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vendredi 9 mai 2008

BRIC-ENVIRONNEMENT. Les Chinois, les Indiens, les Brésiliens et les Russes, consommateurs écologiquement responsables


Une étude publiée par National Geographic et l’institut international de sondages, Globalscan, révèle que les consommateurs des pays émergents sont très sensibilisés aux problèmes environnementaux loin devant ceux des pays développés…


Qui a dit que l’écologie était une préoccupation de riches ? En tout cas, l’étude sur les comportements écologiques des consommateurs à travers le monde, la première du genre, que vient de publier National Geographic en partenariat avec l’institut international de sondages Globalscan met à mal ce cliché. Ainsi, on y apprend que les consommateurs des pays émergents et ceux des Bric (Inde, Brésil, Chine, Russie) se disent plus disposés à respecter l’environnement que leurs homologues des pays développés.

Dans le classement de cette étude qui a concerné les consommateurs de 14 pays sur leurs comportements vis-à-vis de l’environnement, ce sont les Indiens qui arrivent en tête avec le meilleur « Greendex » (un index vert composé de 65 variables pour calculer « l’empreinte verte » de chacun) devant les Brésiliens et les Chinois. En sixième position, on trouve les Russes qui sont devancés par les Hongrois et les Mexicains, soit cinq pays émergents dans les six premiers et même six si l’on considère que la Hongrie peut en faire partie. Quant aux consommateurs des pays riches, on les retrouve en septième position (Britanniques et Allemands), en douzième position (Français) et quatorzièmes et bons derniers sont les Américains.

Même si les habitudes de consommation dues à des revenus beaucoup plus bas doivent pondérer ces résultats (les consommateurs des pays émergents ont des maisons plus petites, achètent moins de produits électroniques, font réparer les objets abimés plutôt qu’ils n’en rachètent, et roulent moins en voiture), il n’en reste pas moins que six habitants sur dix des pays émergents indiquent qu’ils se sentent responsables devant les problèmes environnementaux alors que ce ration n’est que de trois habitants sur dix pour les pays développés. Reste que les habitants des pays émergents souhaitent avoir le même niveau de vie que ceux des pays développés ce qui, alors, ne serait plus aussi « responsable écologiquement »…


Alexandre Vatimbella