Les Actualités sur Mondiaglobalisation

dimanche 5 octobre 2025

Point de vue. Poutine provoque de plus en plus l’Europe


Les provocations de Vladimir Poutine contre l’Union européenne ne doivent pas être prises à la légère.

Au-delà de ce qui marque certainement un affaiblissement de la Russie et de la volonté de créer de l’angoisse dans la population européenne, ces provocations ont comme but d’internationaliser le conflit, ce qui permettrait au dictateur criminel de faire de son agression de l’Ukraine, une guerre entre eux (les démocraties occidentales) et nous (les totalitarismes de la Chine et de la Russie et leurs alliés).

Une guerre qui pourrait définir l’avenir du monde et celle de la liberté.


Si ces provocations doivent donc être traitées pour ce qu’elles sont pour l’instant, en revanche, il est cardinal de ne pas demeurer sans réactions, ce qui pourrait encourager Poutine à aller plus loin dans une logique apocalyptique.

Ne pas tomber dans le jeu de Poutine mais, surtout pas, ne pas être passif devant ses agissements, c’est la ligne de conduite que les Européens ont adoptée.

Reste que si le maître du Kremlin va plus loin, ces mêmes Européens devront lui signifier sans faiblesse son erreur.

 


samedi 4 octobre 2025

Le Focus. Trump, les «ennemis de l’intérieur» des Etats-Unis et le «shutdown»


Il n’y a pas qu’à l’international que Trump gouverne de manière erratique et inconséquente avec un agenda extrémiste et populiste couplé d’une mégalomanie de plus en plus emphatique et dangereuse.

Aux Etats-Unis, une chasse aux sorcières digne de l’ère McCarthy mais en plus dangereuse se développe sous les ordres directs de Trump avec l’envoi de l’armée dans les villes démocrates pour soi-disant rétablir l’ordre alors que celles-ci ont toutes connues une baisse importante de la criminalité.

Une armée qu’il a briefée en lui parlant plus des ennemis de l’intérieur que des menaces extérieures, comme tout dictateur qui utilise les soldats pour contrôler son peuple…

De même, il a choisi sciemment de bloquer le gouvernement avec la fermeture de la plupart des administrations, la mise en chômage technique des fonctionnaires, le non-paiement des aides aux plus démunis avec un préjudice qui sera d’autant plus important que le «shutdown» durera longtemps.

Un «shutdown» qui lui permet déjà de supprimer des crédits alloués aux villes démocrates dont New York, de menacer les emplois de nombreux fonctionnaires, de rogner dans toutes les dépenses qu’il peut sans que cette fermeture des administrations en soit en aucune manière la cause, tout en attaquant les démocrates en les accusant d’être responsables de cette fermeture qu’il a sciemment provoqué en refusant tout compromis avec eux.

Que ce soit aux Etats-Unis et dans le monde, les Etats-Unis de Trump ne ressemblent plus à une démocratie mais à un régime à la Orban avant, peut-être, de se rapprocher d’un régime à la Poutine.

 


vendredi 3 octobre 2025

Le Focus. Quand l’agresseur Poutine joue l’agressé


Poutine, lors d’une intervention médiatique, s’est ému de la militarisation de l’Europe et de l’arraisonnement d’un des pétroliers de sa flotte fantôme qu’il qualifie de piraterie maritime.

Les dictateurs ont cette propension à cette obscène indécence que l’on retrouve chez le chinois Xi mais aussi chez Hitler, Staline et Mao, de tenter de se faire passer pour les victimes alors qu’ils sont les bourreaux.

Agresseur de l’Ukraine et provocateur contre l’Europe, Poutine joue à l’agressé et dénonce les provocations des Européens.

Mais ses derniers propos sont surtout révélateurs de sa fragilité de plus en plus grande alors qu’il ne parvient pas à gagner sa guerre qui ne devait être qu’une «opération spéciale» de dix jours et qui dure depuis plus de trois ans…

On a déjà dit ici qu’il tente avec ses provocations contre l’Union européenne à internationaliser le conflit et à en faire une confrontation entre l’Occident et le reste du monde.

Mais l’arraisonnement d’un pétrolier de sa flotte fantôme par la marine française après des informations données par le gouvernement danois a de quoi l’inquiéter parce que c’est par la vente bradée de son pétrole transporté par ces bateaux sans pavillon et sans assurance qu’il peut financer sa guerre.

Si les Européens, en plus d’aider l’Ukraine et de se réarmer face à la menace qu’il fait peser sur le monde, commence à agir avec célérité et détermination contre ses intérêts, ils peuvent parvenir à l’empêcher de pouvoir continuer ses projets mégalomaniaques.

D’où son intervention.

 

 


Commentaire. Et si Netanyahu feignait d’accepter le plan de son ami Trump pour qu’il obtienne le prix Nobel?


Donald Trump assure que la paix va régner à Gaza avec son plan et il n’a pas eu de superlatifs assez ridicules pour s’autocongratuler.

Benjamin Netanyahu a semblé accepter ce plan même si tout n’est pas très clair, d’autant qu’il a affirmé qu’il n’y aurait jamais d’Etat palestinien.

Mais on peut se poser la question de savoir si l’accord global donné par le Premier ministre israélien n’est pas plutôt un accord entre les deux hommes afin que le Président étasunien puisse obtenir ce qui est devenu une obsession pour lui, le prix Nobel de la paix qui sera décerné le 10 octobre prochain et qu’il n’arrête pas de déclarer qu’il le «mérite».

Et, ici, il faut rappeler qu’un des partisans les plus enflammé pour que Trump soit couronné est… Benjamin Netanyahu qui n’a pas eu de compliments assez forts pour soutenir la candidature de son ami.

On peut tout à fait estimer que ce plan qui comporte beaucoup de conditionnalité, en particulier l’acceptation par le Hamas ce qu’il n’a jamais accepté, permet de démontrer que l’extrémiste populiste de la Maison blanche est sans conteste un faiseur de paix même si ses multiples tentatives se sont soldées par un échec comme évidemment en Ukraine mais que l’important est sa soi-disant volonté de mettre fin à des guerres.

L’idée est donc de présenter Trump comme celui qui inlassablement recherche la paix et que ce n’est pas sa faute si les autres la refusent, seul l’intention compterait pour qu’il soit le vainqueur «évident» du Nobel.

Et l’on peut même envisager que s’il est couronné par l’académie norvégienne, il passera à autre chose ayant atteint son objectif et ainsi être à égalité avec Barack Obama, ce qui est sa recherche depuis sa première présidence…

 


mercredi 1 octobre 2025

Le Focus. Après l’Ukraine, l’échec de Poutine en Moldavie est une bonne nouvelle pour la démocratie


Il y a peu de bonnes nouvelles pour la démocratie en ce moment.

Dès lors, il faut se féliciter du vote des Moldaves lors des élections législatives qui ont fait gagner le parti pro-démocratie et pro-européen PAS de la présidente Maia Sandyu face à la coalition des partis pro-Poutine.

Rien n’était gagné d’avance, tant la propagande poutinienne avec, en plus, le déversement d’argent à la population, avait été forte et constante pour que les électeurs votent de la «bonne manière».

La Moldavie, ancienne république de l’URSS est un objectif de Poutine depuis des années comme l’est l’Ukraine, autre ancienne république soviétique.

Et, encore une fois, le dictateur russe s’est cassé les dents sur sa volonté impérialiste et nationaliste.

En Ukraine, la population a d’abord chassé les collaborateurs de Poutine, corrompus jusqu’à l’os et prenant leurs ordres au Kremlin, puis résiste avec la bravoure que l’on sait à l’agression guerrière du despote russe qui dure depuis plus de trois ans et demie.

La Moldavie, elle, petit Etat fragile, montre que l’on peut résister à des pressions extrêmes avec l’assentiment de son peuple à des tentatives de déstabilisation.

Oui, le vote du peuple Moldave est une bonne nouvelle pour la démocratie et une Europe unie.