Mais qu’est-ce qui a pris à une association sportive comme la FIFA (Fédération internationale de football) de décerner un «prix pour la paix»?!
En quoi cela fait-il partie de ses attributions?!
Si, encore, elle avait décidé de remettre ce prix à un footballeur, un club de football, une fédération nationale voire un club de supporters.
Mais, non, elle l’a attribué à un politique?!
Et pas n’importe lequel.
A un personnage aussi controversé que non-méritant en l’espèce… Donald Trump! Un
politicien qui non seulement menace tous les pays et même ses compatriotes de
leur envoyer l’armée américaine mais qui a failli dans ses multiples tentatives
d’instaurer une vraie paix, même à Gaza et même entre le Rwanda et la
République démocratique du Congo.
La réponse vient de ce que la président de la FIFA, l’Italien Gianni Infantino est un fan et un soutien du président américain.
C’est la seule raison de la création de ce prix.
Ce qui est totalement inacceptable dans le cadre de sa fonction.
Surtout lorsque l’on sait que ce prix qu’il vient de créer, l’a été spécialement pour le donner à Trump alors même que celui-ci n’avait pas, fort justement, reçu le prix Nobel.
A ce propos, d’ailleurs, L’ONG américains de défense des droits humains Human Rights Watch a publié un communiqué dans lequel elle pointe l’absence de «transparence» autour du choix du lauérat de ce prix de la paix, ayant vainement demandé à la FIFA « une liste des candidats, des juges, des critères»…
Le président américain est venu le recevoir à l’occasion du tirage au sort de la Coupe du monde qui se déroulera l’été prochain dans son pays mais aussi au Canada et au Mexique.
Il en a profité pour affirmer qu’il le méritait et qu’il était le meilleur président de tous les temps, ce qu’il répète en boucle à chacune de ses interventions.
Ici, nous n’avons jamais prétendu que la compétition sportive (à la différence de l’exercice physique), n’était pas politique.
Bien au contraire, elle l’a toujours été
depuis sa création avec les Jeux olympiques en Grèce où s’affrontaient les
hérauts des cités où leurs victoires étaient célébrées comme les victoires armées
(et les perdants étaient parfois exécutés en revenant dans leur patrie…).
Mais, là, on passe à un niveau autre puisque ce prix n’a rien à voir avec le
sport.
Si l’on veut vraiment comprendre le surréalisme d’un tel prix, c’est comme si le KGB décernait le prix du meilleur sportif de l’année…





