Les Actualités sur Mondiaglobalisation

mercredi 17 septembre 2025

Le Focus. Le projet de Netanyahu est celui de l’extrême-droite sioniste et nationaliste depuis toujours


Netanyahu vient donc de lancer une nouvelle offensive contre la bande Gaza pour soi-disant éradiquer le Hamas.

Mais, dans le même temps, après avoir inauguré de nouvelles colonies en Cisjordanie, il a déclaré que les Palestiniens n’auront jamais d’Etat.

Cette position jusqu’au-boutiste, le premier ministre israélien en est le défenseur depuis toujours.

Et son projet de faire de l’entière Palestine, un Etat hébreu uniquement peuplé de juifs est celui de l’extrême-droite sioniste et nationaliste avant même l’indépendance du pays en 1948.

Ce qui est nouveau, bien sûr, c’est la capacité de cette extrême-droite à pouvoir enfin réaliser ses desseins.

Pour cela, il fallait ces quatre conditions:
- Un gouvernement d’extrême-droite en Israël;
- Une provocation terroriste ignoble et indéfendable;
- Un président américain d’extrême-droite;
- Une situation mondiale qui permet d’agir sans frein.

Avec Netanyahu et ses alliés, souvent des fanatiques, Israël a son gouvernement d’extrême-droite.

Avec son expédition meurtrière en Israël où 1200 personnes essentiellement des civils dont des femmes et des enfants ont été massacrés sans pitié et souvent avec une barbarie abjecte, le Hamas – qui porte une responsabilité historique auprès de son peuple martyr – a donné à Netanyahu l’événement qu’il attendait pour passer à l’acte.

Avec la présence de Donald Trump à la Maison blanche, Netanyahu a enfin un président d’extrême-droite qui est prêt à le soutenir dans toutes ses menées même les plus meurtrières, un président américain qui ne fait, ici, qu’être le porte-parole des évangélistes les plus radicaux qui prônent une alliance de circonstance avec les juifs qui devront, une fois les ennemis communs éradiqués, se convertir ou périr…

Avec l’agression de Poutine – un ami de Netanyahu – contre l’Ukraine et les diverses tensions dans le monde, le premier ministre israélien bénéficie de conditions particulièrement favorables pour se fondre dans cette atmosphère de violence sans être menacé de rétorsions qui l’empêcheraient d’agir.

On le voit, la crise de Gaza semble loin de pouvoir trouver une solution pacifiste.

 


mardi 16 septembre 2025

Point de vue. Poutine provoque l’Europe


Après la Pologne, c’est la Roumanie qui a vu son espace aérien violé par la Russie.

Ce n’est pas la première fois que Vladimir Poutine test l’Union européenne et l’OTAN afin de voir quelles sont leurs réactions face à d’évidentes provocations.

Les réactions des Européens, France en tête qui a envoyé trois avions Rafales en Pologne pour assurer la sécurité du pays, ont été immédiates et fermes même si on aurait souhaité encore plus de fermeté et, surtout, de concret dans la mise en place de mesures plus fortes pour contrecarrer les velléités du dictateurs russes.

En revanche, la réaction de Donald Trump qui n’est pas une condamnation des menées de son ami du Kremlin montre une nouvelle fois que les Européens doivent faire les efforts nécessaires pour être prêts à agir et se défendre avec un appui hypothétique des Etats-Unis.

Sans doute que c’est une indication que recherchait Poutine et qui doit, évidemment, le satisfaire.

Néanmoins, il devrait se méfier de son hubris qui le mène d’escalades en escalades car les peuples européens, même s’ils ne souhaitent pas un conflit généralisé, sont de plus en plus convaincus que c’est ce que la Russie recherche et leur soutien à leurs gouvernements pour résister à ses projets guerriers est de plus en plus important.

 


lundi 15 septembre 2025

Le Focus. Quand Trump veut se servir de l’assassinat de Kirk pour attaquer la démocratie


Si l’on était cynique – peut-être comme Trump – on dirait que l’assassinat de Charlie Kirk, figure montante de l’extrême-droite américaine, va servir les desseins autocratiques de l’hôte de la Maison blanche.

Mort, il lui sera peut-être plus utile que vivant.

Ceux qui pensent que c’est soit exagéré, soit indécent de le prétendre, oublient qu’elle est le projet de Trump et n’ont sans doute pas écouter ses propos après l’assassinat de son ami par un jeune homme de 22 ans que les républicains présentent comme un activiste d’extrême-gauche mais qui vient d’une famille mormone conservatrice qui d’ailleurs l’a dénoncé à la police.

Ainsi, Trump, lors de son hommage à Kirk a tout de suite accusé de manière violente la gauche d’être responsable du meurtre et a promis de se venger.

Peu de temps après, sur la chaîne Fox news, alors que le journaliste qui l’interrogeait faisait un parallèle sur la violence et la haine des extrémistes de gauche et de de droite, Trump a répondu que «les radicaux de droite étaient justifiés par la colère contre le crime» et que «les radicaux de gauche sont le problème, sont vicieux et sont horribles.»

De son côté, son ancien conseiller et toujours fervent soutien, Stephen Bannon, a affirmé que «la gauche a déclaré la guerre à l’Amérique» alors que c’est évidemment le contraire qui s’est passé chronologiquement et que la tentative de coup d’Etat du 6 janvier 2021 était bien de la responsabilité de Trump et de l’extrême-droite.

Et il a ajouté que «Trump est un président en temps de guerre maintenant concentré sur l’éradication des terroristes nationaux comme ANTIFA».

Ainsi l’extrême-droite veut profiter du moment pour accentuer ses attaques contre la démocratie avec l’aide de Trump.

Comme l’écrit le New York Times, ce dernier a déjà commencé en s’en prenant systématiquement aux membres du Parti démocrate et en favorisant tous ceux qui appartiennent au Parti républicain:
«Il voit un pays divisé en deux camps idéologiques et politiques : celui qui le soutient et celui qui ne le soutient pas. Il gouverne en conséquence. Ces derniers jours, il a promis d’envoyer des troupes dans les villes dirigées par des démocrates, tout en envoyant de l’argent sous forme de secours aux sinistrés dans les États dirigés par des républicains.»

Oui, les Etats-Unis sont en train de devenir une autocratie et l’assassinat de Kirk pourrait précipiter le mouvement à la grande joie de Trump.

 

 


dimanche 14 septembre 2025

Commentaire. 27 ans de prison, une peine que Trump devrait partager avec Bolsonaro


Il n'est guère étonnant que Donald Trump soit en colère contre la condamnation de Jair Bolsonaro à 27 ans de prison pour avoir tenté un coup d'État après sa défaite à la présidentielle face à Lula.

L'extrémiste populiste brésilien est non seulement un proche de l’Américain mais celui-ci s'est toujours référé à celui-ci comme son modèle et même son maître à penser.

Mais là raison principale de son ire, c'est bien sûr que la condamnation de Bolsonaro entre en résonnance avec la tentative de coup d'État de Trump du 6 janvier 2021 afin de demeurer au pouvoir après sa défaite cuisante face à Joe Biden.

Une tentative qui aurait dû lui valoir une pleine de prison exemplaire aux alentours des 27 ans pris par son ami brésilien qu'il continue à soutenir à 100%.

La décision de la justice brésilienne remet donc dans l’actualité les agissements délictueux de Trump ainsi, d’ailleurs, que la faillite totale des mondes politique, médiatique et judiciaire des Etats-Unis à le rendre responsable et à le condamner.

Furieux, Trump a même décidé de prendre des mesures de rétorsion contre le Brésil qui n'a fait qu'exercer de manière légitime et légale sa justice et à se protéger d'un personnage qui avait toujours comme objectif de devenir le dictateur d'un pays qui en a malheureusement connu bien trop par le passé.

 

 


vendredi 12 septembre 2025

L’Editorial d’Alexandre Vatimbella. L’internationale totalitaire défie les démocraties


Trois des pires dictateurs de la planète se sont retrouvés récemment à Pékin pour se congratuler et afficher toute leur détermination à combattre la liberté dans le monde devant un imposant défilé militaire censé démontrer la puissance de cette alliance, enfin, surtout de la Chine qui est le leader indiscutable de cette internationale totalitaire.

Xi, Poutine, Kim, ils étaient là, tous les trois, sourires aux lèvres, sang aux mains, trois criminels accusés de génocide, de crimes de guerre et d’assassinats en tout genre notamment de leur population.

Un bien triste tableau qui n’est pas nouveau et qui est l’avant-garde de cette internationale totalitaire – dont les autres représentants étaient tous là pour accompagner le trio infernal – qui a choisi d’en découdre contre les démocraties afin d’imposer son ordre qui fascine tant Trump.

Et d’ailleurs, ses leaders ne s’en cachent pas ou plus.

Xi continue de renforcer son armée et peaufine ses plans d’invasion de Taïwan qui pourrait conduire à une guerre généralisée en Asie voire dans le monde, ce qui ne l’effraie guère puisque son «rêve chinois» est d’imposer son ordre totalitaire à la planète.

Poutine continue son agression contre l’Ukraine et menace quotidiennement l’Occident de s’en prendre à lui, les dernières incursions de drones au-dessus de la Pologne et la tentative de truquer les prochaines élections en Moldavie sont les derniers exemples criants de cette volonté de déclencher un conflit généralisé depuis qu’il a reçu le soutien de Xi et du nord-coréen Kim.

Ce dernier ne cesse de renforcer son armée et de développer son arsenal nucléaire tout en aidant Poutine concrètement en envoyant des soldats en Ukraine ou ils rejoignent ceux que la Chine a mis à disposition du dictateur russe en prétendant que ce sont des «mercenaires»…

Au vu de leurs agissements clairement tournés contre la démocratie, qui peut encore prétendre, à part leur propagande éhontée et leurs relais dans nos pays de liberté, qu’ils recherchent la paix et que la menace de guerre n’est pas bien réelle et peut-être pas si lointaine?

Ce défi doit être relevé si nous ne voulons pas passer sous la coupe de dictateurs dont les modèles sont Mao, Staline mais aussi Hitler, les trois plus grands criminels du 20e siècle er parmi les plus atroces dirigeants que l’Humanité a généré.

Nous avons vu ce que ces derniers étaient capables de faire, comment ils ont fait croire que leurs motivations n’étaient que pacifiques et quel a été leurs bilans.

Xi, Poutine, Kim et leurs bandes de criminels sont du même acabit.

Allons-nous faire les mêmes erreurs avec eux que celles que nous avons faites avec leurs modèles il n’y a pas si longtemps?

Alexandre Vatimbella 


jeudi 11 septembre 2025

Le Focus. Poutine provoque l’UE et l’OTAN, la réponse doit être sans faiblesse


Il serait incompréhensible et un aveu de faiblesse – sur lequel compte évidemment le Kremlin – s’il n’y avait pas de réponse ferme de l’Union européenne et de l’OTAN face à la provocation de Vladimir Poutine.

Celui-ci a envoyé des drones au-dessus de la Pologne qui ont dû être abattus par son armée de l’air.

Et cette fois-ci, pas d’excuses d’un vol juste à la frontière, avec la pénétration de quelques kilomètres dans l’espace aérien.

Non, les drones ont été abattus alors qu’ils se trouvaient à 300 kilomètres de la frontière et l’un d’eux à seulement 130 kilomètres de Varsovie.

Le gouvernement polonais a immédiatement dénoncé cette intrusion, la considérant comme une atteinte à son intégrité territoriale avec la volonté de créer une tension entre les deux pays et avec l’UE.

Ce genre de provocation sont communes de la part de pays totalitaires qui veulent en découdre.

La Corée du Nord, par exemple, est coutumière du fait avec sa voisine la Corée du Sud et la Chine n’hésite pas à le faire vis-à-vis de Taïwan.

Il n’est évidemment pas question de provoquer un conflit, ce que souhaiterait sans doute Poutine dans sa fuite en avant criminelle et qui lui permettrait d’internationaliser à l’extrême son agression de l’Ukraine et d’embarquer à ses côtés ses alliés et soutiens comme la Chine.

Cependant, ne rien faire n’est pas, non plus, une option parce que cette inaction démontrerait l’incapacité du camp occidental à réagir afin de bien signifier à Poutine qu’il est prêt à toutes les éventualités.

Emmanuel Macron a affirmé:
«L’incursion de drones russes dans l’espace aérien polonais au cours d’une attaque conduite par la Russie contre l’Ukraine est tout simplement inacceptable. Je la condamne avec la plus grande fermeté. J’appelle la Russie à mettre fin à cette fuite en avant. Je réitère au peuple polonais et à son gouvernement notre pleine solidarité. Je m'entretiendrai prochainement avec le Secrétaire général de l'OTAN Mark Rutte. Nous ne transigerons pas avec la sécurité des Alliés.»

De son côté, la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen a déclaré que:

«Aujourd’hui, nous avons assisté à une violation irresponsable et sans précédent de l’espace aérien de la Pologne et de l’Europe par plus de 10 drones russes Shahed. L’Europe est en pleine solidarité avec la Pologne.»

Et d’ajouter :
«L’Europe est en lutte. Un combat pour notre liberté et notre capacité à déterminer notre destin pour nous-mêmes.»

Le premier ministre polonais, Donald Tusk a estimé, lui, que:
«Nous avons affaire à une provocation à grande échelle. La situation est grave, et personne ne doute que nous devons nous préparer à divers scénarios.»

Pour le secrétaire général de l’OTAN, Mark Rutte s’est adressé directement à Vladimir Poutine:
«Arrêtez la guerre en Ukraine. Arrêtez l’escalade de la guerre, qui s’intensifie maintenant essentiellement sur des civils innocents et des infrastructures civiles. Arrêtez de violer l’espace aérien allié. Et sachez que nous sommes prêts, que nous sommes vigilants et que nous défendrons chaque centimètre du territoire de l’OTAN.»

En revanche, la réaction de Donald Trump a été assez énigmatique:
«Pourquoi la Russie viole-t-elle l’espace aérien de la Pologne avec des drones? C’est parti!»

 

 


mercredi 10 septembre 2025

Commentaire. Le désir d’immortalité de Xi et Poutine


Poutine et Xi voudraient être éternels.

Ils en ont parlé lors de leur dernière rencontre en Chine où se sont retrouvés tous les pires despotes de la planète et quelques idiots utiles à leur botte comme le Slovaque Fico ou l’Italien d’Alema.

Cette ridicule prétention d’immortalité qu’ils partagent avec d’autres dictateurs passés et présents est une obsession de ces personnages narcissiques à l’extrême développant une mégalomanie sans limite et se croyant faire partie d’une élite dont l’Humanité ne peut se passer.

Xi devrait se rappeler d’un fâcheux précédent dans son pays lorsque son premier empereur et dictateur, Qin Shi Huang, avait la même obsession et mourut des élixirs que lui donnaient ses médecins pour parvenir à ses fins et qui étaient en réalité des poisons.

Poutine, lui, a fait des recherches sur l’arrêt du vieillissement une grande cause nationale et il dépense des milliards de dollars pour financer des équipes de chercheurs afin qu’ils lui apportent la potion magique…

Mais si le désir des deux despotes est pathétique, il y a aussi un autre moyen de demeurer d’une certaine façon éternel, c’est de rentrer dans l’Histoire encore que nous ne sachions pas combien de siècles une figure historique va rester en haut de l’affiche et ne pas tomber dans l’oubli, pire pour ces narcissiques, devenir un second couteau.

Dans le positif, on peut citer Jésus ou Bouddha, par exemple, qui sont toujours présents parce qu’ils étaient des hommes de bien.

A l’inverse, Hitler – qui avait commencé à croire à son immortalité physique après avoir réchapper à nombre d’attentats – est une des figures historiques les plus citées depuis sa prise de pouvoir et ses crimes abominables.

Et l’on peut citer aussi Staline.

Sans doute que Poutine et Xi seront dans cette dernière catégorie.

En tout cas, au vu de leurs parcours, on ne voit pas bien où on pourrait les mettre ailleurs que dans celle des plus grandes canailles et des plus nauséabondes crapules.

Encore que le temps est un allié de ces dernières et permet d’étonnantes et inacceptables réhabilitations.

C’est le cas, par exemple, en Russie avec Staline pourtant mort en 1953, une réhabilitation approuvée par nombre de ses habitants.

Et est-ce un hasard que celle-ci vienne de Poutine?


mardi 9 septembre 2025

Le Focus. Trump continue à détruire la démocratie américaine


Méthodiquement, avec l’appui du Parti républicain, de la Cour suprême et des milliardaires, Donald Trump continue de détruire la démocratie américaine en démontrant d’ailleurs que les assises de celles-ci basées sur une vieille Constitution largement obsolète et sujette à toutes les interprétations les plus extrêmes, sont beaucoup plus fragiles qu’on ne le pensait ou que s’en gargarisaient les Américains.

Semaine après semaine, jour après jour, l’extrémiste populiste prend des décisions que la loi ne lui permet pas de prendre en matières de libertés, de sécurité, de recours aux forces armées et policières, de justice et électorales qui minent l’ordre démocratique pour imposer un ordre autocratique.

Des décisions validées par le Congrès aux mains des républicains puis par la Cour suprême aux mains de l’extrême-droite.

Au train où vont les choses, il est fort possible que les élections de mi-mandat de 2026 soient truquées pour faire gagner le Parti républicain et que ce sera aussi le cas des prochaines présidentielles si celles-ci ont réellement lieu ou qu’elles sont reportées indéfiniment pour la soi-disant raison de troubles que Trump est en train d’organiser en envoyant la garde nationale dans toutes les grandes villes gérées par les démocrates pour les contrôler.

Aujourd’hui, les Etats-Unis deviennent une démocratie faible.

La prochaine étape, l’autocratie et un président à vie, n’est plus du domaine du fantasme, loin de là.

 

 


lundi 8 septembre 2025

Commentaire. Trump passe de la Défense à la Guerre ou la farce de sa prétention au prix Nobel de la paix


Donald Trump a donc décidé de rebaptiser le pensionnaire du Pentagone qui passe de secrétaire à la Défense à celui de la Guerre.

Voilà qui est clair dans les intentions de l’extrémiste populiste et qui correspond sans aucun doute à ses velléités en matière de relations internationales où son hubris est bien d’être le maître du monde et de dicter ses volontés au reste de la communauté internationale.

Une hubris malgré tout problématique avec ses promesses de revenir à une politique étrangère isolationniste, une demande d’une grande partie de son électorat, et qui s’entrechoque avec ses intérêts financiers et son envie de profiter de sa fonction pour s’enrichir aux quatre coins de la planète.

A moins que la menace guerrière fasse partie de sa stratégie d’enrichissement…

Et puis, cela met à mal la narration mise en place par ses conseillers et relayée sans cesse par ses mignons et ses fan(atique)s sur son mérite à recevoir le prix Nobel de la paix.

Bien sûr, celui-ci a été parfois donné à des personnalités qui n’entraient sans doute pas les canons du pacifisme et dont les efforts pacifiques limités ne donnèrent que peu de résultats dans la durée.

Néanmoins, le donner à un personnage dont les discours et les actes font sans cesse appel à la violence et à la menace de son emploi était déjà une absurdité sans nom.

Sa décision de changer l’appellation «défense» en «guerre» déshonorerait définitivement ce prix s’il lui était finalement donné ce qui, fort heureusement, ne semble pas la volonté du comité d’attribution.

 

 


dimanche 7 septembre 2025

Point de vue. Le populisme et l’extrémisme, c’est la critique systématique quitte à se contredire sans cesse


Quand il arrive au pouvoir en 2016, Trump n’a qu’un objectif, détruire l’accord sur le nucléaire avec l’Iran au motif que c’est Obama qui l’a signé, donc qu’il est mauvais par essence et qu’il encourage la politique guerrière des Mollahs .

Quand il revient au pouvoir en 2024, Trump n’a qu’un objectif, signé un accord tout à fait similaire avec l’Iran au motif que ce serait une grande victoire pour la paix grâce à lui…

En 2005, Laurent Wauquiez vote l’introduction dans la Constitution de la Charte de l’environnement au motif qu’elle est présentée par le président de la république de sa famille politique, Jacques Chirac.

En 2025, Laurent Wauquiez dénonce la décision du Conseil constitutionnel sur la loi agricole (loi Duplomb) qui censure l’utilisation d’un pesticide en se basant sur les dispositions de cette charte…

Depuis des années, Le Pen et le FN/RN dénonce la corruption des politiques et réclame des sanctions exemplaires de la Justice contre eux.

En 2024, Le Pen est condamnée pour détournements de fonds et s’en prend à la Justice qui outrepasserait sa mission…

En 2019, Mélenchon n’avait pas eu de mots contre la Justice qui l’avait condamné pour rébellion et provocation.

Depuis, il réclame sans cesse que celle-ci juge tous ses opposants politiques et applaudit lorsqu’ils sont condamnés…

Quelques exemples qui illustrent parfaitement la démagogie et l’irresponsabilité des populismes et des extrémismes qui sont dans la critique systématique sans se soucier le moins du monde de défendre une politique rationnelle.

Critiquer est le fondement même de leur comportement, leur fonds de commerce qui leur permettent de trouver un écho chez tous ceux qui se plaignent de tout ou d’une chose ou d’une autre, sachant qu’ils trouveront toujours à les embarquer à un moment ou à un autre dans leur politique du chaos contre la démocratie républicaine libérale.

 


samedi 6 septembre 2025

Editorial. Et si nous arrêtions de financer la Chine


Si quelqu’un croyait encore que la Chine était ou pouvait être notre alliée, le dernier sommet de l’Organisation de coopération de Shanghai (OCS) a été une piqûre de rappel bien douloureuse.

On a vu Xi Jinping accueillir tous les dictateurs de la planète les plus exécrables – club dont il fait partie et en est le premier criminel – où, en dehors de la parade militaire qu’il a organisé pour montrer sa force, il a tenu des propos d’une rare violence à l’encontre des démocraties pour vanter son «rêve chinois» qui est de créer un nouvel ordre mondial totalitaire dont il serait le maître.

Il a également réitéré son soutien inconditionnel à Vladimir Poutine et à son agression contre l’Ukraine.

Voilà qui démasque une nouvelle fois le personnage qui n’hésitait pas, il y a encore quelques semaines, à proposer à l’Europe une alliance contre les Etats-Unis de Donald Trump!

Mais dans cette mégalomanie et cette hubris de Xi, nous avons une grande responsabilité.

D’abord historique en ayant décidé dans les années 1980 de faire de la Chine l’usine du monde et le fournisseur des biens de consommation de l’Occident, ce qui a permis au Parti communiste au pouvoir de faire du pays une grande puissance mondiale alors qu’il n’était plus que l’ombre de lui-même grâce à la manne financière que nous lui avons donnée.

Ensuite, en continuant à acheter sans compter des produits chinois ce qui permet de financer son combat contre… nous!

Car, le primordial n’est pas de couper les ressources de la Russie pour assurer notre sécurité à nous Européens mais bien de ne plus financer la Chine par nos achats.

Or, ce n’est pas du tout ce que nous faisons.

Bien sûr et enfin, il y a de plus en plus de voix de politiques qui désignent la Chine de Xi comme notre principal ennemi mais, pour l’instant, ce ne sont que des discours et aucune réelle mesure de rétorsion n’a encore été prise.

Il est temps qu’enfin nous réagissions avant que grâce à notre argent, la Chine nous dicte ses volontés.

 

 

 




vendredi 5 septembre 2025

Le Focus. Trump va-t-il enfin se décider à soutenir l’Ukraine? Macron l’espère…


La coalition des volontaires qui soutient l’Ukraine compte 35 pays mais pas les Etats-Unis.

Réunie hier à Paris avec le président ukrainien Zelensky, elle a pris de nouvelles mesures pour assurer la sécurité du pays agressé par Poutine qui, pendant ce temps, était allé rendre ses hommages à son maître, le chinois Xi.

Ainsi, 26 de ses membres ont annoncé qu’ils enverraient des troupes en Ukraine, une fois la paix conclue afin d’empêcher les Russes de reprendre les hostilités et de ne pas respecter, une nouvelle fois, leur signature.

Mais, tout cela, comme l’a rappelé Emmanuel Macron de même que plusieurs dirigeants de cette coalition, ne pourra pas se faire sans les Etats-Unis.

Cependant, le président français se veut optimiste puisqu’une visio-conférence s’est tenue à la fin de ce sommet avec Donald Trump et, selon certains des présents à celle-ci, ce dernier aurait affirmé son soutien à la coalition et la prise de mesures contre Poutine dans les jours à venir si celui-ci continuait à finasser et à refuser d’engager des pourparlers de paix avec Volodymyr Zelensky.

Il aurait même encouragé les Européens à ne plus acheter de pétrole et de gaz à la Russie, achats qui permettent à Poutine de financer son agression, en ajoutant qu’ils devraient aussi prendre des sanctions contre la Chine, principal soutien au dictateur du Kremlin.

Tout cela serait de bon augure… si toutes les déclarations du même acabit de Trump n’étaient restées lettres mortes et qu’il n’a pris jusqu’à présent aucune mesure de rétorsion contre Poutine.

Cette fois, croit Macron, ce ne sera plus le cas.

Malheureusement, ce discours n’est pas nouveau et, jusqu’à présent, les faits l’ont déjà contredit plus d’une fois.

Pourquoi, aujourd’hui, en serait-il autrement?

Rien ne permet de le dire et la prudence et la défiance doit être de mise.

 

 




jeudi 4 septembre 2025

Le Focus. L’extrême-droite américaine: «Honnêtement, de quoi devons-nous nous plaindre ces jours-ci?»


«Les choses que nous faisions et dont nous parlions en 2017 étaient taboues, elles ne le sont plus – elles sont maintenant généralisées», a déclaré Enrique Tarrio, le président des Proud Boys, une organisation d’extrême-droite américaine raciste et antisémite qui a participé à de nombreux rassemblements violents et était présente lors de la tentative de coup d’Etat de Trump en janvier 2021.

Et de poursuivre: «honnêtement, de quoi devons-nous nous plaindre ces jours-ci?»

Dans un rapport publié en avril par le Center for American Progress, «Les 100 premiers jours de Trump: créer une présidence impériale qui nuit aux Américains», ses deux auteurs, Michael Sozan et Ben Olinsky, écrivent :
«Donald Trump met en œuvre agressivement un plan d’extrême droite à plusieurs volets pour créer une présidence impériale. Agissant de manière beaucoup plus agressive qu’au cours de son premier mandat, Trump met de côté la Constitution et les lois fédérales des États-Unis, brisant les garde-fous établis de longue date pour protéger le système de freins et contrepoids, et utilisant le pouvoir du gouvernement pour étouffer la dissidence.»

Et d’ajouter:
«Trump affirme sa primauté sur le Congrès, les tribunaux, l’administration fédérale, les médias, les universités et la société civile, tout en incorporant des éléments d’oligarchie et de corruption systémique. Sans plus de résistance contre la prise de pouvoir sans précédent de Trump, les États-Unis pourraient finalement ressembler à des autocraties modernes dans le monde entier, comme la Hongrie et la Turquie, avec la sécurité, la prospérité et les droits fondamentaux des Américains subissant les conséquences.»

Le peuple américain et les peuples du monde entier notamment dans les démocraties prennent-ils la mesure de ce qui est en train de se passer aux Etats-Unis?

Manifestement non.

Beaucoup de responsables politiques également qui traitent Trump comme un président certes un peu plus autoritaire que ses prédécesseurs et quelque peu excentrique mais fréquentable…

Non, Donald Trump n’est pas fréquentable mais un autocrate, voire même plus, et il est en train de mettre en place un régime à sa botte.

Sa seule ligne de conduite: le passage en force.

Son seul comportement: l’épreuve de force.

Son seul objectif: lui.

En déployant l’armée dans nombre de grandes villes démocrates, en attaquant en justice ses opposants, en menaçant les journalistes et les élus démocrates, en redessinant la carte électorale, il prépare un trucage des prochaines élections de mi-mandat et, sans doute, un report ad vitam aeternam des prochaines élections présidentielles.

La question n’est pas de savoir s’il le veut, il n’y a aucun doute là-dessus, mais s’il le pourra.

Tout dépendra de la mobilisation des partisans de la démocratie, qu’ils soient démocrates, républicains ou «independents».

Mais, pour l’instant, ce n’est pas le cas et Trump en profite.

Plus la prise de conscience tarde, plus Trump pourra mettre son système en place, plus il sera trop tard pour la démocratie.

Aux Etats-Unis et ailleurs.

 

 


mercredi 3 septembre 2025

Point de vue. Oui, Trump est vraiment un imbécile incompétent


Que Trump veuille être un autocrate, président à vie des Etats-Unis, ça, nous le savions et tout ce qu’il fait ou tente de faire va dans cette voie.

Nous savions aussi qu’il était un incompétent notoire.

On se rend compte que son imbécilité est encore plus grande que ce que l’on redoutait.

Non seulement il est en train de fourvoyer son pays mais il entraîne avec lui le monde libre et permet à l’internationale totalitaire de marquer des points dans sa lutte contre la démocratie.

Dernière stupidité en date, obliger l’Inde à se tourner vers la Chine, son ennemie mortelle, suite aux vexations politiques et économiques qu’il a infligées à Narendra Modi.

Quant à la situation aux Etats-Unis, les prix augmentent, les divisions s’accentuent et le chômage augmente et sa seule préoccupation, c’est d’envoyer l’armée dans toutes les villes démocrates pour assoir son pouvoir.

Et le tout en un peu plus de sept mois à la Maison blanche.

Oui, il est bien un imbécile incompétent.

Et extrêmement dangereux.

 


mardi 2 septembre 2025

Le Focus. Xi se rêve en maître du monde et Trump l’y aide bien


Xi réunit en ce moment à Tianjin son «Organisation de coopération de Shanghai» (OCS) que la Chine a mis sur pied avec tous les pays qu’elle a sous sa coupe ou qu’elle veut attirer dans son orbite afin de challenger l’ordre mondial actuel et imposer le sien et ainsi devenir le maître du monde.

Cette dernière formule n’est pas grandiloquente ou exagérée mais elle est bien le statut que recherche Xi Jinping dans un esprit tout autant mégalomaniaque et revanchard.

Ainsi, il n’a eu de cesse de rappeler que la Chine avait été pendant des siècles la première puissance mondiale et qu’elle avait cessé de l’être à cause des Occidentaux qui profitèrent de sa faiblesse passagère à la fin du 19e et au début du 20e siècle et que son «rêve chinois» était de retrouver cette place et de faire en sorte que ce soit Pékin qui dicte les rapports internationaux.

Cette obsession du dictateur «communiste» avait malgré tout bien du mal à prendre forme même si son argent a réussi à corrompre bien des gouvernements en Afrique et en Amérique latine, notamment, et que son aide à des pays totalitaires comme l’Iran et surtout la Russie de Poutine – qui ne doit sa survie actuelle que grâce à lui –, lui permet d’avoir des soutiens inconditionnels.

Néanmoins, certains pays n’ont pas répondu à ses désirs de domination.

C’est le cas, bien évidemment, de l’Inde qui est une ennemie de la Chine et qui est angoissée depuis des décennies sur la capacité de celle-ci à lui imposer son leadership tant militaire qu’économique sur fond d’un conflit larvée et récurrent sur le tracé des frontières entre les deux pays.

Mais voilà qu’intervient Donald Trump!

L’extrémiste populiste qui se croit grand stratège international et qui revendique faussement de mettre fin à des conflits, a réussi par ses décisions à l’emporte-pièce à rapprocher nombre de pays de la Chine dont l’Inde de Narendra Modi qui s’est rendu à Tianjin.

Non pas pour faire allégeance à Xi, ni même pour devenir un allié du dictateur, comme le disent certains commentateurs qui sont peu au fait des relations entre les deux pays, mais pour trouver des soutiens politiques et des débouchés économiques alors que Trump a décidé d’imposer des droits de douane très élevés aux produits indiens et qu’il a ridiculisé Modi en prétendant que c’était, lui, qui avait réussi à mettre fin aux échauffourées entre l’Inde et le Paskistan.

En agissant ainsi, le président américain est en train de fissurer le front anti-Xi et de fragiliser la sécurité des démocraties ainsi que l’ordre mondial assis sur les valeurs humanistes.

Il est déjà parvenu à éloigner l’Europe des Etats-Unis ainsi que le Canada et l’Australie et nombre d’autres pays notamment en Amérique latine.

En continuant ainsi, il n’aura sans doute pas le prix Nobel de la paix mais certainement, après ceux de Poutine, les compliments de Xi.