Les Actualités sur Mondiaglobalisation

mercredi 3 août 2011

MONDIALISATION-EMERGENTS-EUROPE-ECONOMIE. Des pays émergents critiquent le soutien du FMI à la Grèce


Le Fonds monétaire international s’intéresse trop à l’Europe au détriment des pays en développement selon plusieurs de ses membres représentant les émergents.
D’accord pour que le FMI participe au sauvetage de la Grèce expliquent les pays émergents mais il ne faut pas oublier une des missions premières du Fonds monétaire international, venir en aide aux pays en développement dans la difficulté ou pour leur permettre de sortir de la pauvreté.
Car les pays émergents voient un tropisme européen trop développé à la direction du FMI. Ils n’ont pas tout à fait tort puisqu’une règle non-écrite fait que depuis la création du système monétaire international au sortir de la Deuxième guerre mondiale veut que le président de la Banque mondiale est américain alors que le directeur général du fonds est un européen.
D’ailleurs, l’élection de Christine Lagarde, la ministre française de l’économie à sa tête qui est venue remplacer Dominique Strauss-Kahn, démissionnaire après avoir été accusé de viol, en est une preuve selon eux.
Si le FMI ne pouvait être accusé de favoriser l’Europe pendant des années, c’est parce que celle-ci était dans une phase de croissance forte où elle n’avait pas besoin d’aide. Ce qui n’est plus le cas aujourd’hui. D’où l’inquiétude des pays émergents.
Ils ont donc tout tenté afin d’éviter la nomination de Christine Lagarde. Mais leurs divisions, notamment dans le club des «grands émergents», le Brics (Brésil, Russie, Inde, Chine, Afrique du Sud) ont montré leur incapacité de faire front commun pour peser sur une telle élection.
Néanmoins, ils ne veulent pas que la présence d’une européenne à la tête du FMI fasse que toute l’énergie et tous les moyens de celui-ci soient dédié avant tout à la crise financière de la zone euro et, en particulier aux pays en difficultés comme la Grèce, le Portugal et l’Irlande, aujourd’hui, l’Espagne et l’Italie demain.
Ainsi, l’Inde, toujours en pointe dans les déclarations aux relents tiers-mondistes a affirmé, par la voix de son représentant au Fonds monétaire international, que «l'Histoire suggère que si la situation de la Grèce avait touché un petit pays ou un pays émergent, les pays riches auraient voté contre le prêt». Tout est dit dans cette remarque sur leur vision de la situation…
Alexandre Vatimbella
© 2011 LesNouveauxMondes.org

CHINE-INDE-BOURSE-MONNAIE. 02/08/11: Bourses chinoises et indienne: la confiance n’est pas là


SHANGHAIComposite
2.679.26pts<
-0,90%
SHENZHENComponent
11.932,04pts
-0,59%
HONG KONGHangSeng
22.663,37pts
-1,06%

MUMBAI Sensex
18.3109,89pts
-1,12%


Monnaies / Taux de change
1 € = 1,4192$
1 € = 9,1367 yuans
/ 1 $ = 6,4379 yuans
1 € = 62,7996 roupies / 1 $ = 44,2500 roupies

mardi 2 août 2011

Etats-Unis-Economie. Crise de la dette: Barack Obama n’est pas le vaincu, loin de là


Il y aura un accord avant le 2 août pour éviter le défaut de paiement des Etats-Unis. Et le président n'est pas si mécontent que cale de ses termes...
Les républicains et les démocrates ont enfin trouvé un terrain d’entente afin de résoudre la crise causée par les républicains les plus à droite, voire d’extrême-droite, qui avaient décidé de ne pas voter le relèvement du plafond de la dette des Etats-Unis, menaçant le pays d’une grave crise financière et économique afin de fragiliser le président pour les prochaines présidentielles où il n’a pas encore d’adversaire assez crédible pour le battre.
Majoritaires à la Chambre des représentants, l’équivalent américain de l’Assemblée nationale française, les républicains voulaient obliger Barack Obama à couper dans les budgets sociaux et à ne pas augmenter les impôts pour les plus riches.
Ils n’ont pas totalement réussi mais ils ont été capables d’imposer des coupes budgétaires (pas dans les programmes sociaux prioritaires) et, surtout, qu’il n’y ait pas de hausse de la fiscalité.
Du coup, de nombreux observateurs ont affirmé que le président américain était le grand perdant de ce bras de fer.
Ils ont tort.
En effet, Barack Obama sait et dit depuis longtemps qu’il va falloir s’attaquer aux déficits publics abyssaux des Etats-Unis. Il sait également que les Américains ne sont pas prêts à voir leurs impôts augmenter mais qu’ils veulent un Etat plus sobre. Il n’ignore pas, non plus, que le pays doit contrôler ses dépenses dans le futur pour ne pas aller tout droit dans le mur.
Bien sûr, il aurait préféré avoir un plan plus équilibré qui lui aurait permis de jouer avec une hausse de la fiscalité pour les plus riches ce que tous les économistes sérieux préconisent aujourd’hui pour que l’Amérique puisse restaurer ses comptes publics.
Le seul problème, c’est qu’il ne pouvait avancer à découvert fasse aux démocrates les plus à gauche dont il a besoin et qui grondent depuis son élection ne voyant en lui que ce qu’il est, un centriste (ce qu’il a d’ailleurs toujours affirmé qu’il était!).
Dès lors, ce couteau républicain sur sa gorge lui permet de faire passer une partie des mesures qu’il estimait indispensable de prendre après les mesures de relance du début de sa présidence.
L’analyse que l’on peut faire de cette crise montre qu’Obama devrait en bénéficier sur le moyen et le long terme, en ayant montré toute sa responsabilité dans cette affaire aux yeux des Américains, ce qui sera plus difficile pour les républicains qui, eux, selon les sondages, sont accusés d’en être les instigateurs et sont montrés du doigt pour leur irresponsabilité.
Alexandre Vatimbella
© 2011 LesNouveauxMondes.org

lundi 1 août 2011

CHINE-INDE-BOURSE-MONNAIE. 01/08/11: Bourses chinoises et indienne: attentisme prudent


SHANGHAIComposite
2.703,78pts<
+0,08%
SHENZHENComponent
12.002,42pts
+0,10%
HONG KONGHangSeng
22.663,37pts
+0,99%

MUMBAI Sensex
18.314,33pts
+0,64%


Monnaies / Taux de change
1 € = 1,4265$
1 € = 9,1777 yuans
/ 1 $ = 6,4335 yuans
1 € = 62,8231 roupies / 1 $ = 44,0400 roupies

MONDIALISATION-CHINE-ECONOMIE. La Chine essaye de montrer qu’elle protège les droits intellectuels


Les médias officiels communiquent de plus en plus sur les peines infligés à des personnes responsables de piratage d’œuvres. Mais la lutte contre celui-ci et la contrefaçon est bien loin d’être efficace…
L’agence officielle chinoise, Xinhua, publie de plus en plus de dépêches dans lesquelles sont relatées des arrestations des condamnations de personnes n’ayant pas respecté les droits de propriété intellectuelle.
Outre que ces affaires sont souvent minimes, ne concernant que des particuliers et non les vastes réseaux mafieux avec l’aide de tout un appareil industriel et la complicité de fonctionnaires au plus haut niveau, elles sont une goutte d’eau dans la gigantesque fraude que les autorités continuent à couvrir jusqu’au moment où cela devient intenable.
Ainsi, Xinhua relatait récemment l’arrestation d’un tibétain qui avait imprimé illégalement des manuels qu’il avait vendu ensuite à des écoles (sans que l’on sache si ceux-ci avait une connotation politique) alors que, dans le même temps, on découvrait qu’il y avait… des fausses boutiques Applestore dans les grandes villes du pays, ce que ne pouvaient évidemment pas ignorer les autorités!
On sait que l’industrie chinoise du piratage et de la contrefaçon est florissante. Et l’on sait aussi que Pékin n’est pas prêt de mettre les moyens pour réellement l’attaquer de front. D’autant que beaucoup de fonctionnaires et de membres du parti se remplissent les poches en fermant les yeux ou en collaborant activement à ces activités illégales…
Alexandre Vatimbella
© 2011 LesNouveauxMondes.org