Disney a été obligé de remettre celui-ci à l’antenne au grand dam de Trump qui n’a pas dit son dernier mot en la matière.

L’extrémiste populiste, d’ailleurs, demande maintenant la tête de Jimmy Fallon et Seth Meyers qui animent les talk-shows de NBC.

Dans le même temps il a rappelé à la ministre de la Justice – qui, dans le fonctionnement de la démocratie américaine, n’est pas à ses ordres même si elle a été nommée par lui mais confirmée par le Congrès – qu’il fallait qu’elle attaque ses principaux opposants politiques qui devraient, selon lui, être déjà en prison.

Si les Etats-Unis ne sont pas encore une autocratie, le déclin de la démocratie américaine est, lui, une réalité incontestable.

 

 


dimanche 28 septembre 2025

Le Focus. Trump accélère la mise en place d’un régime autocratique


On le dit et on le répète assez souvent ici, Trump est en train de changer les Etats-Unis en pays autocratique.

C’est non seulement ce qu’il veut mais c’est ce qu’il fait quotidiennement au-delà de ses déclarations tonitruantes sur la situation internationale, sur l’économie et le commerce, sur ses soi-disant extraordinaires qualités et résultats, ce qui ne semble guère convaincre ses compatriotes qui le disent dans des sondages catastrophiques pour l’extrémiste populiste.

Ainsi, jour après jour, il s’arroge des pouvoirs qu’il n’a pas (envoyer la garde nationale dans des villes démocrates sans l’assentiment de leurs élus, attaquer des cibles dans des pays étrangers, licencier des hauts-fonctionnaires nommés par le Congrès, etc.) et il règle ses comptes avec ses opposants, voire des personnes qu’il estime ne pas être assez loyales avec lui.

Le cas de l’ancien directeur du FBI, James Comey, est emblématique.

Beaucoup ont oublié qu’il a aidé Trump à gagner l’élection présidentielle de 2016.

Républicain mais nommé par Obama en 2013, c’est lui qui, à quelques jours du scrutin, a réouvert sans aucune justification ou faits nouveaux, l’enquête sur les emails d’Hillary Clinton qui auraient soi-disant contenu des informations top-secrètes et qu’elle aurait envoyé sans les sécurités habituelles, une accusation fausse mais qui a certainement coûté des voix à la candidate démocrate dans certains Etats où l’élection s’est joué à quelques milliers de votes (rappelons que Clinton, sur l’ensemble du pays, a gagné avec près de 3 millions de voix d’avance sur Trump).

Il a ainsi été chaleureusement remercier par Trump et le camp républicain.

Mais, était-ce des scrupules ou un sentiment de culpabilité, toujours est-il qu’il a ensuite ouvert une enquête sur les liens entre une puissance étrangère (la Russie de Poutine) et l’équipe de campagne de Trump, ce que tout le monde sait et qui a été démontré.

Cela a provoqué la fureur de Trump qui l’a licencié et qui essaye depuis de le mettre en prison pour des motifs inexistants.

Revenu au pouvoir cette année, il a constamment demandé à la ministre de la Justice de poursuivre Comey, ce qu’elle a tenté de faire sans succès.

Il est revenu à la charge dernièrement et, contrainte et forcée, elle a dû accepter de trouver une raison de le faire.

Et Trump de claironner sur les réseaux sociaux que Comey ira en prison comme tous ceux qui n’ont pas été fidèles avec lui ou qui sont ses opposants politiques comme le sénateur démocrate de Californie, Adam Schiff, qu’il hait et dont il veut la peau mais qui n’a rien commis de répréhensible.

Tout cela participe d’une offensive qui le voit attaquer les médias à qui il demande des milliards de dollars de dommages et intérêts, de bashing des présentateurs de talk-show qui le critiquent (il a eu la tête de Stephen Colbert mais n’a pas réussi avec Jimmy Kimmel qui, après avoir été suspendu suite à une demande de l’Administration Trump, est revenu à l’antenne) et de demandes de plus en plus liberticides à la Cour suprême qui, étant à sa botte depuis la nomination de juges d’extrême-droite, lui donne quasi-systématiquement raison.

Sans oublier toute une série de mesures qui restreignent les libertés des Américains ou qui les contraignent à devoir subir une politique qui a comme fil rouge la vision de l’extrême-droite évangélique dont le vice-président est un des principaux propagateurs ainsi que Charlie Kirk dont l’assassinat a été un instrumentalisé par Trump pour attaquer le Parti démocrate et faire une chasse aux sorcières à toutes les organisations de gauche ou, même, simplement qui défendent la démocratie républicaine libérale.

A ce rythme, dans quatre ans, les Etats-Unis seront une vraie autocratie, voire pire.

 


vendredi 26 septembre 2025

Le Focus. Les propos lunaires de Trump sur la situation du monde qui le rendent plus dangereux


Désormais, les Ukrainiens peuvent et doivent reprendre tout leur territoire (encore que c’est aux pays européens de payer pour cela, pas à l’Amérique) mais le réchauffement climatique est «la plus grande arnaque» de tous les temps alors que les Européens – qui ne font pas ce qu’il faut pour mettre fin à l’agression de Poutine contre l’Ukraine qui est donc un conflit dont sont responsables Moscou et Kiev à égalité – devraient mettre fin à l’immigration dans leurs pays – affirmant que la charia sera bientôt la loi à Londres et que leurs pays «vont en enfer» –, Européens qui évidemment ont donné une prime au Hamas en reconnaissant l’Etat de Palestine, sans oublier que, lui, Donald Trump, «mérite» évidemment de recevoir le prix Nobel pour avoir mis fin à «sept guerres» dont certaines continuent toujours alors qu’il n’est responsable de rien dans l’arrêt d’autres, tout en promettant de «frapper le Brésil durement» depuis qu’il a traduit en justice Bolsonaro, son ami, coupable d’une tentative de coup d’Etat!
Voilà résumés, les propos lunaires de l’extrémiste populiste incompétent et incohérent qui est à la tête de la première puissance mondiale…

Ces propos ont été tenus lors de discours lunaire fait du haut de la tribune des Nations Unies, dont il ne cesse de critiquer l’action ainsi qu’en marge de cette assemblée générale annuelle de l’organisation internationales et ressemblent plus à une discussion de comptoir d’un je-sais-tout qui ne sait rien et qui dit tout et n’importe quoi pour faire l’intéressant.

Évidemment, du fait de sa fonction, ces propos ont et peuvent avoir des conséquences désastreuses, notamment pour tous les crédits que les Etats-Unis consacrent au changement climatique et qui ont déjà, pour une grande part, été supprimés tout comme les aides aux pays en difficulté ou en crise humanitaire.

Pour l’Ukraine, c’est en revanche le énième retournement de position qui durera le temps que Poutine accepte de lui faire un sourire et quelques compliments qui flatteront son égo démesuré de mégalomane narcissique.

Quant à la Palestine, cela ne fait que confirmer qu’il ne laissera jamais tomber son ami Netanyahu qui, lui, sait comment mettre l’hôte de la Maison blanche dans sa poche.

Trump joue avec les équilibres internationaux et met en danger la paix et la sécurité dans le monde avec cette assurance en soi que l’on retrouve souvent chez l’imbécile pontifiant et ignorant de ce dont il parle qui monopolise la parole lors des repas de famille…

 


jeudi 25 septembre 2025

Editorial. Trump nous avait prévenu qu’il s’attaquerait à la démocratie et il le fait avec une facilité surprenante


Il y a une chose que l'on peut reconnaître à Trump, c'est qu'il nous avait prévenu de ce qu'il allait faire et qu'il est en train de le faire exactement comme il disait.

On ne parle évidemment pas de ses boniments sur l'économie, la paix, l'immigration ou la sécurité où il a menti comme d'habitude et où son bilan est un «désastre» pour employer ses propres superlatifs.

Non, ce dont on parle c'est de la manière dont il allait gouverner - il promettait d'agir comme un dictateur -, se venger de ses opposants et critiques, remercier et avantager ses amis et ses soutiens, bâtir un culte de la personnalité.

Tout cela, il nous avait prévenu maintes et maintes fois de ses intentions et beaucoup n’ont pas écouté ou ont cru qu’il n’oserait pas (ou que les élus républicains l’en empêcheraient) ou qu’il n’était pas celui qu’il disait qu’il était...

Et tout cela il est en train de le concrétiser avec une facilité surprenante si l'on considère que les États-Unis sont une démocratie depuis l'origine tout au moins, si l'on considère toutes les entorses parfois graves aux valeurs et règles démocratiques qui ont émaillé son histoire comme des «accidents» populistes, racistes, xénophobes, fanatiques de la part de mouvements religieux ou terroristes avec en toile de fond une certaine corruption diffuse dans le monde politico-médiatico-capitaliste depuis la fondation du pays.

Sans parler des agissements extrémistes qui à plusieurs moments de cette histoire sont apparus, ont été populaires et ont pesé sur la politique jusqu’à menacer les principes sur lesquels est assise la société étasunienne.

Rappelons à cet effet cette étonnante popularité de tous les grands criminels auprès de la population du raciste meurtrier Jesse James au mafieux Al Capone, de ces personnages qui défient l’ordre et menacent la sécurité des gens.

De ce point, d’ailleurs, certains des fanatiques de Trump le soutiennent parce qu’ils estiment qu’il fait partie de cette catégorie vue comme des vengeurs d’un Etat fédéral vu comme l’ennemi principal à abattre au nom d’une liberté qui est plus une licence.

Il est d’ailleurs étonnant comme cette société est souvent dans le déni ou l’oubli de ces moments comme toutes les autres sociétés démocratiques mais avec encore plus de force ici.

Ainsi si l'épisode Trump semble plus radical que les autres, il n'est pas le premier du genre, loin de là.

Jamais, néanmoins, un président des Etats-Unis n’avait été un admirateur, voire un ami, de la plupart des dictateurs et autocrates du monde entier et qui s'est traduit par un blanc-seing donné à Poutine ou une position pour le moins ambiguë face à Xi, sans parler de sa défense de Bolsonaro ou des leaders du parti néonazi allemand AfD.

De plus, il semble également en capacité de pouvoir faire plus de mal à la démocratie américaine de que devancières.

Trump n'est peut-être pas encore un dictateur mais il agit comme tel et toutes ses décisions vont dans ce sens.

Ceux qui disent le contraire son ses mignons et ses soutiens ou ceux qui sont toujours dans le déni de réalité.