Alors que Poutine venait d’affirmer qu’il était prêt à faire la guerre à l’Europe, Trump a publié sa stratégie nationale de sécurité dans laquelle il s’en prend à la démocratie européenne et fait d’elle une adversaire des Etats-Unis.
Il y en aura encore pour prétendre que la simultanéité des deux annonces est totalement fortuite, une pure coïncidence et n’ont aucun lien entre elles.
Ceux-là ont décidé soit de devenir des factotums du duo Poutine-Trump – ou le sont déjà –, des sortes de collaborateurs de triste mémoire, soit manquent de courage pour défendre leur démocratie, soit manquent de capacité de réflexion…
Toujours est-il que, voulue ou non, cette concordance met définitivement fin à ces faux-semblants qui tentaient de faire accroire que malgré la rhétorique et les multiples changements de position de Trump qui se finissaient systématiquement par un lâchage voire une trahison envers les Européens, tout allait bien dans le meilleur des mondes entre les alliés du monde libre et que jamais les Etats-Unis ne les abandonneraient face aux menaces proférées par un régime totalitaire.
Non seulement c’est ce qui se passe dans la réalité mais, en plus, se surajoute une attaque en règle contre leur liberté et leurs valeurs humanistes.
Ici plus d’interprétation laxiste, pas d’échappatoire afin de minimiser la position de l’administration Trump: l’Europe est une ennemie à redresser et la Russie peut aider les Etats-Unis à y parvenir.
Une Russie trop contente de pouvoir aider l’Américain à affaiblir l’Europe.




