Le Brésil a condamné son ex-président d’extrême-droite qui avait tenté un coup d’Etat pour demeurer au pouvoir après sa défaite à la présidentielle à 27 ans de prison.
Voilà qui est une saine décision d’un pays qui fut, par le passé, victime de périodes de dictature et d’un coup d’Etat militaire en 1964.
Une décision que toute justice d’une démocratie républicaine doit et devrait prendre devant de tels agissements.
Une décision que les Etats-Unis, non seulement, n’ont pas prise mais qui a permis à celui qui l’avait fomenté de se retrouver au pouvoir quatre ans après et de conduire son pays vers l’autocratie, voire pire.
La différence de traitement entre le brésilien Bolsonaro et l’américain Trump est criante et démontre, au-delà de la réaction légitime de la démocratie brésilienne, le dysfonctionnement profond de la démocratie américaine.
Un Trump qui d’ailleurs a immédiatement réagi après la condamnation de son ami et admirateur Bolsonaro en menaçant le Brésil de mesures de rétorsions d’autant plus fortes que le jugement du Tribunal suprême fédéral de Brasilia est une sorte de miroir à celui qui aurait le frapper.
Des Etats-Unis qui glissent vers cette autocratie rêvée par Bolsonaro pour le Brésil.