Les Actualités sur Mondiaglobalisation

jeudi 31 juillet 2025

Editorial. Pleurer sur la faiblesse de l’Europe ne suffit plus!


Chine, Russie, Etats-Unis, il n’y a qu’à vous servir!

L’Union européenne est à vos ordres pour assouvir vos moindres désirs et si elle ne l’est pas, elle est trop faible pour agir ou même réagir.

Que Pékin déverse ses produits en tuant l’industrie européenne, que Moscou déstabilise tout le continent en semant le chaos et la mort, que Washington demande ce qu’il veut, tous seront contentés.

D’autant que la parole européenne ne vaut quasiment plus rien comme on le voit avec l’agression de Poutine en Ukraine, la crise humanitaire à Gaza, l’agression du Rwanda contre la République démocratique du Congo, le chaos provoqué par les réseaux sociaux sur le web, le génocide chinois contre les Ouïghours et ainsi de suite.

Alors l’on entend encore une fois, le chœur des pleureuses à l’instar des pièces de théâtre de l’Antiquité grecque, d’Euripide à Eschyle en passant par Sophocle, qui répète, depuis des décennies, «il ne faut plus accepter», «il faut montrer notre force», «nous sommes capables de prendre notre destin en main», «il faut un sursaut»…

Et rien ne se passe ou quasiment parce la volonté européenne est dans les mots, dans la posture lors d’une crise aigüe puis retombe et disparait ensuite comme s’il suffisait de dire pour faire.

Bien sûr, l’Union européenne n’est qu’un agrégat d’Etats qui ont chacun leurs intérêts propres et qui rechignent, voire qui répugnent à abandonner ne serait-ce qu’une infime partie de leurs prérogatives.

D’autant que les raisons qui ont amené à la construction européenne s’estompent dans l’esprit des dirigeants et la mémoire des peuples.

Aujourd’hui, nous pleurons sur la faiblesse de l’Europe, demain nous pleurerons sur le joug sous lequel nous serons et que nous aurons activement participé à mettre en place.

 

 


Point de vue. Netanyahu responsable de la reconnaissance de l’Etat de Palestine


Benjamin Netanyahu aura réussi là où les dirigeants arabes avaient systématiquement échoué: la reconnaissance par la France de l’Etat de Palestine.
Jusqu’à présent, les gouvernements français successifs avaient tous pris position pour une solution du conflit entre Israël et les Palestiniens qui passe par la création de deux entités étatiques.

Mais, pour ne pas froisser son allié israélien et pour ne pas donner des gages aux extrémistes palestiniens, aucun d’entre eux n’avait décidé de reconnaître, avant même des négociations entre les deux parties, l’Etat de Palestine.

C’est chose faite avec Emmanuel Macron.

Et la décision prise par le Président de la République française est directement liée aux agissements criminels du Premier ministre israélien vis-à-vis des Palestiniens, en particulier les morts de civils à Gaza.

Oui, Netanyahu ne peut s’en prendre qu’à lui-même si un pays occidental, membre du Conseil de sécurité de l’ONU, se soit décidé à reconnaître une Etat de Palestine et qu’un autre, le Royaume-Uni, est en train de réfléchir à faire de même ainsi que d’autres pays alliés de longue date avec Israël.

Et, oui, c’est bien une défaite de Netanyahu.

 

 


mercredi 30 juillet 2025

Editorial. Trump instille chaos et discorde


Les soi-disant «succès» et «victoires» de Trump ne sont en fait que l’installation du chaos et de la discorde tant en politique intérieure qu’extérieure.

Ainsi, sa fameuse «grande loi» est en train de confronter les riches et les pauvres aux Etats-Unis avec, en plus, l’abandon de politiques indispensables au bon fonctionnement de l’Etat mais aussi de la société.

Ici chaos et discorde vont de pair.

Sa guerre commerciale crée de manière totalement artificielle des contentieux entre les Etats-Unis et le reste de la planète sans oublier qu’elle va impacter les économies de tous les pays, américaine y compris avec baisse de la croissance, possibilité de récession, inflation et chômage.

Ici, chaos et discorde vont de pair.

Sa soi-disant capacité à résoudre les conflits n’ont provoqué que plus de morts d’innocents en Ukraine et dans la bande de Gaza sans avancée de la paix avec, en plus, des contentieux entre les Etats-Unis et ses alliés traditionnels qui sont en train de détruire l’OTAN et la défense du monde libre.

Ici, chaos et discorde vont de pair.

Par quelque bout que l’on prenne les décisions erratiques de l’extrémiste populiste, celles-ci sont dangereuses pour l’Humanité tout entière.

Un bilan après jamais atteint par un dirigeant du monde en six mois de pouvoir.
Et qui a lourdement augmenté dans la semaine qui s’achève.

 


mardi 29 juillet 2025

Le Focus. Quand la Chine se moque du monde en matière d’Intelligence artificielle


Le régime dictatorial en place à Pékin qui utilise l’IA pour contrôler son peuple, le ficher, le mettre en cage et qui l’utilise à l’étranger pour diffuser des fake news et des thèses élucubrationistes (complotistes) à travers le monde contre la liberté et la démocratie ainsi que pour ses visées néocolonialistes notamment en Afrique sans oublier ses applications militaires alors qu’elle menace constamment ses voisins dont Taïwan, demande, sérieusement, de… «Trouver un équilibre entre développement et sécurité» à propos de son utilisation!

Voilà une déclaration que l’on peut qualifier de «foutage de gueule» faite par le Premier ministre chinois Li Qiang lors de la récente ouverture de la Conférence mondiale sur l'intelligence artificielle (WAIC) à Shanghai.

La Chine est un des pays qui a compris dès le départ tout ce qu’un régime dictatorial pouvait tirer de l’IA et qui n’a pas lésiné sur les moyens pour mettre en place un système de coercition grâce à celle-ci sans commune mesure avec ceux des autres autocraties et dictatures.

Mais Xi et ses acolytes savent aussi que l’IA peut être un outil subversif sans égal et que les pays qu’ils attaquent avec elle sont aussi capables de leur causer des préjudices.

D’où cette demande de contrôle international que, bien entendu, Pékin fera en sorte de contourner tout en prétendant s’y astreindre comme la Chine le fait pour bien d’autres règles internationales et accords qu’elle a pourtant signés.

On a ici encore un exemple de tout le cynisme des autorités communistes.

 


lundi 28 juillet 2025

Commentaire. Nier ni les Israéliens, ni les Palestiniens


La stratégie des radicaux et des extrémistes qu’ils soient arabes ou israéliens a été, depuis la décision de l’ONU de partager la Palestine en deux, de nier le droit de l’autre bord à vivre sur cette terre.

Si pendant longtemps on s’est focalisé surtout sur le droit des Israéliens à vivre en paix c’est que les Arabes le refusaient avec la violence que l’on sait et, comme l’a montré l’attaque terroriste du Hamas, pour certains d’entre eux, continuent dans cette voie sans issue.

Mais il n’est pas inutile de rappeler que l’actuel premier ministre israélien fait partie d’un mouvement qui, depuis la création d’Israël, a toujours refusé l’idée d’un Etat palestinien, revendiquant pour le peuple juif l’entière Palestine.

Ces extrémistes savaient et savent que leur négation de l’autre ne peut qu’aboutir à de la violence qu’ils revendiquent d’ailleurs puisqu’il s’agit d’éradiquer l’autre, soit en l’éliminant, soit en l’envoyant ailleurs.

Militer pour l’existence de deux entités étatiques, une pour les Israéliens, une pour les Palestiniens, c’est œuvrer pour la paix et respecter la décision de la communauté internationale.

Or donc, si l’on reconnait un Etat israélien, on doit reconnaitre un Etat palestinien.

C’est d’une logique basique.

Si, jusqu’à présent, les pays qui reconnaissent le droit aux deux peuples de vivre en paix sur la terre de Palestine n’ont pas tous sauté le pas de la reconnaissance des deux Etats, c’est en grande partie parce que cela aurait pu affaiblir la partie qu’ils soutenaient.

C’était le cas pour les soutiens de l’entité israélienne.

Mais ça ne l’est plus.

Plus, le déchainement de violence à Gaza de la part de l’extrémiste Netanyahu ressemble de plus en plus à celui des extrémistes du Hamas.

Pour leur barrer la route et donner une chance à une vraie paix, il faut que les droits des deux peuples soient respectés, ce qui passe par leurs reconnaissances.

En cela, la décision d’Emmanuel Macron est juste d’autant qu’elle prend en compte le comportement de Netanyahu dont les Israéliens ne réalisent pas à quel point il a abîmé l’image de leur pays tout en rappelant que la violence injustifiée et injustifiable n’a jamais été d’un seul côté mais toujours prônée pas des jusqu’au-boutistes prêts à tout.

 


Le Focus. L’accord commercial UE-Etats-Unis montre surtout la faiblesse des Européens


Or donc Donald Trump et Ursula von der Leyen réunit dans un golf appartenant à l’extrémiste populiste en Ecosse ont réussi à conclure un accord commercial avec une taxation de 15% des produits européens exportés aux Etats-Unis et, en plus, 750 milliards de dollars d'achats d'énergie et 600 milliards d'investissements supplémentaires en Amérique par les pays de l’UE sans aucune réciprocité que ce soit pour les droits de douane européens et les dépenses étasuniennes.

Certains prétendent déjà que c’est un bon accord puisque Trump menaçait les Européens de taxation à 30% voire 50%.

Ce serait donc un moindre mal.

Sans doute, mais surtout du fait de la faiblesse une nouvelle fois de cette Europe incapable de faire valoir sa puissance économique et de faire triompher ses intérêts du fait d’un manque d’une position commune sans faille.

En un mot, cela s’appelle une défaite.

Et cet accord qui n’est pas encore en vigueur puisque chacun des 27 pays de l’Union doit le ratifier, peut être dénoncé à tout moment par Trump, qui peut même selon ses lubies d’un jour augmenter les droits de douane de manière unilatérale ou demander encore plus d’argent.

Reste que selon la plupart des économistes c’est un accord perdant-perdant car les Etats-Unis risquent de connaître une forte inflation et un ralentissement économique tandis que l’Europe pourrait connaître un même ralentissement et une augmentation du chômage.

Encore une conséquence désastreuse du vote du peuple américain en novembre dernier.