Les Actualités sur Mondiaglobalisation

samedi 14 juin 2025

Editorial. Le régime iranien des mollahs est un des pires de la planète, sa destruction serait la bienvenue


Israël a débuté une attaque massive contre l’Iran la nuit dernière mais qui n’est pas terminée.

Rien de plus normal quand on sait que le principal objectif du régime totalitaire des mollahs en place à Téhéran est la destruction totale d’Israël et de «jeter les juifs à la mer».

Mais l’Iran menace aussi le monde entier, l’Europe et la France comme l’a rappelé Emmanuel Macron lors d’une conférence de presse aujourd’hui après les frappes israéliennes.

Le pays est proche de la bombe atomique selon les experts de l’ONU, développe des missiles longues portées qui peuvent toucher la France et soutient toutes les organisations terroristes qui déstabilisent le Proche et le Moyen-Orient mais aussi l’ensemble de la communauté internationale.

Ajoutons que le régime scélérat des mollahs détient deux otages français, applique la peine de mort de manière industrielle et réprime la population iranienne dont les femmes avec une violence inouïe.

Sans oublier que l’Iran est l’alliée des deux autres des trois totalitarismes les pires de la planète avec celui des mollahs, le régime de Poutine en Russie et celui de Xi en Chine, aidant Poutine dans sa guerre contre l’Ukraine.

Alors, oui, la destruction de ce régime serait la bienvenue en libérant les Iraniens de ces assassins illuminés et corrompus et en faisant peser une menace de moins sur la communauté internationale.

Bien sûr, ce souhait est indépendant de la fuite en avant de Benjamin Netanyahu.

Le politicien d’extrême-droite choisit délibérément le conflit avec tous les ennemis d’Israël pour nombre de motifs qui sont malheureusement personnels et qui risquent de provoquer une déflagration générale.

Comme l'a expliqué Emmanuel Macron, les risques de dérapages non-maitrisés existent et tout pourrait dégénérer. 

Reste qu’une chose est sûre, l’attaque du 7 octobre 2023 par le Hamas de civils israéliens qui a évidemment reçu l’aval du parrain de l’organisation terroriste, c’est-à-dire le régime des mollahs – qui s’est d’ailleurs félicité du carnage commis (avec l’assassinat de 50 Français) –, a mis le feu au poudre et l’Iran commence à en payer le prix qui risque d’être très élevé et justifié.

 

 




M
T
G
Y
Fonction Sound est limitée à 200 caractères

vendredi 13 juin 2025

Editorial. L’absence de mobilisation d’importance face à la destruction de la démocratie par Trump


Certes, les mobilisations d’importance sont rares aux Etats-Unis.

Certes, face aux agissements de Trump contre la démocratie, beaucoup de ses opposants craignent sans doute que d’organiser des manifestions de masse donnerait la justification qu’il cherche pour imposer la loi martiale et déployer les militaires aux quatre coins du pays.

Certes, après la défaite cuisante de Kamala Harris en novembre 2024 à la présidentielle face à l’extrémiste populiste, le Parti démocrate, toujours en état de choc, ne sait pas comment réagir même s’il est faux de prétendre comme certains médias que ses responsables sont abonnés absents, il suffit de lire leurs multiples déclarations alarmistes mais aussi très fermes pour s’en rendre compte.

Reste que faire intervenir la garde nationale puis l’armée après que la police anti-immigration ait menée des raids peu pacifiques contre des immigrés de Los Angeles dont le seul tort étaient qu’ils étaient peut-être illégaux mais insérés sans problème dans la société et ayant un travail, donc ne représentant aucune menace à l’ordre public, étaient une provocation délibérée et assumée de Trump.

Et peu importe que les manifestions aient été dans leur quasi-totalité non-violentes et n’aient rassemblé au plus que quelques centaines de personnes, peu importe que la police de Los Angeles maîtrisait sans problème la situation, l’extrémiste populiste a enfin pu mettre en œuvre son plan qu’il avait révélé lors de sa campagne électorale contre cette soi-disant «gauche radicale» qui mettrait soi-disant en jeu la sécurité du pays et dont les leaders seraient Joe Biden, Barack Obama, Hillary Clinton, Gavy Newsome, Kamala Harris, Adam Schiff, soit des centristes et des sociaux-démocrates!

Face à ces agissements, la seule réponse est une mobilisation d’ampleur mais elle n’a pas encore eu lieu.

Et pendant ce temps, Trump continue façonner et organiser son plan qui, pour certains, aurait comme objectif final d’instaurer une autocratie aux Etats-Unis et de reporter indéfiniment les élections nationales comme celle du Congrès l’année prochaine et évidemment la présidentielle de 2028, lui permettant de demeurer au pouvoir (il a indiqué qu’il ne pensait pas se représenter et avec ce report, il n’en aurait évidemment pas besoin).

Si cela ne nécessite pas une mobilisation de tous les Américains attachés à la démocratie, alors rien ne pourra arrêter l’extrémiste populiste dans sa marche vers l’autocratie.

 

 


jeudi 12 juin 2025

Point de vue. Un Biden diminué vaut mieux qu’un Trump en pleine forme


Soyons clairs: par quel que bout que l’on analyse la situation, un Joe Biden diminué vaut mieux qu’un Donald Trump en pleine forme.

Comme on dit familièrement, «y a pas photo»!

Le bilan de l’extrémiste populiste installé dans le Bureau ovale est tellement catastrophique depuis plus de quatre mois qu’on est pris de vertiges quand on pense qu’il lui reste trois ans et huit mois de mandat…

Recul de la démocratie, menaces de récession économique, abandon des aides aux classes moyennes, cadeaux fiscaux aux milliardaires, abandon de la lutte environnementale, accommodements avec les totalitarismes et les autocrates, etc.

Et surtout quand on le compare au bilan de Joe Biden.

Le centriste remercié sans ménagements par ses «amis», lui, aurait poursuivi sa politique qui avait permis de valoriser les valeurs démocratiques, de construire une économie forte, de diriger le leadership américain sur le monde libre et contre les autocraties et les totalitarismes, à lutter contre le changement climatique, d’aider les classes moyennes dans leur quotidien notamment pour une assurance-santé efficace, etc.

Autant de choses que le roquet raciste et complotiste est en train de détruire allègrement avec, en plus, la mise en place de son projet autocratique.

Ainsi, après avoir mobilisé la Garde nationale pour réprimer une contestation contre sa politique migratoire à Los Angeles, voilà qu’il vient de passer un cap supérieur, extrêmement dangereux, en mobilisant l’armée tout en menaçant de mettre en prison le gouverneur de Californie.

Sans oublier sa connivence avec le boucher Vladimir Poutine qui continue à tuer femmes et enfants en Ukraine et qu’il refuse de sanctionner.

Jamais Joe Biden n’aurait pu agir de la sorte.

Oui, nous sommes en train de basculer dans une ère dangereuse et pleines d’incertitudes pour la démocratie républicaine libérale à cause de Donald Trump.

Aujourd’hui, il devrait y avoir beaucoup des gens qui devraient se regarder dans la glace et faire leur examen de conscience, ceux qui, à gauche et au centre ont mené une campagne si agressive, si irrespectueuse et si grossière envers Joe Biden qu’elle a, non seulement, plombé sa campagne présidentielle l’amenant à se retirer mais également celle de Kamala Harris (qui a démontré qu’il n’y avait malheureusement pas de candidat démocrate de substitution à Biden) et, surtout, qui a offert la présidence sur un plateau à Trump.

Alors oui, c’est vrai, Joe Biden était diminué mais, oui, répétons-le haut et fort, un Joe Biden diminué vaut mieux qu’un Donald Trump en pleine forme si tant est qu’il le soit d’ailleurs.


mercredi 11 juin 2025

Editorial. L’intolérable et insupportable mort à l’école



Ce 10 juin, une surveillante a été poignardée à mort par un élève de 14 ans dans un collège de Nogent en France pendant que dans un lycée de Graz en Autriche neuf personnes, élèves et professeurs, ont été assassinées et une douzaine d’autres blessées par un ancien élève de l’établissement de 21 ans.

Ces deux terribles faits divers s’ajoutent à une longue et horrible liste d’événements similaires qui touchent l’école à travers le monde.

Mourir à l’école alors que l’on est professeur, membre de l’encadrement ou élève est insupportable et intolérable.

Pourtant c’est ce qu’il arrive de plus en plus dans un environnement sociétal de plus en plus violent avec des jeunes qui n’hésitent plus à passer à l’acte de plus en plus souvent, faisant de l’insécurité à l’école une réalité quotidienne alors qu’elle demeurait jusqu’il y a quelques années un événement exceptionnel même s’il pouvait y avoir un nombre de victimes importants lors de la survenance de l’un d’entre eux comme c’est trop souvent le cas aux Etats-Unis.

Mais cette violence qui se déroule dans un lieu qui devrait être un sanctuaire où l’on s’attèle à transmettre le savoir, ne vient pas de ce qu’est l’école, elle y est entrée venant de la rue et des multiples violences et trafics dont les jeunes sont responsables ou victimes.

Se rend-t-on compte vraiment de ce qui se passe quand dans des pays comme la Suède, des gangs vont recruter des enfants de 12-13 ans pour faire leurs basses besognes?!

Et des enfants de plus en plus utilisés en France comme tueurs à gages?!

L’urgence est là.

Et une des premières missions des pouvoirs publics c’est de faire en sorte que lorsque qu’on entre le matin dans une école, un collège, un lycée, une université pour dispenser ou recevoir le savoir, on en sorte vivant le soir.

Au boulot!



mardi 10 juin 2025

Le Focus. Toutes les craintes sur un deuxième mandat de Trump se révèlent en-dessous de la réalité


Chaque semaine les frasques de Donald Trump font l’actualité.

Mais cette semaine écoulée a été assez emblématique des agissements de l’extrémisme populiste, confirmant ses velléités autocratiques, son incapacité à s’entourer et ses échecs dans ses politiques erratiques dangereuses.

Revue de détail.

La réquisition de la Garde nationale californienne et son envoi à Los Angeles par Trump pour soi-disant mettre fin à des émeutes provoquées la «gauche radicale» selon sa terminologie peut être vue comme une opportunité de masquer son échec dans sa politique migratoire par un coup d’éclat ou la première pierre à son édifice d’une autocratie policière dont il rêve et ne fait d’ailleurs pas mystère.

Les commentaires varient entre ces deux explications qui peuvent d’ailleurs se compléter mais cette initiative ressemble trop à une mise en action d’un plan qui n’attendait que le moyen et l’occasion d’être mis en œuvre que l’on penchera ici plutôt pour l’objectif autocratique.

En effet, tous les observateurs sont d’accord: rien ne justifiait l’envoi de la Garde nationale au vu de la situation sur le terrain que la police de Los Angeles ainsi que la police anti-immigration, ICE, pouvaient facilement gérer.

Donc, la décision de Trump ne vient pas d’un chaos et d’une volonté de rétablir un ordre mis gravement en danger mais bien d’un coup de force qui pourrait en amener d’autres et établir, petit à petit, un environnement policier et l’établissement d’une autocratie.

Cette mise en bouche pourrait s’étendre jusqu’au report d’élections, on pense d’abord à celles de mi-mandat pour le renouvèlement de la Chambre des représentants et du tiers du Sénat en novembre 2026 et, évidemment, de la présidentielle de 2028, des scrutins qui, nationalement, se sont toujours déroulés en temps et en heure même aux heures les plus noires du pays au moment de la guerre de Sécession (Civil war) et lors de la Deuxième guerre mondiale.

Cela permettrait à Trump de pouvoir continuer à gouverner avec un Congrès à sa botte et faire en sorte de prolonger son mandat plus ou moins indéfiniment alors qu’il ne peut se représenter en 2028.

Rappelons que c’est une option qu’il a envisagée et que nombre de ses fan(atique)s l’encourage à choisir.

Lors de son dernier entretien avec Vladimir Poutine en majorité consacré à l’agression de celui-ci contre l’Ukraine et au moyen d’y mettre fin, Donald Trump n’a manifestement pas défendu le peuple ukrainien et son président Volodymyr Zelensky, refusant de parler de sanctions (il a confirmé ensuite qu’il était toujours opposé à celles-ci) et ne réprimandant même pas le dictateur russe pour son refus d’un cessez-le-feu et de ses mensonges envers la communauté internationale sur sa soi-disant volonté de paix.

En revanche, Trump de manière assez stupéfiante et peu relevée par nombre de commentateurs en Europe (plus aux Etats-Unis) s’est fait le porte-voix des désidératas de Poutine et de sa justification des bombardements contre les civils ukrainiens, étant même celui qui a annoncé, avant le Kremlin, qu’il y aurait des représailles d’ampleur après l’opération spectaculaire et réussie de l’armée ukrainienne avec la destruction de nombre d’avions de chasse russes!

En l’occurrence, Trump est apparu comme le petit télégraphiste de Poutine, ce qui en dit long sur sa volonté de contenter celui-ci dans ses demandes envers l’Ukraine, c’est-à-dire une amputation large de son territoire, une réduction drastique de son armée, une impossibilité d’adhérer à l’OTAN et au remplacement de son président pour mettre à la place une marionnette à la solde du régime dictatorial russe…

Si l’on pouvait penser que la relation entre Donald Trump et Elon Musk se terminerait un jour au vu des comportements fantasques et incohérents des deux «amis», on estimait que ce serait dans le temps avec un délitement lent et un désintérêt de l’hôte de la Maison blanche pour l’homme le plus riche du monde.

Personne n’a vu venir le clash aussi épique qu’improbable où les deux personnages se sont affrontés de manière violente avec menaces et insultes à l’appui alors que même si le lien semblait un peu distendu, la relation semblait encore proche.

Evidemment, cela ne surprend aucun observateur que Trump se comporte de manière aussi vulgaire et grossière envers un de ses ex-alliés les plus proches lorsque celui-ci émet des critiques à son encontre, un allié qui n’avait pas hésité à dépenser près de 300 millions de dollars pour le faire élire et pour aider ses minions à décrocher des sièges de représentants et de sénateurs.

Si Musk parle d’enterrer la hache de guerre – il a besoin de ce rabibochage au vu de ses affaires qui périclitent mais aussi des menaces de Trump de rompre les contrats de l’Etat avec ses entreprises –, Trump semble vouloir aller jusqu’au bout de la rupture.

Encore qu’avec l’extrémiste populiste rien n’est jamais prévisible dans ce domaine.

Quand on demande aux membres de l’équipe de Trump quels sont les pays qui sont concernés par les accords qui, selon l’extrémiste populiste vont être signés marquant de grandes victoires de sa guerre commerciale contre le reste du monde, ils sont incapables d’en citer un!

Cette anecdote résume bien les faux-semblants et les mensonges de Trump dans toutes ses initiatives depuis son accession à la Maison blanche.

Car l’ensemble de celles-ci sont des échecs cuisants, de l’imposition de droits de douane à la fin de l’agression de Poutine en Ukraine en passant par sa politique migratoire (d’où, selon certains, le déploiement de la Garde nationale à Los Angeles pour masquer cet échec et faire de l’esbrouffe à l’intention de son électorat) ou son budget baptisé pompeusement mais bien la tradition trumpienne «The One, Big, Beautiful Bil» (Le grand et beau projet de loi) qui bien que voté par la Chambre des représentants est présenté par tous les économistes comme menant le pays à la récession et provoquant de grandes résistances au sein même de son parti.

Depuis sa prise de fonction le 21 janvier dernier, Trump va déboire en déboires – ce qui n’étonnera pas les commentateurs avisés – alors même qu’il lui reste plus de trois ans et demi de mandat!