Jamais un président n’avait
eu en si peu de temps des sondages – depuis qu’ils ont été créés – aussi mauvais
que ceux de Donald Trump actuellement.
Le Donald Trump de
2017 n’avait même pas fait aussi mal!
On fête aujourd’hui
les 100 jours de sa deuxième présidence et c’est le temps pour les médias
américains de faire un premier bilan.
Rappelons tout de même
que les 100 jours ne correspondent à rien de scientifique pour analyser un
début de mandat politique.
Il s’agit seulement de
l’engagement qu’avait pris Franklin Roosevelt lors de sa prise de fonction en
1933, en pleine Grande dépression, de faire tout ce qu’il pouvait pour changer
les choses les 100 premiers jours de sa présidence avec de nombreuses mesures,
dont la mise en route de grands travaux, qui redonnèrent un peu de confiance à
ses compatriotes – qui ne vidèrent pas leurs comptes en banque et évitèrent la
faillite du système bancaire –mais qui ne sortirent pas le pays de la crise.
Toujours est-il que l’on
a fait des 100 jours un point d’étape médiatique dans de nombreux pays.
Et le moins que l’on
puisse dire c’est que Trump s’est lamentablement «planté».
On a déjà parlé de
tous ses échecs en matière de politique étrangère (lire
ici), le dernier étant venu en quelque sorte couronné son incompétence
juste le centième jour lorsque les résultats des élections canadiennes furent
officialisés avec la victoire du Premier ministre centriste sortant, Mark Carey,
dont la plus grande partie de la campagne fut de prôner la résistance à Trump!
En matière de
politique intérieure, les sondages sont tous négatifs, de celui du Pew research
center à celui de CNN en passant par celui d’ABC.
Pire, un quart des électeurs
de l’extrémiste populiste regrettent leur vote…
Il faut dire que l’inflation
est élevée, que le ralentissement économique se précise et que la guerre
commerciale que Trump veut mener risque de plonger le pays dans une profonde
récession.
Sans oublier le
démantèlement des aides sociales, la casse des services publics et les attaques
contre l’Etat de droit et la Constitution que même une Cour suprême proche de l’extrême-droite
a été obligée de sanctionner.
Evidemment, cela n’a
aucune conséquence sur le comportement de Trump qui crie au complot en attaquant
les résultats des sondages et en s’en prenant aux démocrates, à Joe Biden et au
monde entier.
Est-il possible que
les Etats-Unis soient gouvernés de telle manière pendant encore 1360 jours?!
Telle est l’interrogation
angoissante qui monte de plus en plus chez les Américains mais aussi dans le
monde entier.