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mercredi 10 avril 2024

Le Focus. Bien sûr que la Chine aide la Russie dans son agression contre l’Ukraine


Les Occidentaux ont prévenu la Chine qu’elle ne devait pas aider l’agression de Poutine contre l’Ukraine si elle ne voulait pas subit des sanctions.

Mais, il est évident que, depuis la début de cette guerre, le régime totalitaire de Xi Jinping aide la régime criminel de Poutine et n’a strictement rien à faire de ces menaces.

Pour une double raison.

La première est la guerre idéologique déclarée par la Chine contre le monde libre et son objectif de supprimer les régimes démocratiques de la planète pour instaurer le «modèle chinois» qui n’est rien d’autre qu’un totalitarisme nationaliste.

Dans cette optique, Xi Jinping a besoin d’alliés et Vladimir Poutine est un des principaux, si ce n’est le principal.

Condamner son agression était donc impensable pour le potentat chinois.

La deuxième est que la revendication de Poutine comme quoi l’Ukraine fait partie de la Russie rejoint celle de Xi qui estime que Taïwan est un territoire chinois.

Dès lors, en ne condamnant pas l’agression et en espérant même son succès, Xi pense que cela créera un précédent fort utile quand les troupes du Parti communiste chinois envahiront la démocratie taïwanaise.

Et c’est pourquoi la Chine, si prompte à invoquer le principe de non-intervention dans les affaires nationales d’un pays, est si discrète à ce sujet concernant l’Ukraine.

Mais cette aide n’est pas seulement morale, elle est bien évidemment matérielle même si le régime de Xi dissimule et maquille constamment cette aide.

Néanmoins, ce n’est pas toujours facile comme vient de la révéler l’agence de presse Bloomberg qui a publié la dépêche suivante:
«Les États-Unis ont averti leurs alliés que la Chine a renforcé son soutien à la Russie, notamment en fournissant des renseignements géospatiaux, pour aider Moscou dans sa guerre contre l’Ukraine.

Au milieu des signes d’une intégration militaire continue entre les deux pays, la Chine a fourni à la Russie des images satellites à des fins militaires, ainsi que de la microélectronique et des machines-outils pour les chars, selon des personnes familières avec la question.»

C’est pourquoi les démocraties ne doivent pas oublier que leur ennemi principal n’est pas la Russie, pays en déclin, mais la Chine qui s’est réveillé voici près de cinquante ans et qui rêve d’imposer sa loi à l’Humanité entière.

On ne comprend dès lors pas pourquoi les gouvernements de celles-ci ont tant de mansuétude pour le principal prédateur de la liberté.

Et les peuples des démocraties risquent bien de payer une telle attitude irresponsable.