Or donc Trump accuse Nicolas Maduro, le dictateur vénézuélien d’être le plus grand narcotrafiquant communiste et donne des ordres pour l’assassinat de passeurs sur par l’armée américaine avec peut-être des crimes de guerre à la clé.
Et de proclamer sa croisade contre le trafic de drogue et tous ceux qui trempent dans ce fléau qui touche les Etats-Unis.
Mais, dans le même temps, il vient de gracier un des pires trafiquants, l’ex-président du Honduras, Juan Orlando Hernández, qui avait été extradé et condamné par la justice américaine à 45 ans de prison.
Celui-ci vient de sortir d’une prison fédérale de Virginie occidentale aujourd’hui…
On voit bien que Trump, comme pour tout ce qu’il fait, instrumentalise la lutte contre la drogue, et que le seul but qu’il poursuit systématiquement est son intérêt en s’attaquant à ses ennemis et protégeant ses amis.
Tout est permis pour y parvenir comme bafouer les lois, les traités internationaux et faire un pied de nez aux Américains en protégeant des délinquants et des criminels.
Pas de combat pour le bien-être et la sécurité de ses concitoyens dont il n’a jamais eu cure en réalité.
Dans le cas du narcotrafic comme dans celui des soins de santé, de l’inflation ou encore de la paix dans le monde, l’extrémiste populiste de la Maison blanche joue un jeu pervers et abject tout en continuant à transformer la démocratie étasunienne en autocratie et à rendre le monde plus dangereux.
Et dire qu’il réclame encore le prix Nobel de la paix.
