Les Actualités sur Mondiaglobalisation

dimanche 21 décembre 2025

Le Focus. Trump et Poutine, les menteurs qui mettent le monde en danger


Au-delà d’une collusion évidente entre les deux hommes, Donald Trump et Vladimir Poutine partagent la même prédisposition à la menterie et à l’intoxication sur fond de violence verbale et d’insulte.

A deux jours d’intervalle, les deux compères sont intervenus lors d’événements médiatiques où le maître-mot était «mensonge» et où l’objectif était de prétendre être ce qu’ils ne sont pas et ce qu’ils ne font pas.

L’Américain Trump dans des propos surréalistes a affirmé que tout allait bien aux Etats-Unis alors que les chiffres, disent le contraire.

Le Russe Poutine a affirmé être prêt à cesser ses bombardements qui tuent des femmes et des enfants si on arrête de l’agresser alors que, responsable de la boucherie, son seul objectif est de dépecer l’Ukraine et d’y éradiquer la démocratie.

On résume ici très sommairement le contenu de leurs déclarations mais ceux qui s’intéressent à ces flots de bobards, d’ignominies et d’injures pourront facilement s’y référer sur internet avec un Trump blâmant son prédécesseur pour ses propres incuries qu’il transforme en succès et avec un Poutine qui prétend que c’est l’Occident qui lui a déclaré la guerre et qu’il est innocent de tous les morts du conflit.

Ce qui est le plus important, ici, n’est pas tant l’étalage de la fabulation et de l’imposture que les conséquences qu’elles ont sur la paix et la démocratie.

Car ces deux personnages sont des dangers pour le monde.

Oh! Ils ne sont pas les seuls mais, en ce moment, ils sont les plus prégnants.

C’est pourquoi il faut sans cesse les dénoncer ainsi que leurs propagandes que l’on appelle aujourd’hui fake news et élucubrationisme (complotisme).

 


mercredi 17 décembre 2025

L’Editorial d’Alexandre Vatimbella. Ne jamais parier sur la sagesse du peuple


Apparemment les forces démocratiques n’avaient pas prévu le retour de Trump au pouvoir et les Etats-Unis en payent le prix actuellement.

Elles pensaient que le peuple américain avait vu ce qu’était l’extrémiste populiste incompétent durant son premier mandat et que jamais il n’accepterait son retour.

Qu’il avait compris le danger.

Une immense et tragique erreur.

Mais le peuple américain n’est pas le seul à manquer de sagacité et de sagesse.

Emmanuel Macron et François Bayrou ont également voulu croire à ces deux qualités chez le peuple français.

Le premier connait une forte impopularité tandis que le second a été renvoyé dans ses foyers par des députés largement soutenus par les sondages.

Et je pourrais multiplier les exemples de ce qui se passe de l’Italie au Brésil en passant par l’Allemagne ou le Royaume-Uni.

Dans tous ces pays montent les extrémismes et les populismes qu’ils soient de droite – le plus souvent – ou de gauche.

S’ils connaissent cet état de grâce, c’est bien évidemment parce qu’ils ont une grande popularité parmi une partie grandissante de la population.

Cette histoire nous l’avons déjà connu par le passé et elle s’est mal terminée ce qui n’empêche pas les peuples d’y revenir.

Encore faudrait-il qu’ils connaissent vraiment l’Histoire avec un grand H, ce qui n’est pas le cas.

Mais ce n’est nullement une excuse car la dangerosité des extrêmes et des populismes se voit aussi dans leurs propos, leurs agirs et leurs idéologies.

Dès lors, comme le disait avec justesse Hillary Clinton lors de sa campagne électorale en 2016 face à Donald Trump, ceux qui se laissent attirer par les sirènes extrémistes et populistes sont des «déplorables», n’ont, en tout cas, aucune excuse sauf peut-être leur bêtise mais ils ne sont pas tous des crétins, loin de là.

Dans tous ces mouvements extrémistes et populistes, il y a systématiquement de la haine et une violence latente ou exprimée.

Il y a une volonté de s’en prendre à l’autre, à un bouc-émissaire qui serait responsable de tous les malheurs de la Terre dont ceux qui adhèrent à ces mouvements.

Ici, aucune sagacité, ni sagesse, seulement des comportements où les émotions négatives, et l’irrationnel sont prédominants.

On ne peut même pas prétendre que ceux qui votent pour les populistes et les extrêmes le feraient pour leurs propres intérêts, petits ou grands.

Si l’on fait les bilans des derniers dictateurs, autocrates et populistes qui sont arrivés au pouvoir grâce à la «volonté populaire», ils sont tous négatifs d’Hitler à Poutine en passant par Mussolini, Erdogan, Loukachenko, Peron ou Trump (Je ne parle pas ici de tous ceux qui pris le pouvoir de manière violente comme Mao, Staline, Franco ou Pinochet, par exemple, ni d’élections truquées une fois certains de ceux que je viens de citer sont parvenus à la tête de leurs pays respectifs).

Et les premiers touchés ont été ces couches les plus défavorisées qui ont voté pour eux dans ce mélange de crédulité en des promesses intenables, de fascination pour la rhétorique de puissance et de ressentiment voire de haine pour la société qui ne les traiterait pas comme elles estimeraient devoir l’être.

Bien sûr, il se peut que cette société qu’elles exècrent ne soit pas parvenue à réaliser l’idéal démocratique et n’est pas pris en considération autant qu’il le faudrait leurs intérêts mais cela ne donne aucune prééminence à des régimes liberticides et violents qui ont tous connu ou connaissent des échecs beaucoup plus grands avec des conséquences d’une toute autre ampleur.

Parce que c’est bien en réformant inlassablement la démocratie républicaine libérale pour la rendre de plus en plus proche de l’idéal qu’elle poursuit que l’ensemble du peuple, dont les plus défavorisés ou laissés pour compte, ont une réelle chance de voir leurs intérêts pris en compte et réalisés.

Mais cela suppose que le peuple ait cette propension à ne pas croire aux bateleurs d’estrades et autres illusionnistes, à ne pas être fasciné par leurs bobards.

De ce point de vue, le projet démocratique qui s’appuie sur la formation et l’information du citoyen n’a pas atteint, loin de là, les objectifs qu’il s’était fixé.

Non pas que ceux-ci soient erronés mais il fallait sans doute une volonté collective guidée par des élus investis dans cette mission de vraiment réaliser la liberté, l’égalité et la fraternité dans le respect de l’autre qui a souvent fait défaut malgré les réalisations indéniables des régimes qui s’appuient sur ces valeurs humanistes.

Résultat, aucune sagesse n’est là pour faire contrepoids à ces émotions négatives et à cette disposition à être dupé.

Et dans les périodes difficiles, cette absence de sagesse conduit les peuples à accepter de prendre le chemin d’aventures cataclysmiques.

Oui, en ce début de troisième millénaire, personne ne devrait parier sur la sagesse des peuples.

 

 


mardi 16 décembre 2025

Le Focus. Le retour au pouvoir de l’extrême-droite au Chili, première d’une longue série?


Les peuples ont-ils la mémoire courte ou sont-ils immatures pour la démocratie, telle est la question que l’on peut se poser après l’élection du candidat d’extrême-droite, José Antonio Kast, lors de la présidentielle avec plus de 58% des voix face à une candidate d’extrême-gauche, membre du Parti communiste qui soutiens les régimes dictatoriaux du Venezuela, de Cuba et jusqu’à la chute de Morales, celui de Bolivie.

Cerise sur le gâteau, Kast un admirateur de Pinochet et fils d’un ancien membre du parti nazi allemand!

En Allemagne, le parti néo-nazi AfD n’arrête pas de monter dans les sondages et lors d’élections – il est le deuxième parti du pays depuis les dernières législatives – comme si l’épisode hitlérien n’avait jamais existé.

En Italie, l’extrême-droite plus ou moins mussolinienne et post-mussolinienne est au pouvoir avec Meloni et Salvini et beaucoup d’Italiens n’ont jamais cessé de vénérer le Duce qui a un musée dédié à sa personne ;

En Espagne, Vox qui se veut l’héritier du franquisme est en train de se faire une place de choix dans le paysage politique du pays.

Ces quatre exemples ont un point commun: tous ces pays ont connu un épisode dictatorial voire totalitaire violent, liberticide et criminel au cours du 20e siècle et les voilà, à nouveau, qu’ils y replongent ou qu’ils s’apprêtent à le faire.

Et on ne parle pas des autres pays qui ont porté des autocrates d’extrême-droite au pouvoir comme les Etats-Unis avec Trump ou qui vont peut-être le faire lors des prochaines élections comme la France ou avec le duo Le Pen-Bardella, le Royaume-Uni avec Farage, qui n’ont pas connu de tels régimes auparavant (la France avec Pétain est un cas un peu particulier).

A la question posée ci-dessus, on pourrait répondre les deux!

Oui, les peuples ont la mémoire courte et on le sait depuis toujours.

Oui, les peuples sont immatures pour la démocratie et on le sait de plus en plus.

Avec cette double réponse se pose une problématique bien plus importante et cruciale pour l’avenir de la démocratie républicaine libérale.

Est-il encore possible d’inverser cette tendance qui semble inexorablement nous conduire dans un monde où ce régime sera gommé de la planète?

Ici, il n’y a pas de réponse évidente, voilà qui est plus que préoccupant.

Ajoutons que ce deuxième tour entre deux candidats de partis extrémistes nous fait penser à un scénario qui pourrait bien se produire en France en 2027…


lundi 15 décembre 2025

Editorial. Le juif paie de son sang son instrumentalisation par les extrémistes politiques et religieux


Encore une fois, des juifs ont été assassinés par des terroristes.

Encore une fois des juifs ont payé de leur sang leur instrumentalisation par les extrémistes politiques et religieux.

Que ce soit pour l’extrême-droite ou l’extrême-gauche, que ce soit pour les fondamentalistes chrétiens ou musulmans, le juif n’est jamais considéré comme un humain mais bien comme un instrument au service de leurs projets.

Bouc-émissaire la plupart du temps de tout et n’importe quoi, il peut aussi être récupéré de temps à autre pour servir des intérêts qui sont intrinsèquement antisémites mais qui ont besoin de lui à un moment donné dans le cadre d’une stratégie globale comme c’est le cas des évangélistes réactionnaires.

Cette manipulation fait du juif une cible livrée en pâture par des criminels à d’autres criminels qui veulent régler des comptes.

Il suffit de prendre l’exemple de l’extrême-droite qui s’est construite en partie sur l’antisémitisme et dont une partie aujourd’hui défend les juifs, non seulement dans une stratégie de dédiabolisation, mais pour démontrer que la démocratie républicaine n’est pas capable de les défendre.

On l’a bien vu dans les réactions à l’attentat terroriste de la plage de Bondi de Sidney – comme c'est le cas lors de chaque événement similaire – où au moins 16 d’entre eux ont été abattus, oubliant que les régimes où ils furent et sont les moins en sécurité, sont ceux d’extrême-droite.

Il semble que cette instrumentalisation ne cessera jamais et que le combat envers l’antisémitisme devra continuellement porter le fer contre tous ses propagateurs dont les motivations sont d’attiser la haine pour rallier à leur cause tous ceux qui cherchent des motifs à leurs problèmes.

Et ce combat ne pourra être gagné que par la démocratie républicaine libérale, seule capable d’offrir la liberté, l’égalité et la fraternité à chaque juif comme à n’importe quel autre citoyen.

 


dimanche 14 décembre 2025

L’Editorial d’Alexandre Vatimbella. Pourquoi l’Europe fait peur à ses ennemis


Contrairement à ce que croient ses contempteurs, l’Union européenne fait peur à ses ennemis.

Cette affirmation va sans doute susciter de la perplexité voire de l’hilarité.

Mais si cette union n’était qu’un marché ouvert aux quatre vents aux produits étrangers, elle n’inspirerait aucune crainte.

Si l’UE n’était qu’un «machin», pourquoi les Britanniques, majoritairement, souhaiteraient y revenir et pourquoi l’ensemble des partis politiques, exceptés l’extrême-droite de Farage, proxy de Trump, veulent que leur pays collabore avec les Européens en matière de défense.

Et si Trump et Poutine déclarent explicitement qu’elle est une ennemie à combattre et qu’ils veulent sa disparition alors que la Chine tente constamment de l’affaiblir tout en la gardant vivante pour écouler ses produits, c’est bien parce qu’elle a et qu’elle est une puissance et non un club de pays faibles en déclin irrémédiable.

Bien sûr, cette puissance est encore largement potentielle mais elle n’est pas qu’en devenir car elle s’est également grandement développée, connaissant des accélérations lors de la crise de la covid19 ainsi que ses conséquences économiques et, surtout, depuis l’agression de Poutine contre l’Ukraine.

Vouloir la détruire maintenant, c’est éviter qu’elle devienne cette puissance qui compte dans l’ordre mondial et qu’elle puisse imposer ses intérêts mais aussi ses valeurs ainsi que son modèle de démocratie républicaine libérale.

La résistance qu’elle offre déjà aux attaques dont elle constamment la cible montre, non seulement, sa résilience mais sa capacité à se défendre et à empêcher d’être marginalisée.

A chaque fois que Trump et Poutine avec l’assentiment de Xi se mettent d’accord sur son dos, ils ne peuvent avancer face à sa résistance.

En fait, l’Union européenne – objet unique dans le monde – remplit déjà sa fonction protectrice pour tous membres.

Imaginez si elle n’existait pas comme il serait facile de faire pression sur les pays européens, comme il serait aisé de les monter les uns contre les autres, comment on pourrait les ignorer et les instrumentaliser.

Or ce n’est pas le cas et ce qui enrage les Trump, les Poutine et les Xi.

Car même s’ils trouvent les failles qui existent dans cette union, s’ils tentent de les élargir et s’ils réussissent parfois à mettre de leur côté tel ou tel de ses membres, celle-ci fait plus que résister alors même qu’elle est l’objet de déstabilisation par ses ennemis intérieurs qui sont, comme par hasard, proches voire très proches de ses ennemis extérieurs.

Oui, l’Europe fait peur et encore plus par ce qu’elle peut devenir.

Une bonne raison pour continuer la construction d’une Europe unie et d’accélérer le plus possible le processus.

 


samedi 13 décembre 2025

Commentaire. Dix ans après l’accord de Paris, l’irresponsabilité des principaux pollueurs


Il y a dix ans, lors de la COP21 qui se tenait à Paris, un accord était trouvé pour lutter contre le changement climatique.

Qualifié d’«historique», il était signé par la plupart des pays qui s’engageaient à mettre en place un agenda précis afin de rendre les activités humaines moins dangereuses pour l’avenir de l’Humanité.

Depuis 2015, beaucoup de pays ont réellement agi comme la France avec des résultats, si ce n’est optimums, en tout cas qui vont dans le bon sens comme l’a rappelé Emmanuel Macron dans un article publié aujourd’hui sur le site Project syndicate:

«La France a pris toute sa part pour faire réussir ce grand moment de coopération et de solidarité universelle.  Au terme de ces dix ans, nous pouvons être fiers du chemin parcouru. En France, nous avons ainsi réduit nos émissions de gaz à effet de serre de 30% par rapport à 1990, dont 20% entre 2017 et 2024 et depuis 2018 nous sommes revenus dans la trajectoire (nous étions à moins de 1% de baisse par an avant 2017, nous avons doublé pour passer à plus de 2% par an en moyenne entre 2017 et 2022, et plus de 4 % par an en moyenne entre 2022 et 2024). Notre objectif est d’atteindre 50% de réduction d’ici 2030, soit 270 millions de tonnes de CO2 en moins dans l’atmosphère chaque année. Ces résultats sont notre réussite collective. La réussite de notre écologie à la française, qui combine progrès et protection, qui permet de réduire nos émissions et le chômage à la fois. Nous n’imposons jamais de règle en l’absence d’alternative accessible. Nous refusons de sacrifier notre compétitivité. Nous voulons conjuguer souveraineté, emploi et décarbonation. Comment ? Par des choix clairs. J’ai placé l’écologie au cœur de chacune de nos politiques économiques, d’aménagement, énergétiques, agricoles et industrielles.»

Mais ce n’est pas le cas d’autres pays et notamment des principaux pollueurs de la planète comme les Etats-Unis, la Chine ou l’Inde.

Pour les Etats-Unis, les choses sont claires depuis le retour au pouvoir de Trump: le réchauffement climatique est un «canular» selon l’extrémiste populiste de la Maison blanche, donc toutes les mesures prises par Joe Biden, qui avait en outre rétabli celles d’Obama supprimées par Trump lors de son premier mandat, ont été jetées à la poubelle.

C’est plus retors pour la Chine et l’Inde qui font semblant de lutter contre le changement climatique tout en n’agissant pas ou peu.

Avec ces puissances qui font tout pour ne rien faire, il existe maintenant cette coalition des pays producteurs de pétrole et de gaz qui refusent que des engagements soient pris par les COP pour réduire l’utilisation des énergies fossiles.

Dix ans après Paris, les menaces n’ont, non seulement, pas disparues mais elles ont augmenté.

Un triste constat qui risque encore d’empirer.

 


jeudi 11 décembre 2025

Le Focus. Les mensonges de Trump tuent


Que ce soit son appel à un coup d’Etat e le 6 janvier 2021 justifié selon lui du fait que l’élection présidentielle qu’il venait de perdre face à Joe Biden avait été truquée, sa «paix» à Gaza ou son faux soutien à l’Ukraine, les mensonges de Trump n’arrêtent pas de tuer.

Nouvel épisode, la paix qu’il affirme avoir imposé dans l’agression du Rwanda contre la République démocratique du Congo.

Ceux qui ont vu la cérémonie du 4 décembre au cours de laquelle l’extrémiste populiste de la Maison blanche se félicitait que, grâce à lui, un «accord de paix historique» venait d’être signé, qu’il s’agissait d’un «miracle» et que, ne reculant devant aucun mauvais goût de la pire espèce, il affirmait, en parlant du dictateur rwandais alors hilare et du président du Congo démocratiquement élu à la mine sombre, « Regardez, comme ils s’aiment l’un l’autre!».

Cinq jours plus tard, les puissances qui agissent pour la cessation de l’agression rwandaise et signé par… gouvernement américain, disent tout le contraire:
«
L’Allemagne, la Belgique, le Danemark, les États-Unis d’Amérique, la France, les Pays-Bas, le Royaume-Uni, la Suède, la Suisse et l’Union européenne, en tant que membres du Groupe de contact pour la région des Grands Lacs (ICG), présidé par l’Allemagne, publient le communiqué suivant au sujet de l’inquiétante escalade au Sud-Kivu :
L’ICG exprime sa profonde inquiétude face à la nouvelle explosion de violence dans l’est de la République démocratique du Congo (RDC) et à la nouvelle offensive du Mouvement du 23 mars (M23), soutenu par le Rwanda, aux alentours d’Uvira (Sud-Kivu) proche de la frontière du Burundi, qui risque de déstabiliser l’ensemble de la région. L’ICG est particulièrement préoccupé par l’utilisation accrue de drones de combat ainsi que de drones kamikazes dans ce conflit. Cela constitue une escalade considérable des combats et pose un risque grave pour les populations civiles.
L’ICG exhorte le M23 et les Forces rwandaises de défense (FRD) à cesser immédiatement les opérations offensives dans l’est de la RDC, en particulier au Sud-Kivu, et appelle les FRD à se retirer de l’est de la RDC conformément à la résolution 2773 du Conseil de sécurité des Nations Unies ainsi que le M23 à tenir ses engagements issus de la déclaration de principes signée à Doha le 19 juillet 2025.»

On pourrait se gausser d’un personnage aussi grotesquement narcissique qui raconte des mensonges pour se donner de l’importance.

Malheureusement, il ne s’agit ni d’un roman, ni d’un film mais d’une réalité qui tue des innocents.

 

 


mardi 9 décembre 2025

Le Focus. Au moment où Trump met fin à son alliance avec l’Europe, Poutine la menace d’une guerre


Alors que Poutine venait d’affirmer qu’il était prêt à faire la guerre à l’Europe, Trump a publié sa stratégie nationale de sécurité dans laquelle il s’en prend à la démocratie européenne et fait d’elle une adversaire des Etats-Unis.

Il y en aura encore pour prétendre que la simultanéité des deux annonces est totalement fortuite, une pure coïncidence et n’ont aucun lien entre elles.

Ceux-là ont décidé soit de devenir des factotums du duo Poutine-Trump – ou le sont déjà –, des sortes de collaborateurs de triste mémoire, soit manquent de courage pour défendre leur démocratie, soit manquent de capacité de réflexion…

Toujours est-il que, voulue ou non, cette concordance met définitivement fin à ces faux-semblants qui tentaient de faire accroire que malgré la rhétorique et les multiples changements de position de Trump qui se finissaient systématiquement par un lâchage voire une trahison envers les Européens, tout allait bien dans le meilleur des mondes entre les alliés du monde libre et que jamais les Etats-Unis ne les abandonneraient face aux menaces proférées par un régime totalitaire.

Non seulement c’est ce qui se passe dans la réalité mais, en plus, se surajoute une attaque en règle contre leur liberté et leurs valeurs humanistes.

Ici plus d’interprétation laxiste, pas d’échappatoire afin de minimiser la position de l’administration Trump: l’Europe est une ennemie à redresser et la Russie peut aider les Etats-Unis à y parvenir.

Une Russie trop contente de pouvoir aider l’Américain à affaiblir l’Europe.