Les Actualités sur www.ecoinfosmonde.com

lundi 11 mars 2024

Point de vue. Présidentielles USA 2024. Si Biden perd ce ne sera pas à cause de la droite mais de la gauche!


La gauche américaine a de bien mauvais comportements comme celui de faire élire les candidats de droite en refusant de voter pour les candidats de gauche et même de centre gauche.

Elle a ainsi fait élire Nixon en 1968 puis Trump en 2016, entre autres.

Elle a failli faire perdre Barack Obama en 2012 et risque de faire perdre Joe Biden le 5 novembre prochain.

Car si Trump gagne ce sera essentiellement parce qu’il y aura une grande abstention et que celle-ci sera avant tout le fait de citoyens dont l’ennemi principal est… Trump!

Les sondages le disent d’ailleurs actuellement avec un Trump en tête de peu mais en tête et un Biden en difficultés notamment auprès de l’électorat jeune et celui de communautés qui pourtant n’ont rien à attendre du populisme et de l’extrémisme du candidat républicain sans parler de son racisme et de sa volonté de transformer la démocratie étasunienne en une autocratie.

Trump n’a ainsi jamais atteint dans les sondages 50% ou plus des intentions de vote des électeurs potentiels.

Surtout, ni en 2016, ni en 2020, il n’a obtenu, et de loin (3 millions en 2016 face à Hillary Clinton, plus de 7 millions en 2020 face à Joe Biden).

Il n’a ainsi jamais été majoritaire.

Le Parti démocrate et nombre de politistes tablent sur un mouvement d’humeur de la part de ces électorats qui penchent au centre ou à gauche pour de multiples raisons vraies ou fausses (comme l’inflation pourtant désormais largement maitrisée, le soutien à Israël depuis les attentats du Hamas du 7 octobre et l’intervention à Gaza, son âge, etc.) et qu’in fine, ils iront voter pour Joe Biden face au danger énorme que représente une victoire de Donald Trump.

Cette analyse est une option mais une autre est qu’une partie de ces électorats refusent tout de même d’aller voter comme ce qui s’est passé en 2016 pour Hillary Clinton ce qui a permis à Trump, grâce au système électoral indirect et par Etat, de l’emporter dans les Etats-clés alors qu’il avait largement perdu le vote populaire.

Nous sommes encore à huit mois du scrutin et celui demeure encore assez virtuel pour beaucoup d’électeurs qui peuvent laisser leurs humeurs l’emporter sur leur raison et leurs convictions.

Néanmoins, il serait irresponsable de ne pas s’inquiéter et de ne pas se mobiliser contre l’inacceptable, une victoire d’un putschiste dans la plus vieille démocratie de la planète.