Que Trump se soit fait rouler ou non dans la farine par Poutine lors du sommet qu’il a organisé pour recevoir le criminel de guerre russe n’est pas tant le problème que son incompétence en tant que dirigeant de la première puissance mondiale, que ce soit en matière de politique intérieure que de politique extérieure.
De même, que ses attitudes et ses décisions aillent dans le sens de sa volonté ne font pas de cette dernière une juste et intelligente cause mais seulement la loi du plus fort parce qu’il peut les imposer à la communauté internationale.
En ayant épousé quasiment toutes les demandes de Poutine, Trump a encore un peu plus détruit l’ordre international basé sur le droit ou, en tout cas, se référant à un état de droit.
Mais il a fait la même chose en soutenant sans réserve Netanyahu dans sa volonté destructive de Gaza et la déportation du peuple palestinien que le premier ministre israélien est en train de planifier.
En outre, il a instillé le doute et la méfiance de la part des plus proches alliés des Etats-Unis que ce soient les pays européens, le Canada, le Japon ou l’Australie, fragilisant la défense du monde libre face à l’internationale totalitaire mise en place par la Chine et son vassal, la Russie.
Et bien sûr avec sa guerre commerciale qui est en train de mettre en danger l’économie mondiale pour un profit pour les Etats-Unis que ne voit aucun économiste digne de ce nom.
Cette incompétence a déjà un coût mais risque d’en avoir un d’une dimension vertigineuse qui s’appelle troisième guerre mondiale.