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lundi 8 janvier 2024

L’Editorial d’Alexandre Vatimbella. La vie est fragile, protégeons-la


Petit rappel nécessaire: ce n’est pas la Terre qui est fragile et à protéger mais bien les conditions qui en font une planète qui permet d’établir sur celle-ci ce que nous appelons la vie.

Ce n’est donc pas la Terre que nous devons protéger – elle n’a pas besoin de nous – mais bien la vie. 

C’est important de rappeler ce qui devrait être une évidence mais qui ne l’est pas pour tous tellement nous sommes noyés sous des discours qui mélangent tout, souvent pour nous tromper et entretenir la confusion.

Ainsi donc la planète n’est absolument pas en danger mais la vie sur celle-ci, oui.

Non pas qu’elle va s’éteindre complètement demain ou après-demain comme l’affirment depuis la nuit des temps ces fameux prophètes apocalyptiques qui prospèrent sur nos peurs er nos angoisses mais que les possibles catastrophes dont nous sommes responsables ou les naturelles dont nous ne nous protégeons pas assez viennent la détruire en grande partie.

Protéger la vie c’est ainsi revenir à l’essentiel, et pour l’Humanité et pour tous les êtres vivants qui peuplent la Terre. 

Le reste n’est que du superflu que nous pouvons trouver important mais que nous ne devons pas ériger en devoir impératif. 

Vouloir opposer l’Humanité et son environnement est une aberration imbécile qu’elle vienne des adversaires de la cause écologique ou de ses défenseurs qui ne cessent de vouloir présenter l’espèce humaine comme uniquement prédatrice alors que c’est elle qu’il faut sauver et dont certains estiment qu’elle devrait disparaitre pour le bien d’une Terre qui serait une sorte de paradis sans ces maudits humains...

Bien évidemment, cela ne dédouane pas l’Humanité d’adopter les comportements responsables adéquats pour protéger la vie et le vivant, tout le vivant, bien au contraire, puisque c’est de cela qu’il s’agit et uniquement de cela.

Mais elle doit le faire avant tout pour sa sauvegarde – ce qui implique celle de son environnement animal, végétal et minéral – et non celle d’une planète qui existera sans nous avec autant de facilité et d’indifférence qu’elle n’est qu’un astre qui n’a à «craindre» que la fin de l’univers, l’explosion du soleil ou la collision avec un de ses congénères.

Ce devoir impératif existe de tout temps et il est réducteur d’en faire l’affaire des générations actuelles.

Sans doute que l’emballement de nos sociétés contemporaines oblige à relever de nouveaux défis mais croire qu’il ne s’agit que de changement climatique ou de pollution, voire d’épuisement des ressources de la planète est une vue très réductrice.

Oui, ces questions sont éminemment cardinales et nous devons nous mobiliser pour trouver les solutions adéquates.

Mais protéger la vie c’est aussi faire en sorte de s’assurer que les êtres humains puissent vivre en sécurité, tant physique que psychologique ainsi que matérielle.

Travailler à rendre le monde pacifique et plus juste est également un devoir impératif parce que mourir à cause de la guerre ou du dénuement est aussi terrible que de mourir à cause de la destruction de notre environnement.

N’oublions donc pas que le combat pour cette vie si fragile est global et sera la tâche de toutes les générations jusqu’à la fin des temps.